vivelescartes a écrit:Les travaux de déviations de réseaux sont les mêmes pour un tram sur pneus ou sur fer, le gabarit du Translohr est le même que celui du tram d'Orléans; les coûts d'exploitation sont plus élevés pour un tram sur pneus que pour un tram fer et, cerise sur le gâteau, il n'y a aucune raison de faire des aménagements de façade à façade différents puisque nous sommes dans du tram "à la française".
Monsieur Lohr doit bien aider les élus du Bas Rhin. Dans la grande distribution, ça s'appelle des marges arrières.
iledefrance.fr a écrit:La ligne Garges-Sarcelles - Saint-Denis s’inscrit, sur une large portion au sud et une
plus courte à l’extrême nord de son tracé, dans un tissu urbain très dense, resserré.
Ces données physiques confèrent un net avantage, en termes de performance d’insertion
dans un tel milieu, au tramway guidé sur pneus. L’emprise de sa plateforme (au
minimum 20 % plus étroite) comme son gabarit routier s’y inscrivent mieux que ceux,
aux normes ferroviaires, de son homologue rail. .
http://www.iledefrance.fr/uploads/tx_base/TramwayT5.pdf
La technique des arguments croisés, utilisée en générale par les escrocs, est employée :
Strasbourg CTS : " à Paris la RATP est très satisfaite de cette technologie et ils construisent deux lignes "
à Paris , on utilise la même argumentation, Strasbourg servant de référence...l
joe57in67 a écrit:Le Conseil Municipal de Kehl a voté hier soir sa participation à l'extension de la ligne D jusqu'à la gare en 2015, en dans une seconde phase jusqu'à la mairie en 2017.
AFP a écrit:La bataille du tramway sur pneus enflamme Strasbourg
STRASBOURG (AFP) - La Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) a lancé un projet de tramway sur pneus qui alimente une vive polémique, ses adversaires l'accusant d'avoir choisi sans véritable concertation un mode de transport dont rien ne démontrerait qu'il soit le plus adapté.
La concertation publique sur la nouvelle ligne, ouverte le 15 novembre, s'est achevée le 28 décembre. Une délibération pour l'ouverture d'un appel à projets devrait être soumise fin mars ou début avril au vote des conseillers communautaires.
Le projet de la mairie, qui a repris une proposition de la Compagnie de transports strasbourgeois (CTS), vise à relier au centre-ville de Strasbourg les communes de Vendenheim, au nord, et Wolfisheim, à l'ouest.
La CTS, qui travaillait sur un projet de bus à haut niveau de service (BHNS) sur l'axe nord, a finalement préféré un tram sur pneus, mieux adapté selon elle à l'étroitesse de la voirie. Cette solution permet aussi de se dispenser de coûteux travaux d'aménagement d'un tunnel sous la gare.
Le document publié par la CUS dans le cadre de la concertation publique fait sans ambiguïté la promotion des propositions de la CTS. "La création de la première ligne de tram sur pneus (...) représente un vaste projet d'agglomération qui améliorera les déplacements (de) plus de 110.000 personnes", peut-on y lire.
Evaluant le tram sur pneus, le tram sur fer et le BHNS au regard de trois critères - l'insertion dans la voirie, le coût et la capacité -, les auteurs de ce texte concluent que le tram sur pneus est "le choix le plus pertinent dans ces secteurs de l'agglomération" strasbourgeoise.
Cette assertion est vigoureusement contestée par des associations d'usagers, des élus et des professionnels des transports, qui ont tiré à boulets rouges sur le projet, et proposé des solutions alternatives reposant sur le tram sur fer.
Les contempteurs du tram sur pneus remettent en cause, chiffres à l'appui, son caractère prétendument économique. Ils mettent en avant la cherté des rames, ainsi que des coûts d'exploitation et de maintenance élevés. Ils redoutent que ce choix rende la CTS captive d'un seul constructeur, le groupe alsacien Translohr, l'autre fabricant de trams sur pneus Bombardier ayant jeté l'éponge.
Ils émettent aussi des doutes quant à la fiabilité du matériel, rappelant les incidents et pannes qui ont accompagné la mise en place du Translohr à Clermont-Ferrand.
L'ancienne maire de Strasbourg Fabienne Keller (UMP) a regretté que ce nouveau mode de transport, incompatible avec le tram sur fer déjà en service, rompe avec la logique de maillage du réseau mise en oeuvre par les municipalités successives.
L'adjointe Chantal Augé, élue de la société civile sur la liste du maire socialiste Roland Ries, a critiqué un projet "sorti du chapeau", qui ne figurait pas dans le Schéma directeur des transports collectifs 2025, et mis sur la table sans toute l'information nécessaire.
Elue du groupe UMP, Nouveau Centre et Indépendants, Anne Schumann a dénoncé pour sa part une "mascarade de concertation", conduite alors que le projet est déjà "bouclé" sans que soient communiquées les "études techniques et juridiques" fondant le choix d'un tram sur pneus.
Comme d'autres, elle soupçonne que la CUS privilégie cette option pour soutenir une entreprise située aux portes de l'agglomération strasbourgeoise.
Interrogé par l'AFP, le président de la CUS, Jacques Bigot (PS), a assuré que "toutes les options restent ouvertes". Il a souligné que d'autres entreprises que la CTS pourraient être candidates à l'appel à projets.
Les travaux devront en tout cas commencer au plus tard fin 2013, si la CUS veut bénéficier d'une subvention de 17,4 millions d'euros promise à cette condition par l'Etat, dans le cadre du deuxième appel à projets du Grenelle de l'environnement.
© 2012 AFP
Rue89 Strasbourg a écrit:Une étude conforte le tram sur fer vers Koenigshoffen
L’étude tant réclamée par les opposants au tramway sur pneus pour la nouvelle ligne devant relier Koenigshoffen et Schiltigheim-ouest au centre-ville a fini par sortir. Elle confirme la faisabilité d’un tramway sur fer à Koenigshoffen mais ne prend pas en compte la moitié nord de la ligne, et repose sur l’hypothèse d’un tunnel loin d’être construit.
Le conseiller d’opposition Jean-Emmanuel Robert a réussi un joli coup. Samedi 11 février, il a proposé sur son blog à qui le désirait de lui envoyer une étude du cabinet TTK sur la faisabilité du tramway à Koenigshoffen. Cette étude de TTK était devenue une arlésienne du dossier de la nouvelle ligne de tram devant relier l’ouest (Koenigshoffen, Wolfisheim) et le nord de l’agglomération (Schiltigheim-ouest) au centre-ville depuis qu’il est question de préférer le tramway sur pneus pour cette ligne.
Des associations de riverains, comme « Pour le tram-fer à Koenigshoffen« , aux élus d’opposition, en passant par des groupes militants, tout un petit monde d’opposants avait fait de cette étude la clé de voûte de leur combat, car, pensent-ils, cette étude valide la possibilité d’un tram sur fer à Koenigshoffen. Et surtout, l’exécutif strasbourgeois gardait cette étude confidentielle, ce qui évidemment ne pouvait qu’alimenter les rumeurs sur son contenu et sur la gêne qu’elle pourrait occasionner pour l’équipe municipal.
Alors cette étude, la voici (merci Jean-Emmanuel Robert):
Pour Pierre Ozenne, du collectif « Pour un tram fer à Koenigshoffen », l’étude conforte toutes leurs demandes:
« L’étude TTK montre clairement que le tramway sur fer à Koenigshoffen est possible. Et qu’il est même bien dimensionné, compte-tenu de la population desservie et de son augmentation prévisible puisque l’étude mentionne 200 passagers par voiture en heures de pointe (une rame du tramway sur fer peut embarquer 300 personnes).
Cette étude confirme notre « expertise d’usage »: nous sommes convaincus que si la Ville s’obstine dans le choix du tramway sur pneus (TSP), nous arriverons à une situation de saturation. »
Jean-Emmanuel Robert en rajoute une couche sur son blog:
« L’étude TTK prend en considération la contrainte du tunnel en étudiant précisément plusieurs scénarii dont un qui verrait la ligne C être prolongée via les boulevards de Metz et Nancy avant de rejoindre la route de Romains par la rue de Koenigshoffen. »
Du côté de la Ville, le cabinet du maire se retranche derrière une position de principe:
« Cette étude avait été commandée dans le cadre de l’extension de la ligne F en tram-train, avec l’idée de creuser un tunnel passant sous la gare pour relier les réseaux urbains et Sncf. Dans la mesure où le creusement de ce tunnel a été reporté, on parle de 2018, cette étude est devenue obsolète, c’est pourquoi nous ne l’avons pas diffusée et nous ne la commentons pas. Nous avons choisi de ne pas restés bloqués devant la gare et de relier l’ouest et le nord de l’agglomération avant le percement de ce tunnel, l’étude de TTK est donc maintenant derrière nous. »
En réalité, que dit cette étude ?
D’abord, l’étude de TTK prend bien comme hypothèse principale que le tunnel sous la gare sera percé et que la ligne de tram l’utilisera. L’étude mentionne certes deux autres hypothèses: un passage par la rue des Remparts (bonne chance!) et un autre par les boulevards de Metz et Nancy (p.35). Mais dans les quatre variantes de trajets proposées au final, le passage par les boulevards n’est mentionné qu’à titre informatif.
Le point le plus délicat de toutes façons sera la collaboration du tramway avec un autre mode de déplacement prévu lui aussi en 2014, le bus express devant relier Strasbourg à Wasselonne, dont le petit nom est TSPO (Transport en site propre pour l’ouest) et qui entend bien, lui, passer par les boulevards… L’étude TTK propose plusieurs solutions pour partager la voirie entre le tram et ce bus d’un nouveau genre, dont des stations qui permettraient au bus de doubler le tram. Mais là encore, ces aménagements sont possibles route des Romains, pas sur les boulevards du quartier gare.
Bien évidemment, l’étude ne s’intéresse qu’au développement vers l’ouest du réseau de tram. Elle n’intègre pas dans ses paramètres les contraintes liées à la partie nord de la nouvelle voulue par la CUS, et notamment pas le petit tour de manège prévu autour des Halles.
Au final, cette étude ne change guère l’équation du débat. Certes, un tram sur fer est possible à Koenigshoffen mais sûrement pas sur toute une ligne qui devrait relier le nord et l’ouest. Quant au ressenti des opposants au tram sur pneu, qui ont l’impression de se voir dotés d’un “sous-tram”, l’étude ne dit rien sur ce sujet.
20 minutes a écrit:Le tramway entame sa ruée vers l'est
Transports La ligne D sera prolongée jusqu'à Kehl et franchira le Rhin sur un nouveau pont
Quatre stations, 2 720 mètres de long, un temps de parcours compris entre 8 et 12 minutes, trois ans de travaux et un budget de 87 millions d'euros... la prolongation de la ligne D du tramway vers la ville allemande de Kehl prend peu à peu forme.
Soumis lundi prochain au vote du conseil municipal, l'avant-projet et ses caractéristiques techniques et financières ont été détaillés hier. Première indication, le tracé présenté en octobre est confirmé. De son terminus actuel situé avenue Aristide-Briand, le tram se dirigera vers le nord-est de la ville, direction le Port-du-Rhin, en desservant les quartiers de la Citadelle, Starlette et Coopérative. « L'objectif dans ce secteur est de créer un maillage important en appui des réseaux de bus et des pistes cyclables », confie Gilles Brochard, le chef du service transports à la CUS.
Un protocole d'accord signé en mars
L'arrivée en gare de Kehl ne sera pas de tout repos. Le tram devra franchir le bassin Vauban et le Rhin. Deux ouvrages d'art sont prévus à la construction. Le plus impressionnant sera bâti au-dessus du fleuve, à proximité immédiate des ponts de l'Europe et du Rhin. D'après les études présentées hier, il serait question d'un « ouvrage à poutres latérales, constitué de deux travées avec une pile implantée au milieu du fleuve ». Place y sera faite aux déplacements doux avec une plate-forme spécialement adaptée, pouvant être empruntée par les cyclistes et les piétons. Si le calendrier des travaux n'a pas évolué (de mars 2013 à fin 2015), un protocole d'accord sur le projet va être signé le mois prochain entre les représentants de la CUS et ceux de Kehl.
Le tram D, épine dorsale du futur quartier des deux-rives
L'extension de la ligne D desservira en son cœur le futur quartier des Deux-Rives, dont la phase opérationnelle du projet va être lancée. Une Société publique locale va être créée pour piloter le programme d'urbanisation de 250 ha.
AFP a écrit:Enquête sur le maire de Strasbourg
Le maire (PS) de Strasbourg, Roland Ries, est visé par une information judiciaire pour "favoritisme" dans le cadre d'un contrat passé avec le groupe français Lohr pour la construction d'un tramway au Mali, a annoncé hier Mediapart. Selon le site en ligne, une information judiciaire a été ouverte en octobre 2010 pour favoritisme et recel de favoritisme. Le dossier, dépaysé à Nancy, est conduit par la juge d'instruction Mireille Maubert-Loeffella.
Roland Ries, membre de l'équipe de campagne du candidat du Parti socialiste à la présidentielle François Hollande, n'a pas encore été entendu, selon Mediapart. Dans un communiqué, il s'est dit "totalement serein sur les suites. Le bon sens qui a prévalu pour faire avancer ce dossier l'emportera". Mais la police judiciaire de Strasbourg a déjà "recueilli plusieurs témoignages gênants pour l'édile", indique le site.
Construction de deux lignes de tramway à Bamako
En août 2011, le groupe français Lohr basé à Duppigheim (Bas-Rhin), avait confirmé qu'il participait à la construction de deux lignes de tramway à Bamako (réseau et rames), pour un investissement de 100 millions d'euros. En 2008, le président malien Amadou Toumani Touré avait visité le siège de Lohr, leader mondial dans la conception et la réalisation de systèmes de transports. La mairie de Strasbourg avait alors proposé de financer à hauteur de 50.000 euros les études préliminaires.
Selon Mediapart, Roland Ries et son directeur de cabinet auraient sollicité "directement trois entreprises locales qu'ils connaissent bien (...) le tout sans mise en concurrence". Or, selon le site citant le règlement de la Ville de Strasbourg, "pour les marchés publics d'un montant supérieur à 4.000 euros, il est nécessaire de demander au moins trois devis différents".
Révélée par l'ex-directeur général des services
Mais pour Roland Ries, "nous avons préféré que la Ville de Strasbourg assume la dépense elle-même" car, explique-t-il, "Strasbourg était parfaitement placée pour piloter ces études pour le compte et à la demande de Bamako".
L'affaire aurait été révélée par l'ex-directeur général des services de la mairie, Bernard Debry, licencié en avril 2010 après avoir selon Mediapart averti le maire sur le "risque pénal" de ces études.
20 Minutes a écrit:La bataille du rail et du pneu
Transports Des habitants plébiscitent un tram fer pour l'ouest de la CUS
«Le quartier de Kœnigshoffen est mal desservi par les transports. C'est sans arrêt la cohue le matin dans le bus pour aller travailler. On attend donc le tram avec impatience. Après, qu'il soit à pneus ou sur rails, c'est pareil. » Pour Bernard, 48 ans, croisé mardi sur la route des Romains, l'arrivée du tramway ne pourra être que bénéfique pour l'ouest strasbourgeois. Sur pneus ou sur rails, son mode de déplacement fait pourtant aujourd'hui débat. Des habitants du quartier, regroupés en collectif, réclament un « tram fer » comme sur l'ensemble du réseau. « Pourquoi Kœnigshoffen aurait-il un tram sur pneus alors que toutes les prolongations de lignes, actuellement réalisées à Illkirch, Hautepierre et Port-du-Rhin, sont sur rails ? On aimerait comprendre », explique Pierre Ozenne, membre du collectif.
« Le tram sur pneus n'est pas fiable »
Selon lui, tout est réuni dans le quartier pour accueillir une extension de ligne. « Pourquoi pas le tram C dont le terminus est un cul-de-sac à la gare de Strasbourg ? Il pourrait très bien être prolongé jusqu'à Wolfisheim », souligne-t-il. Largeur des voiries, vitesse et capacité des rames, coût de maintenance et d'exploitation, Pierre Ozenne a comparé les deux versions. Et il n'en démord pas : « Le tram sur pneus est une gabegie. Ce système n'est pas fiable, il peut être dangereux avec des risques de déraillement alors que le tram fer a fait ses preuves. » « J'ai le sentiment qu'on continue d'isoler le faubourg, regrette Gisèle Ranger, membre du collectif et habitante de Kœnigshoffen. Pourquoi notre quartier ne serait-il pas relié au reste du réseau alors que Hautepierre ou Montagne Verte le seront bientôt ? » Craignant que le projet sur pneus ne « passe en force », le collectif dit vouloir peser dans le choix de la version et du tracé. « Si la solution du tram sur pneus est choisie, on entrera en phase contentieuse », prévient Pierre Ozenne.
« La version du tram n'a pas encore été choisie »
Jacques Bigot, le président PS de la CUS, a déclaré mardi que « rien n'était encore fait ». « La version fer ou sur pneus n'a pas encore été choisie. On attend le conseil de la CUS du 29 juin pour faire le bilan de la concertation et avoir des informations complémentaires sur les deux projets. » Une réunion sur le tram aura par ailleurs lieu le 20 juin à Eckbolsheim et Wolfisheim.
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