Bugsss a écrit:Par contre, pour le côté exclusif, titanesque, je pense que bon, dans d'autres pays comme l'Italie, déjà à cette époque, on construisait du lourd aussi : autoroute A10 / autoroute des fleurs, avec 120 kms de ponts et viaducs.
Bugsss a écrit:Beau reportage. Finalement, on apprend que ce chantier n'a pas été aussi simple qu'il n'y parait. De la roche oui, mais instable.
L'autoroute se marie parfaitement avec le paysage, et même rend un des plus beaux effets.
A l'époque, on savait y mettre les moyens.
J'aurais aimé trouvé quelques photos de l'époque ou il n'y avait qu'un viaduc sur 2 sur Nantua.
Par contre, pour le côté exclusif, titanesque, je pense que bon, dans d'autres pays comme l'Italie, déjà à cette époque, on construisait du lourd aussi : autoroute A10 / autoroute des fleurs, avec 120 kms de ponts et viaducs.
Bugsss a écrit:Ah, l'A26 italienne, c'est quelque chose. Avec sa montée depuis la côte, en jolis lacets très larges, franchissant des vallées étroites avec des viaducs XXL.
Mais bon, l'A40 est aussi une belle vitrine, quoiqu'il en soit.
Tu as remarqué dans le reportage. Ils montraient aussi la section terminale de la N205, quand ils parlaient du viaduc de Nantua
Léman Express a écrit:
Oui, ils ont souvent montré le viaduc des Egratz qui est sur la N205. La partie sur le dynamitage préventif ainsi que le chantier de la casquette de protection des chutes se trouvent sur le tracé historique de la N205 (sens de la descente).
Cette section fait partie de la concession ATMB, d'où les intervenants ATMB.
Retour sur 50 ans d’histoire de l’Autoroute Blanche
L’Autoroute Blanche qui va de Valserhône (ex. Bellegarde) à Passy, constitue une prouesse d’ingénierie, elle fait le lien avec l’Autoroute des titans à Bellegarde. Cette portion de l’A40 traverse l’un des plus hauts sommets d’Europe via le tunnel du Mont-Blanc et s’étend sur 110 km. Elle compte 171 ouvrages d’art dont 3 viaducs et 1 tunnel. La première section de l’Autoroute Blanche fut ouverte en 1973, elle fête donc ses 50 ans cette année.
les premiers coups de pelle de l’Autoroute Blanche ont eu lieu en 1971 pour la création de la section entre Genève-Vallard et Bonneville.
« Nos équipes mettent un point d’honneur à conserver un niveau de service, à la hauteur des attentes de nos clients. Depuis 50 ans, tous nos efforts sont mobilisés pour maintenir cet engagement. L’Autoroute Blanche accompagne les conducteurs dans leurs vies depuis un demi-siècle. Elle leur a permis en particulier de s’ouvrir à une plus grande mobilité, de trouver du travail plus loin, de circuler facilement et en sécurité dans un territoire montagneux.
Aujourd’hui, elle continue de les accompagner dans les mutations sociétales avec une approche résolument moderne, en répondant aux nouvelles attentes de mobilité, et ce toujours dans l’objectif de rendre service. L’Autoroute Blanche a permis de s’ouvrir vers les autres et vers les territoires, d’être plus libre de ses mouvements. Nous voulons conserver cette mobilité, mais dans un cadre nouveau, qui répond aux exigences environnementales de notre époque, en réduisant le plus possible notre impact et en développant par exemple le covoiturage et les motorisations décarbonées. Nous accompagnons également les véloroutes. ATMB a toujours eu la volonté d’offrir le meilleur service possible à ses conducteurs en s’adaptant à leur mobilité au fil du temps, et en gardant un lien privilégiés avec les territoires traversés », confie Erwan Le Bris, directeur général d’Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc.
Un chantier titanesque lancé en 1971
La construction de l’A40 avait pour but de désenclaver les vallées alpines et permettre un meilleur accès au tunnel du Mont-Blanc. Ce chantier titanesque a demandé aux architectes et aux ingénieurs de parvenir à dompter le relief alpin. Pour comprendre l’Autoroute Blanche d’aujourd’hui, il faut se replonger dans le passé. Le 29 mars 1968, le Messager écrivait dans ses colonnes : « des pourparlers sont engagés avec la Suisse à propos de la Route Blanche. Un projet élaboré à Paris laisse à penser que l'on pourrait gagner 5 à 10 ans sur sa réalisation si, au lieu d'une route, on faisait une autoroute à péage ». En 1968, trois ans après l’inauguration du tunnel du Mont-Blanc par Charles de Gaulle et Giuseppe Saragat, l’État français décide la construction de l’Autoroute Blanche.
Une première section ouverte en 1973
Cinq ans après l’accord de principe donné par l’État français en 1968, la section entre Genève-la douane de Vallard à Gaillard et Bonneville ouvre enfin à la circulation le 28 juillet 1973. C’est un grand moment dans l’Histoire des mobilités de notre territoire. L’ouverture de cette section marque l’entrée de la vallée de l’Arve dans une nouvelle ère. Il est d’ailleurs à noter que c’est sur cette même portion, au niveau de la douane de Gaillard, qu’est née la première voie de covoiturage autoroutière de France, en 2018, une voie transfrontalière qui plus est !
L’Autoroute Blanche ne s’est bien sûr pas arrêtée à Bonneville. En 1974, elle est prolongée jusqu’à Cluses, et, l’année suivante la barrière de péage de Cluses et le tronçon Cluses-Sallanches ouvrent. En 1975, STMB ((Société du tunnel du Mont-Blanc, devenue ATMB en 1996) innove en ouvrant le 1er centre d’exploitation des « hommes en jaune », à Bonneville. L’année suivante, c’est au tour de la section Sallanches-Le Fayet d’être inaugurée, en présence de Jacques Chirac et d’Edouard Balladur.
1982, une année riche
L’année 1981 marque la création du péage de Bonneville et le raccordement de l’A40 avec le réseau AREA pour s’ouvrir sur Lyon. Et l’année suivante, une section de 50 km est ajoutée au réseau pour relier Bellegarde à Annemasse. 1982 est une année particulièrement riche pour STMB, qui ouvre également le tunnel du Vuache après 3 ans de travaux, et créé un franchissement du Rhône grâce au viaduc de Bellegarde qui comporte 26 piliers de 10 à 47 mètres de haut. 1982 marque également l’ouverture du 2ème centre d’exploitation des « hommes en jaune » à Eloise, et la création de trois échangeurs à Scionzier, Saint-Julien et Gaillard. La mise en service définitive de l’A40, avec l’ensemble des sections connues aujourd’hui intervient en 1990. En 1991, l’A40 se modernise dans le secteur du Genevois français avec la mise en service de l’autoroute de Bardonnex vers la Suisse, et d’un nouvel échangeur pour le parc d’affaires d’Archamps.
2010, une année charnière pour ATMB
Jusqu’en 2010, la section qui relie Passy-Le Fayet au tunnel du Mont-Blanc, dans la vallée de Chamonix est gérée directement par l’Etat. La route nationale 205 (aussi appelée Route Blanche), qui prolonge l’A40 jusqu’au tunnel du Mont-Blanc est confiée par l’État à ATMB en 2010. Dès lors, la concession autoroutière ATMB assure la gestion de la totalité de l’itinéraire entre Valserhône et le Tunnel du Mont-Blanc, en incluant cette « Route Blanche ».
« C’est un moment clef, qui nous a permis d’offrir la même qualité de voyage de Bellegarde jusqu’à Chamonix. On a voulu donner à cet axe des exigences à la hauteur de celles de l’Autoroute Blanche, pour que le voyage entre Bellegarde, Chamonix et le tunnel du Mont-Blanc soit le plus sécuritaire possible », Erwan le Bris. Cette route atypique longue de 20 km et ancrée dans la montagne, a bénéficié de 40 millions d’euros d’investissements depuis depuis 2010. La majeure partie de ces investissements s’est concentrée autour du Viaduc des Egratz. Cet ouvrage exceptionnel fut construit entre 1977 et 1981. Il a permis de dédoubler l’ancienne route construite à flanc de montagne. Le viaduc, long de 2.275 mètres, permet de franchir un dénivelé d’environ 200 mètres. À hauteur du hameau de Chedde, après avoir dépassé la centrale électrique de Passy, le viaduc des Egratz s’éleve jusqu’à 68 mètres de haut. Cet ouvrage particulièrement remarquable, est inauguré en 1981 par François Mitterand, et ouvert à la circulation début 1982. Une fois l’exploitation de la Route Blanche confiée à ATMB, d’importants travaux sont réalisés.
Entre 2015 et 2022, les travaux se sont concentrent sur la casquette, le viaduc et les encorbellements des Egratz. Plus récemment entre 2022 et 2025, la concession autoroutière continue d’investir pour maintenir ses exigences de sécurité au niveau de l’encorbellement du défilé Sainte-Marie. Au delà de ces investissements majeurs, ce sont aussi des travaux de prévention permanents et de mise à niveau importants qui ont été réalisés sur ces 20 km : dispositifs de retenue, panneaux dynamiques de signalisation, amélioration de la sécurité des tunnels du Chatelard et des Chavants, écrans anti bruits…
Depuis la création de la première section de l’Autoroute Blanche, il y a 50 ans, ATMB ne cesse d’innover, pour répondre au plus près des attentes de ses conducteurs. La concession autoroutière s’engage également pour réduire son empreinte environnementale, que ce soit par exemple en facilitant le covoiturage, ou en valorisant ses clients détenteurs d’un véhicule électrique. En 50 ans, ATMB a su s’adapter pour rester en phase avec les évolutions sociétales et les besoins des conducteurs de l’Autoroute Blanche et garantir le meilleur niveau de service possible.
Pour tout savoir sur votre concession autoroutière, rendez-vous sur le site internet d’ATMB à l’adresse https://www.atmb.com/
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