Enver a écrit:Mais c'est "innovant" ..
Enver a écrit:Tiens, je tombe là-dessus ... Ils recommencent à zéro ?
http://votreargent.lexpress.fr/bourse/f ... 59069.htmlL'Express / Votreargent.fr a écrit:
Altran: ses solutions retenues par APTS
Ce nouveau véhicule, au comportement identique à celui d'un tramway classique, suivra un trajet prédéfini, guidé par des aimants placés sur la route.
Grâce à l'utilisation de ces aimants, les itinéraires peuvent être aisément déployés et modifiés, avec une gêne minimale.
Une promesse inespérée de 85 millions d'euros pour nourrir le projet de ligne 1 du tram
L'aide de la Région permettra de réaliser l'extension de la ligne1 de Guesnain (terminus actuel) à Aniche.
Les élus du conseil régional ont pris hier matin une décision historique et cruciale pour le développement du Douaisis : ils ont voté le principe d'une subvention de l'ordre de 85 millions maximum pour la réalisation du projet global de ligne 1 du tram.
1. Le contexte Le projet de ligne 1 du tram est mené en deux phases. La première ligne, entre Douai et Guesnain (11,3 km), a été construite entre 2005 et 2007. La seconde phase concerne la construction d'un petit tronçon de 800 mètres à l'Ouest pour desservir le quartier du Faubourg-de-Béthune, ainsi que l'extension de la ligne vers l'Est, jusqu'à Aniche. Les travaux d'infrastructure de la ligne 1 ont, jusqu'à présent, reçu peu de subventions. Ils ont coûté au Syndicat mixte des transports du douaisis 90 millions d'euros. Or, les financements obtenus jusqu'ici s'élèvent « seulement » à 28 millions d'euros.
2. L'urgence En février, l'État a répondu au SMTD qu'il était prêt à lui accorder une subvention de 8 millions d'euros pour réaliser la prolongation de la ligne 1. L'Europe, elle aussi, a promis une somme équivalente. Le tour de table n'était pas achevé : on attendait avec impatience la réponse du conseil régional, sollicité lui aussi. Or, ces dernières semaines, l'État commençait à s'impatienter et voulait que le SMTD dise rapidement s'il avait l'intention de mener à terme l'extension de la ligne 1, ou pas. Cela a créé une situation d'urgence. Et le président Daniel Percheron a accepté d'accélérer les choses en passant une délibération relative au projet du tram douaisien, hier matin, en commission permanente, sans passer par la commission transports. La méthode a d'ailleurs surpris quelques élus (représentants des Verts et du FN), qui ont décidé de s'abstenir lors du vote.
3. Le vote Hier matin, les élus réunis en commission permanente du conseil régional ont voté deux points importants pour le projet du tram douaisien.
Premièrement, ils ont décidé d'allouer « 4,425 millions d'euros de subvention, soit 50 %, au titre de l'installation du système de guidage immatériel, sous réserve de son homologation par l'agence CERTIFER ». Deuxièmement, ils ont retenu le principe « d'une subvention de l'ordre de 85 millions d'euros maximum », pour la réalisation de l'infrastructure de la ligne 1. Cette aide est accordée pour l'ensemble du projet de la ligne 1 : les 11,3 km de ligne qui ont déjà été réalisés et les 9,8 km d'extension qui doivent être réalisés. Soit un projet d'un coût total de 170 millions d'euros. En somme, la Région a décidé hier de financer à hauteur de 50 % la globalité du projet de la ligne 1.
Une aubaine inespérée ! La subvention est tellement importante qu'elle suffirait, à elle seule, à financer la construction de l'infrastructure de l'extension de la ligne 1. Ces travaux ont en effet été estimés à 80 millions d'euros. À quoi il faut ajouter 27 millions d'euros pour l'achat des véhicules, les coûts informatiques.
4. La fin d'un désaccord ?
L'hiver dernier, des élus de la CAD avaient pris position contre le projet d'extension de la ligne 1 vers Aniche, au motif qu'ils ne voulaient pas faire payer aux habitants de la CAD un projet qui allait bénéficier à l'est du Douaisis, donc aux habitants de Coeur d'Ostrevent. Cette subvention ô combien substantielle du conseil régional permet de rebattre les cartes et d'envisager l'avenir du projet tram beaucoup plus sereinement.
Enver a écrit:Ben il n'y a rien de nouveau ... Il peut suivre les aimants, ou pas, et dans ce cas c'est un bus ...
Enver a écrit:Effectivement . Cela dit, dans l'histoire, Altran est visiblement chargé de faire ce qu'APTS était censé avoir mis au point depuis longtemps... et a vendu à Douai !
vivelescartes a écrit:Enver a écrit:Effectivement . Cela dit, dans l'histoire, Altran est visiblement chargé de faire ce qu'APTS était censé avoir mis au point depuis longtemps... et a vendu à Douai !
Exact, d'autant qu'aujourd'hui le guidage magnétique s'avère inutile compte tenu de la précision des guidages de type GPS amélioré.
Enver a écrit:Ca a un coût dérisoire, de mettre des aimants dans la chaussée et d'équiper les bus de tous les équipements nécessaires pour les suivre ?
Doktor Villamos a écrit:Enver a écrit:Ca a un coût dérisoire, de mettre des aimants dans la chaussée et d'équiper les bus de tous les équipements nécessaires pour les suivre ?
C'est ce que m'avait expliqué l'ingénieur qui présentait le Phileas à la Porte de Versailles, les aimants coûtent un euro...
Par ailleurs à partir du moment où ton véhicule est équipé avec le système de guidage par GPS et détecteurs, donc pas vraiment donné, l'équiper en plus du système de recalage par aimants ne doit pas beaucoup augmenter la facture.
De toutes manières le guidage APTS c'est le couple GPS + aimants de recalage, ces aimants étaient indispensables à l'époque des premiers GPS, maintenant ils le sont moins, mais comme on dit, deux précautions valent mieux qu'une...
Samib a écrit:Le guidage par GPS, ça se fait aussi en agriculture, et ça peut être très précis (pour des traitements ou autres). Mais il ne s'agit pas alors du simple système GPS, il y a des systèmes de correction, avec je crois en général plusieurs balises (une sur le véhicule et une fixe).
Je ne sais plus du tout les détails mais ce qui est clair c'est que la précision ça peut être possible, mais c'est aussi assez cher.
Et le développement de ça à l'échelle urbaine je ne peut rien en dire.
vivelescartes a écrit:Le blocage est psychologique et sociétal et non pas technique ou sécuritaire.
L'Observateur du Douaisis, Laurent Goudet a écrit:Douaisis : Le projet de tram guidé Evéole connaît une nouvelle crise
« Je n'ai plus confiance ». C'est en ces termes que Françoise Prouvost, présidente du Syndicat Mixte des transports du Douaisis (SMTD) a qualifié ses relations avec APTS, le constructeur des 10 rames Evéole qui circulent actuellement. Une crise de confiance qui pourrait remettre en cause le projet de tram en mode guidé.
Coup de tonnerre. Le Syndicat mixte des transports du Douaisis (SMTD) a rendu public, après des mois de confidentialité, les nouvelles difficultés qu'il connaît pour la mise en circulation du tram Evéole et la mise au point du logiciel informatique de guidage des rames.
Sa présidence Françoise Prouvost, sa présidente, a eu des mots très durs envers APTS, le constructeur néerlandais qui construit ces rames. Pour elle, la confiance est rompue et c'est au constructeur de prouver qu'il peut regagner cette confiance.
Cette crise ouverte entre le SMTD et APTS remonte à plusieurs mois depuis l'annonce du départ d'Altran, Ce groupe français intervient depuis près de 30 ans auprès des plus grands acteurs des secteurs aérospatial ou automobile. Cette entreprise, qui a mis au point le guidage automatique des avions dans plusieurs aéroports européens, devait réaliser le logiciel de guidage qui représente la principale innovation du tram Evéole.
Or, pour des raisons que personne n'est en mesure d'expliquer, Altran a décidé de rompre son contrat avec APTS. Les deux entreprises sont d'ailleurs engagées dans un contentieux. Une procédure judiciaire serait actuellement en cours.
Deuxième source conflit avec APTS, les nombreuses pannes dont sont l'objet les 10 rames qui circulent depuis des mois sur la Ligne A. Depuis des semaines, l'offre de transport est fortement dégradée d'autant que cette ligne de Tram est devenue la colonne vertébrale du réseau.
Toutes les communes desservies par les bus du SMTD sont touchées par des retards importants. Parfois il faut attendre 30, voire 40 minutes, pour qu'un tram s'arrête à une station. APTS a manifestement d'importantes difficultés à fournir les techniciens du SMTD en pièces détachées. Actuellement, plusieurs rames sont immobilisées dans les ateliers du SMTD faute de pièces adaptées. De plus, les derniers épisodes neigeux n'ont fait qu'aggraver les pannes.
L'observateur du Douaisis, Laurent Goudet a écrit:Tram du Douaisis : Un protocole secret signé par Jean Jacques Delille
La chambre régionale des comptes Nord-Pas-de-Calais, dans un rapport provisoire souligne les erreurs, les surcoûts et le non-respect de la procédure dans le projet de tram guidé. Sans jamais donner son nom, l'institution judiciaire revient en détail sur l'accord signé par l'ancien président de la CAD.
APTS et l’ordonnateur de l’époque a secrètement remis en cause les conditions du marché du tram guidé. Rappelons que Jean-Jacques Delille était président du SMTD à l’époque. Démissionnaire de ses mandats de président de la Communauté d’agglomération du Douaisis et premier adjoint au maire de Douai, Jean-Jacques Delille, est aujourd’hui directeur général d’Adévia, une société d’économie mixte (SEM) régionale spécialisée dans l’aménagement et le développement de projets en Nord-Pas de Calais.
Partage des frais supplémentaires
En 2009, APTS réclame au syndicat des frais supplémentaires liés au développement du logiciel de guidage pour obtenir l’homologation d’un montant de 8,7 millions d’euros. Cette demande donne lieu à un protocole secret signé du président Jean-Jacques Delille dans laquelle il engage le syndicat à partager ces frais.
Aucune garantie
Un document, que les magistrats ont visé, est rédigé sur du papier à l’en-tête de la société APTS et comporte une mention manuscrite attestant de son caractère secret :
« Confidentiel, à ne pas transmettre même en interne au SMTD. » Ce protocole secret remet en cause les équilibres du marché à peine signé. Il entérine un principe de répartition des frais supplémentaires liés à l’homologation sans précision de montant et de clé de répartition en ces termes : « SMTD et APTS se partagent les frais excédentaires causés par l’homologation. »
Plus grave encore, ce protocole n’a jamais fait l’objet d’une délibération du comité syndical, organe politique du SMTD, ni d’une transmission au contrôle de légalité contrairement aux obligations du code général des collectivités territoriales. Et la chambre d’écrire : « Cette méthode qui bafoue totalement les exigences de transparence des procédures en matière de commande publique démontre la prépondérance du choix d’un procédé et de l’entreprise qui le développe sur toutes les règles législatives, réglementaires et les principes les plus élémentaires de prudence qui doivent normalement conduire l’action publique. »
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