Pour mémoire, l'A8 Coudoux/Aix a été inaugurée le 20/12/1972
L'A7 était mise en service sur le même secteur le 30/06/1970 soit 1,5 an auparavant
Avant la mise en service de l'A8 le 21/05/1969
On voit que d'emblée, l'A7 avait été crée avec l'optique d'un raccordement de l'A8
Pendant les travaux de l'A8 le 31/12/1971
De gros terrassements, comprenant un échangeur complet, prévu à la base, notamment avec une sortie A7 depuis Vitrolles, vers la Fare les Oliviers et ce qui ressemblerait à une bretelle d'accès depuis l'actuelle D19,vers A7 vers Rognac
Une fois les travaux finis le 31/12/1973
On voit que l'échangeur est sous la configuration finale, qu'on connait aujourd'hui, avec les amorces possibles d'une A56 vers Miramas.
On note que le village de la Fare est très peu étendu, et permettait, à cette époque, la construction d'une autoroute sur les hauteurs de la Fare, assez facilement
Enfin, le seul truc qui soit dans les cartons, c'est de compléter cet échangeur
Ci-joint l'article de la provence, qui en parlait en 2010
http://www.laprovence.com/article/salon ... vence-2499
Les échangeurs de Salon-Nord et La Fare sur la bonne voie
Après des années d'attente, des études d'opportunité vont enfin être réalisées
Procrastination. Qu'on parle de devoirs, de formalités administratives ou d'échangeurs autoroutiers, finalement, le phénomène est toujours le même: on remet à demain ce qu'il serait plus simple de faire dès aujourd'hui. Lors de la création de l'autoroute A7 dans les années 70, on n'avait pas jugé utile de réaliser tous les différents "branchements" d'un coup. Il serait assez tôt de s'y mettre lorsque le trafic justifierait pleinement de nouveaux investissements. Depuis cette époque, le nombre de voitures circulant sur ces axes a bel et bien explosé dans une région qui a connu un important essor industriel et démographique. Mais les échangeurs manquants n'ont pas suivi.
7000 véhicules/jour traversent Salon
À Salon, le péage Nord reste incomplet: on peut entrer sur l'autoroute pour partir en direction du Nord mais pas de Marseille. De la même manière, on ne peut emprunter cette sortie que lorsqu'on arrive par le Nord. D'après des chiffres fournis par Autoroutes du Sud de la France (ASF), 1500 véhicules entrent et sortent quotidiennement de l'A7 par ce demi-échangeur. Du coup, tous les automobilistes du nord de Salon et du pays salonais sont obligés de traverser Salon pour aller "attraper" l'autoroute tout au sud, à Lurian. En se référant à une étude réalisée par la Ville, le député Christian Kert estime que "7000 véhicules transitent quotidiennement par les artères principales de Salon uniquement pour aller emprunter l'échangeur sud". À La Fare-les-Oliviers, sur le noeud autoroutier, l'échangeur de Coudoux ne permet pas quant à lui aux véhicules et aux nombreux poids-lourds de quitter la zone par l'autoroute pour rejoindre l'important axe Lyon-Marseille puisque seule une entrée/sortie existe pour la branche qui fait le lien avec Aix (3700 véhicules/jour). Le coeur du village est ainsi traversé chaque jour par quelque 500 camions. Olivier Guirou, le maire de la commune, milite lui aussi pour que l'infrastructure soit complétée. Un aménagement qui, à l'en croire, prendrait tout son sens avec la réalisation de la déviation tant attendue de la Fare qui reliera fin 2013, la route d'Aix à l'axe Salon-Berre-Miramas.
L'échangeur de Coudoux, plus stratégique?
En outre, Olivier Guirou avance un argument de poids pour laisser entendre que "son échangeur" est plus stratégique que celui de Salon: "Comme Rognac est le seul accès vers l'axe Lyon-Marseille de l'autoroute pour toute la localité, il devient un entonnoir régulièrement embouteillé. Pour rejoindre, les autres entrées, les gens empruntent la 113 où ça coince également. Ce nouvel échangeur permettrait de tout fluidifier". Et pour conclure en beauté sa démonstration, le maire avance enfin l'argument financier: "Ici, l'essentiel des équipements est déjà réalisé et ça ne devrait pas coûter si cher que ça."
Des années d'effort
Depuis de longues années, les élus successifs ont tous entrepris des démarches auprès de la société concessionnaire et du ministère des Transports afin d'obtenir que soient enfin complétés les deux échangeurs "borgnes" de Salon-Nord et Coudoux. Sans grand succès. Mais cette année, il semblerait que la mobilisation des maires des communes concernées, de Jean-Pierre Maggi, vice-président du Conseil général en charge des transports et du député Christian Kert, commence à porter ses fruits. De fait, ASF consent enfin à mener des enquêtes d'opportunité sur ces projets, cofinancées avec les collectivités locales concernées. Cette étude préliminaire devrait prendre un an. Elle vise à établir si oui ou non, de tels investissements sont justifiés en s'appuyant sur les données du trafic, la faisabilité technique ainsi que les paramètres environnementaux. Du côté d'ASF, on se défend d'avoir fait preuve de mauvaise volonté jusque-là en rappelant qu'en tant que concessionnaire, la société est l'obligée de l'État et se plie aux volontés ministérielles: "Nous ne sommes pas là pour résoudre les problèmes de circulation locale, nous ne faisons que répondre aux demandes de l'État qui ne nous avait jamais sollicités avant sur ces dossiers". Le ministre tranchera Une fois achevée, l'étude atterrira donc sur le bureau du ministre des Transports qui décidera si l'investissement est opportun ou non. S'il donne son feu vert, des études complémentaires seront menées en vue de la réalisation des échangeurs. Elles proposeront une estimation du coût de ces aménagements qui servira de base aux négociations sur leur financement auquel ASF, l'État et les collectivités sont susceptibles de participer. Dans tous les cas, il ne faut pas espérer pouvoir emprunter ces bretelles avant plusieurs années. La guerre est encore loin d'être gagnée, mais cette première bataille a le mérite de rendre l'espoir d'une victoire un peu plus consistant.
Depuis, plus rien.
Pour l'échangeur de Coudoux, il fluidifiera certes, la RN113 et l'échangeur de Rognac. Encore que le cout du péage dissudera certains. Il fera par contre, exploser le trafic des D10 et D19