RN7 LE CANET DE MEYREUIL 1959"L'Auberge Provençale" sur la RN7 à l'entrée du Canet en arrivant d'Aix, juste avant la bifurcation RN7 Nice / RN96 Aubagne. Tracé de la RN7 modifié lors de la construction de l'A8 et du demi-échangeur du Canet en 1972, impliquant un abandon de cette portion très fréquentée désormais mise en impasse.
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=23/25/ydfs.jpgARTICLE DE "LA PROVENCE" 14/08/2016 (EXTRAIT)"Et la Nationale 7 devint une impasse au Canet-de-Meyreuil""(...) Autrefois, a confié l'ancienne propriétaire des lieux dans les années 30, c'était un hôtel, avec les chambres à l'étage. Et avec les premiers congés payés, c'était l'affluence, tellement, que le soir, on poussait les tables de la salle de restaurant, pour installer des matelas à même le sol afin que les vacanciers puissent prendre un répit avant de retourner à la route. Malgré le four à bois. Le dimanche après-midi, on venait y danser et on imagine combien de couples se sont ainsi formés, le long de la nationale 7...
Combien de morts, aussi, elle a causé. Le croisement un peu plus haut, vers Le Canet, était singulièrement accidentogène et pourtant, témoigne un ancien, quand la circulation le permettait, les gens du coin disputaient, à l'occasion, une partie de boules sur la voie, quitte à arrêter les camions et autos...
Le voilà, ce croisement si dangereux. Quand on prolonge le "sentier" de l'Auberge Provençale vers Le Canet, toujours en longeant la départementale 7 actuelle, on trouve un petit lot de maisons, avec les façades couvertes d'anciennes publicités -"Pikina aux vins de France par Picon et Cie", "Valentine la belle peinture", "Igol, lubrifiants"... Une borne de pierre toute simple matérialise la route qui partait, d'un côté, vers Nice, de l'autre vers Toulon. Elle est surplombée de panneaux de signalisation routière fort malheureux. Les routes sont devenues vers 1972 impasse de Provence et impasse du Canet : au bout, elles ont été bouchées et sont devenues voies sans issue, surmontées, depuis quelques années, de murs antibruit. Paule vit là, dans la maison qui était celle de ses grands-parents, elle-même vivait à côté avec ses propres parents. Petite, elle voyait le défilé des voitures, les bouchons incessants, quasiment au pied des maisons de village. "C'était infernal. Dans les années 50, ils ont mis le stop au croisement, tellement il y avait des accidents. J'étais traumatisée par certains d'entre eux. C'est qu'à l'époque, il y avait des platanes tout le long, tout le long". Désormais ici, le hameau est juste oublié du monde entier..."
La borne de la bifurcation RN7/RN96 toujours présente en 2022 :
https://goo.gl/maps/Tz7FfCdnN4Qxprf4A