G.E. a écrit:Sauf que la citadelle de Lille est visiblement très stratégique pour l'Armée et que les voies rapides urbaines ne sont plus du tout bienvenues.
G.E. a écrit:Je te donne un extrait du SDAU de Lille de 1975 pris dans mes archives :
Ça en fait des rocades !!!
Et pour le plaisir, le zoom sur la ville nouvelle pour la même année :
En 1991, peu de choses changent :
Comme nous l'avons fait à Marseille, il faudrait aller creuser aux archives de la ville de Lille, de la DDE et du CG59.
G.E. a écrit:Sauf que la citadelle de Lille est visiblement très stratégique pour l'Armée et que les voies rapides urbaines ne sont plus du tout bienvenues.
super5 a écrit:Cette citadelle a un voisin indésirable (au sens militaire du terme) : le vieux stade (problème bientôt résolu).
bzh-99 a écrit:G.E. a écrit:Sauf que la citadelle de Lille est visiblement très stratégique pour l'Armée et que les voies rapides urbaines ne sont plus du tout bienvenues.super5 a écrit:Cette citadelle a un voisin indésirable (au sens militaire du terme) : le vieux stade (problème bientôt résolu).
plus que l'Armée, c'est le classement monument historique de la citadelle et de ses abords qui est l'obstacle majeur (et la raison du départ du stade). Cette citadelle est le monument majeur de Vauban (avec Neuf-Brisach), mais son classement au patrimoine mondial a échoué... à cause de l'Armée cette fois !
quant à faire un tunnel sous une masse de maçonnerie énorme reposant sur un terrain marécageux...
bzh-99 a écrit:G.E. a écrit:Sauf que la citadelle de Lille est visiblement très stratégique pour l'Armée et que les voies rapides urbaines ne sont plus du tout bienvenues.super5 a écrit:Cette citadelle a un voisin indésirable (au sens militaire du terme) : le vieux stade (problème bientôt résolu).
plus que l'Armée, c'est le classement monument historique de la citadelle et de ses abords qui est l'obstacle majeur (et la raison du départ du stade). Cette citadelle est le monument majeur de Vauban (avec Neuf-Brisach), mais son classement au patrimoine mondial a échoué... à cause de l'Armée cette fois !
quant à faire un tunnel sous une masse de maçonnerie énorme reposant sur un terrain marécageux...
https://www.nordeclair.fr/848428/article/2020-08-06/la-question-pas-si-bete-pourquoi-la-d770-entoure-tourcoing
La question pas si bête : pourquoi la D770 entoure Tourcoing?
Plus connue sous le nom de « boulevard Industriel », cette route, entourant Tourcoing, a été initiée par le docteur Dewyn et Gustave Dron à la fin du XIXe siècle. L’objectif était d’implanter les entreprises textiles autour de la ville.
Faites l’expérience. Partez en voiture à partir de la gare de Tourcoing. Et continuez toujours tout droit sur la départementale 770. Il ne sera pas anormal que vous retombiez au même endroit… Cette route en boucle, c’est ce qu’on appelle plus communément le « boulevard Industriel ».
Son nom et son architecture n’ont d’ailleurs rien d’anodin. À la fin du XIXe siècle, la France connaît une seconde révolution industrielle. C’est la grande époque des usines textiles. Gustave Dron, maire de Tourcoing dès 1899 et le docteur Dewyn, conseiller municipal décident de créer un boulevard dédié uniquement aux industries. Sa conception aura lieu entre 1906 et 1908.
Les usines partent, le boulevard reste.
De Denis-Papin à Marcellin-Berthelot, le boulevard est divisé en plusieurs chaussées portant le nom de scientifiques, d’hommes politiques. En 1950, le boulevard se dédouble en deux voies, gagnant en importance. Mais le grand changement interviendra dans les années 70. Le textile est en crise et les usines du boulevard ferment une à une.
Aujourd’hui, l’héritage du boulevard industriel se trouve dans l’architecture même de Tourcoing. Autrement dit, cette fameuse départementale en circulaire.
https://www.lavoixdunord.fr/1221376/article/2022-08-28/lille-en-1977-un-pont-routier-ete-envisage-entre-le-colysee-et-la-citadelle
Lille : en 1977, un pont routier a été envisagé entre le Colysée et la Citadelle !
Il fut une époque où le tout-voiture l’emportait sur la prise en compte de l’environnement et la préservation de la Citadelle. Il a fallu une intervention de Pierre Mauroy...
En 1974, les élus envisageaient de faire prolonger l’actuel périphérique Est de Lille au delà du pont Royal (2), et de le faire passer en sous sol le long du nouveau canal (3), pour le faire ressortir au niveau d’un pont Jouhaux différent de ce lui qu’on connait aujourd’hui (1).
L’affaire est révélée dans un article de La Voix du Nord datant du 9 septembre 1977. On y parle du « pont sauvage » de l’avenue de Soubise à Lambersart. Cette chaussée, qui était connectée autrefois avec l’avenue Mathias-Delobel à Lille, est désormais coupée par le nouveau canal de la Deûle à grand gabarit en construction. Il est alors décidé de faire passer la circulation automobile par le pont Royal et celui de l’Hippodrome, et de construire au bout de l’avenue de Soubise une passerelle piétonne et vélo, vers la Citadelle et le quartier Vauban à Lille.
Mais en ce mois d’août 1977, les travaux prennent une curieuse tournure. Les fondations semblent bien trop larges pour le projet annoncé. « Dans l’obscurité de certains bureaux (d’études), la passerelle était devenue pont », écrit alors La Voix du Nord. « Un bon gros pont destiné à accueillir les automobiles, avec ses deux voies de trois mètres de large et ses deux rampes d’accès de 200 mètres. » Tout cela au niveau de la plaine du Colisée !
Le périphérique sous la Citadelle ?
Les travaux avaient été brutalement stoppés et Pierre Mauroy était intervenu : « Si c’est un pont, j’y interdirai les voitures », promettait-il. Finalement, le « pont sauvage » du Colisée est redevenu la paisible passerelle que nous connaissons aujourd’hui.
Notons aussi qu’en 1974, il avait aussi été question de prolonger le périphérique Est de Lille pour le faire passer en sous-sol, entre le nouveau canal et la Citadelle.
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