Bugsss a écrit:Dommage qu'on puisse pas voir combien de francs il fallait préparer à l'époque...
G.E. a écrit:Bien vu pour la localisation. Ces 2 carrefours, notamment le premier, comptent parmi les plus ratés. Effectivement, ils ont été construits dans le cadre de la Mission Racine. Les routes concernées sont des projets départementaux qui ont été largement financés par l'Etat.
Le point commun de ces 2 carrefours est d'être situés dans le département du Gard. Lorsque le plan global des aménagements a été tracé (cf. supra), il a été conçu à l'échelle de la zone géographique, en s'affranchissant des contraintes départementales. Lorsqu'est venu le temps de la réalisation, chaque Conseil Général, via les DDE, a mené sa barque.
Ainsi, la D61, route de Lunel à la mer a été conçue comme un projet héraultais s'arrêtant au pont sur le Canal du Rhône à Sète. Le carrefour de raccordement final est donc mis en pointillés... Très tôt, on voit apparaître sur les plans la grosse patate qui génère tant d'encombrements estivaux depuis des décennies. Pourtant, un simple pont résoudrait ce mal chronique. Trop compliqué à concevoir, sans doute !
Concernant le carrefour d'Aigues-Mortes, dès le départ, le rapport joint au projet exclut la possibilité d'un giratoire qui "présente l'inconvénient d’apporter un ralentissement important à la circulation". Belle clairvoyance ! Le giratoire est assez récent : pendant longtemps, les flux Grande-Motte > Saintes-Marie devaient franchir le TPC puisque le shunt figurant sur le projet initial n'a pas été construit. On passe d'un mal à l'autre, pour des économies de bouts de chandelle.
Frédéric SAVIN a écrit:Le fait que l'on ait abandonné la sorte de RN 572bis entre Aigues-Mortes et Saint-Gilles peut expliquer pourquoi on n'a pas construit de bretelle dénivelée entre la D61 et la D58 à Aigues-Mortes...
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