Le Moniteur a écrit:Période d’essais pour le tramway Envol à Toulouse
Le 11 avril, la ligne de tramway Envol va être mise en service. Elle desservira l’Aéroport Toulouse-Blagnac depuis le centre de Toulouse en moins de vingt minutes. Le tronçon, connecté à une ligne de tramway existante, a mobilisé un investissement de 73,4 millions d’euros.
Le 19 janvier, ont débuté les essais techniques de la ligne de tramway Envol qui va desservir en moins de 20 minutes le hall C de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, au nord-ouest de l’agglomération toulousaine, depuis la station de métro Arènes au centre de Toulouse.
Mise en service commerciale le 11 avril
Le premier roulage effectué en présence des élus et des techniciens marque le début des essais des sous-systèmes et d’ensemble. Puis, la marche à blanc interviendra le 16 mars. Si tout va bien, le 11 avril, les véhicules Citadis 302 d’Alstom transporteront leurs premiers passagers sur ce nouveau tronçon qui sera baptisé T2 lors de sa mise en service commerciale. «Une rame sur trois ira à l’aéroport et deux sur trois iront au terminus habituel à la station Garossos-Aéroconstellation, sur la commune de Beauzelle au nord-ouest de l’agglomération toulousaine», a précisé Xavier Bonneau, directeur de la société de la mobilité de l’agglomération toulousaine (Smat), maître d’ouvrage délégué qui a conduit le chantier de 73,4 millions d’euros.
9 500 passagers par jour
Bifurcation de l’actuelle ligne de tramway T1, le tronçon est long de 2,4 kilomètres et compte trois stations, toutes situées sur le territoire de la commune de Blagnac. Il desservira un bassin de 15 000 emplois sur la zone d’activités aéroportuaires qui accueille des entreprises comme ATR et Airbus. Il doit aussi contribuer à désengorger le périphérique de l’agglomération toulousaine avec un objectif de 9 500 passagers par jour. Le chantier a mobilisé quelque 300 personnes et un investissement de 73,4 millions d’euros (en valeur 2009) porté par la régie des transports Tisséo (17,5%), le conseil général de la Haute-Garonne (25%), le conseil régional de Midi-Pyrénées (11%) et l’État (7,5 %). Le reste a été financé via l’emprunt.
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