Enver a écrit:nanar a écrit:Magnum a écrit:nanar a écrit:Le tram (pardon, le métro) est à 300 mètres, mais réaliser une "virgule" ne semble pas trop difficile.
Dévier la ligne de tramway à ce niveau risque de ne pas être pertinent étant donné les aménagements existants à ce niveau : viaduc et trémies (dont une station) empêchant de faire des décrochés. À mon sens la ville s'est piégée toute seule avec les contraintes qu'induisent ces dénivellations. Actuellement le site de l'ex-future gare est desservi par un site propre de bus vers la rive droite consécutif aux aménagements de la ligne 7 mais ça risque évidemment de ne pas être suffisant.
Sinon on décroche la branche Technopôle pour en faire une ligne indépendante passant par la rue de Sotteville, rue Pierre Mac Orlan (actuellement piétonne) pour pouvoir négocier des courbes acceptables, rue Lafayette et qui remonte jusqu'au Boulingrin via l'Hôtel de Ville. Sans oublier la tramification du T1 qui relierait cette gare à Mont-St-Aignan directement (c'est beau de rêver). Néanmoins on réduit l'utilisation du tunnel rive droite, ce serait bête après ce qu'il nous a coûté
Une branche (ou boucle), amorcée sur les portions où les rails sont en surface (au croisement du quai ou entre les stations Clémenceau et St Sever). Il y a plus difficile comme configuration.
Ce que l'on évoquait il y a quelque temps (proposition de l'ancien maire Pierre Albertini en 2006, notamment), c'était une sorte de boucle prolongeant la ligne du "métro" actuelle : Boulingrin - CHU - boulevard Gambetta - nouvelle gare (par le pont Corneille ou, soyons fous, par de nouveaux ponts via l'île Lacroix) - et retour par les quais rive gauche (plus simple que le cours Clemenceau qui aboutit en effet sur une station souterraine) (Albertini avait aussi évoqué un prolongement vers le quartier Grammont un peu plus loin au sud-est, mais c'est de la science-fiction).
Yvon Robert (père du "métro" au début des années 1990, à nouveau responsable des transports à l'Agglo de Rouen de 2008 à 2014, maire de Rouen de 1995 à 2001 et depuis 2012) était plutôt circonspect, attendant surtout que la gare se concrétise... Je ne sais pas ce qu'il en pense maintenant. Mais maintenant que l'emplacement de ladite gare est décidé, on va pouvoir songer à envisager sa desserte ! Mais ça va coûter un paquet de dizaines de millions d'euros, sans parler du bon milliard pour la gare elle-même et le tunnel sous la Seine qui suit. Enfin... on peut toujours lancer une étude !
Cinq millions d’euros pour les stations du métro rouennais
Publié le 19/02/2015 á 22H57
Transport. Un chantier important a été voté par la Métropole : la rénovation des stations de métro. Presque deux ans de travaux et un chèque de 5,2 M €. Les perturbations seront « réduites au maximum ».
Cinq millions d’euros pour les stations du métro rouennais
Il s’agit du premier programme de rénovation complet depuis la création du métro (photo Jean-Marie Thuillier)
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Pour donner un ordre de grandeur, la réparation du pont Mathilde a coûté 8 M€. C’est dire si les 5,20 M€ votés par le conseil de la Métropole, lundi 9 février, pour des travaux dans les stations du métro représentent une somme. Depuis l’inauguration du métro il y a vingt ans, c’est la première fois qu’un programme de rénovation « complet » et « à cette échelle » va être engagé.
Pas de révolution, sauf peut-être à la station Palais de justice, où la métropole a prévu de reprendre les verrières. « Le choix n’est pas fait, de les reprendre telles quelles ou de les supprimer, concède Frédéric Sanchez, président de la Métropole. Leur entretien est compliqué. »
La fin des travaux prévue fin 2017
Sinon, ce sera avant tout des travaux d’entretien, en conservant les aménagements à l’identique. Un bon coup de propre en somme : rénovation des escaliers, des ascenseurs, de l’éclairage, de la signalétique, un coup de peinture, de la petite maçonnerie, la remise à plat des éléments de sécurité. Selon l’élu, depuis vingt ans que le métro existe, « il y a beaucoup de travail ».
Un engagement nécessaire, d’après lui, pour préserver « les conditions d’accueil des usagers » compte tenu du « niveau d’usage important » du métro (lire par ailleurs).
À propos des inévitables perturbations, « sans pouvoir les annuler, nous ferons tout pour les réduire au maximum. De nombreux travaux seront réalisés de nuit. » La volonté d’atténuer les désagréments explique aussi la durée relativement longue des chantiers. Premier coup de balai au « premier semestre 2016 » pour un objectif de fin de chantier à « fin 2017 ». L’appel d’offres à marché public doit désigner un maître d’œuvre en juin prochain.
Dans le détail, les cinq stations enterrées (Gare rue Verte, Palais de justice, Théâtre des arts, Joffre-Mutualité et le tunnel Beauvoisine), ainsi que les trémies Europe et Rondeaux, et le viaduc Saint-Sever sont concernés par ces travaux.
La station Saint-Sever, elle, avait été refaite il y a trois ans pour pouvoir accueillir les nouvelles rames de métro. Le coût était identique : 5,2 M€.
De 2010 à 2013, un important programme de remplacement et réfection des rails avait été réalisé par la Sometrar (société du métro de l’Agglomération rouennaise), à hauteur de 15 M€, et financé par la Crea.
A Rouen, concertation sur la ligne T4 : première réunion publique ce lundi 13 avril
Réunion. Ce soir, à la Halle aux toiles, partisans et opposants à la future ligne T4 sont invités à échanger leurs points de vue dans le cadre de la concertation publique. L’occasion d’aller plus loin sur le sujet.
A Rouen, concertation sur la ligne T4 : première réunion publique ce lundi 13 avril
La concertation publique sur la ligne T4 est aussi l’occasion de relancer la débat sur la place des transports en commun dans l’hyper-centre rouennais (photo Stéphanie Péron)
La première réunion publique consacrée à la ligne T4, qui doit relier à l’horizon 2018, la place du Boulingrin au Zénith, se tient ce soir à la Halle aux toiles... rive droite. Un hasard du calendrier certainement, mais pas seulement. Car si la future ligne de bus en site propre, un investissement autour de 88 M€, fait causer, ce n’est pas pour les 2/3 de son parcours et ses dix stations, entre l’avenue Jean-Rondeaux et son terminus au sud de la Seine. Non.
Une fois encore, la question sous-jacente, c’est bien le partage de la voirie dans le centre-ville rouennais, entre la place Beauvoisine et le boulevard des Belges. « On veut chasser la voiture du centre-ville », argumente les uns. « On va tuer le commerce », renchérissent les autres. Quant aux défenseurs des modes de déplacements doux, ils regrettent déjà que la Métropole n’ait pas eu plus d’ambition sur le sujet. « L’importance du trafic arrivant sur les boulevards a poussé la Métropole à choisir de maintenir deux voies de circulation dans chaque sens ; or pour un aménagement optimal et apaisant, il aurait fallu ne maintenir qu’une seule voie de circulation dans chaque sens. L’aménagement de la ligne T4 aurait dû être l’occasion de requalifier ce boulevard, assimilable aujourd’hui à une véritable autoroute urbaine », regrettent déjà les élus Verts, qui seront présents ce soir pour défendre leur point de vue.
Le comité pour les transports en commun (CPTC) dans la métropole rouennaise veut lui aussi que la Métropole, à l’instar des Fingers de M. Cadbury, fasse une ligne de bus en site propre un petit peu plus longue : « le CPTC souhaite élever encore l’ambition du projet T4 en le prolongeant tant au nord, vers le CHRU [Charles-Nicolle, NDLR] qu’au sud vers le Technopole », indique dans un communiqué Jean-Paul Camberlin, le secrétaire de l’association. Une option encore en réflexion du côté de la Métropole qui ne ferme pas la porte à de tels aménagements.
La place des transports en commun
La concertation sur la future ligne T4, lancée tout dernièrement et qui se déroule jusqu’au 29 avril prochain, est finalement l’occasion de réfléchir à nouveau à la place des transports en commun dans l’hyper-centre rouennais. Un débat « enterré » en même temps que le métro sur la rive droite. Relancé avec l’arrivée de Teor à la fin des années 90, sans finalement être tranché en faisant cohabiter bon an mal an, bus et voiture, notamment rue du Général-Leclerc et Alsace-Lorraine. Et sans régler la question du « plateau piétonnier » de la rive droite où encore aujourd’hui automobilistes et piétons cohabitent, à coups de regards de travers le week-end, dans les rues du centre-ville.
Une remarque de l’ancien élu municipale écologiste, Guillaume Grima, lancé lors d’une de ces dernières interventions au conseil municipal revient alors en mémoire : « À force de vouloir ménager tout le monde, à force de ne pas choisir, on ne satisfait personne... »
La ligne T4 échappera-t-elle à cette malédiction ? La réunion publique de ce soir peut être un premier élément de réponse.
Transports en commun : la Crea dévoile son projet colossal d'Arc Nord-Sud[/size]
En 2017 ou 2018, l'ANS, pour "Arc Nord-Sud", verra le jour dans l'agglomération rouennaise. Il s'agit d'une nouvelle ligne de bus en site propre, de type Teor, qui empruntera les boulevards de Rouen.
Le projet est colossal : la Crea ambitionne de tracer 8,5 kilomètres de voies réservées, pour un coût estimé entre 75 et 98 millions d'euros, à l'horizon 2017-2018. Si le projet doit encore être précisé dans les détails d'ici 2014-2015, on sait déjà que cet Arc Nord-Sud partira de la place du Boulingrin ou Beauvoisine et rejoindra le rond-point des Bruyères sur la rive gauche, ou le Zénith (télécharger le plan ci-dessous au format PDF).
Comme son nom l'indique, il formera un arc vers l'est, afin de desservir le futur éco-quartier Flaubert, mais aussi la place des Chartreux, qui s'apprête à changer de visage ou encore l'hippodrome des Bruyères, que la Crea projette de transformer en parc urbain "écologique".
Mais c'est surtout son tracé à Rouen rive droite qui risque de provoquer des débats intenses. Car la création d'un site propre à deux fois une voie sur les boulevards et le Pont Guillaume-le-Conquérant réduira d'autant les files de circulation pour les voitures.
Les habitants seront consultés
"Dans les 10 ans à venir, l'idée est de passer d'un dispositif de transports en commun en étoile centralisé au Théâtre des Arts à un maillage nord-sud et est-ouest", explique Frédéric Sanchez, le président de la Crea. Dans cette logique, une ligne est-ouest verra très probablement le jour entre la future gare SNCF Saint-Sever et l'éco-quartier Flaubert, avec une liaison possible vers le Mont Riboudet via le Pont Flaubert... La Crea n'exclut pas ici de choisir la solution du tram. De la même manière, la Ville de Rouen et la Crea aimeraient bien voir dans les années à venir des lignes de bus en site propre sur les quais hauts rive droite.
Pendant ce temps-là, les techniciens de la communauté d'agglomération ont sorti leurs calculettes. L'Arc Nord-Sud touchera 150.000 habitants et pourrait transporter jusqu'à 20.000 voyageurs par jour, l'équivalent des lignes Teor existantes. "Parallèlement, il faudra bien sûr mener une politique ambitieuse de développement des parkings relais", précise Frédéric Sanchez.
Les travaux de l'ANS pourraient débuter en 2016. D'ici là, trois réunions publiques sont organisées en avril : le 8 avril à 18h à l'espace Guillaume-le-Conquérant de Bois-Guillaume-Bihorel, le 12 avril à L'Astrolabe de Petit-Quevilly (18h) et le 22 avril à l'Hôtel de Ville de Rouen (18h). L'enquête et la déclaration d'utilité publique sont prévues pour 2015.
Thomas Blachère
Enver a écrit:Il y aura du guidage optique sur la T4, comme sur Teor...
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