Enver a écrit:Et l'étudiant qui avait relancé l'idée de 3e ligne de métro est très contre le principe de Stadtbahn ...
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06 ... rojet.html
Je ne dis pas que c'est la panacée, et le tram-train est fort compliqué en France, mais le tram souterrain qui sort de son tunnel en périphérie est quand même un truc éprouvé. Il faudrait l'envoyer faire un tour à Cologne ?
Ce mardi 7 juillet, le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc rassemble le premier «comité de pilotage partenarial» sur le projet Toulouse Aerospace Express.
Ce comité de pilotage rassemblera tous les acteurs, publics et privés, susceptibles de participer au tour de table nécessaire à la construction de la 3e ligne de métro, dont le coût est estimé à 1,7 milliard d'euros : l'État, le conseil départemental, le conseil régional, la Métropole, Tisséo SMTC, la Chambre de commerce et d'industrie, l'aéroport Toulouse Blagnac, et Airbus seront autour de la table.
Le projet présenté, de 20 à 25 km de long, relierait le pôle économique de l'Ouest toulousain, soit la seconde ville du département, Colomiers, la zone aéroportuaire de Blagnac, et les sites d'Airbus, au sud-est de l'agglomération, avec le futur campus de Montaudran Aerospace, le site d'ex Astrium (Airbus Defence and Space), et, peut-être, Labège-Innopole (voir ci-contre), en passant par le futur quartier Teso qui doit être aménagé autour de la gare TGV de Matabiau. Il concernerait 230 000 habitants et 200 000 emplois, présents dans le corridor d'études (voir notre carte ci-contre). Soit près d'un emploi sur deux du périmètre des transports urbains (PTU).
Son coût est estimé par l'étude entre 1,5 et 1,7 milliard d'euros, le financement n'est pas défini pour l'instant (lire encadré). L'objectif de fréquentation est de 200 000 voyages par jour, soit un peu moins que chacune des lignes A et B existantes ; Jean-Luc Moudenc et Jean-Michel Lattes affirment que le calendrier initial du projet, qui prévoit une mise en service en 2024, pourra être tenu. Avec choix du tracé et des stations fin 2015, concertation publique et études préliminaires en 2016, études opérationnelles et enquête publique entre 2017 à 2019 et lancement des travaux en 2019. Reste bien des incertitudes que cette réunion d'hier n'a pas vraiment levées.
Selon les propos tenus, la ligne, dont on sait qu’elle mesurera entre 20 et 25 kilomètres – selon qu’elle arrivera à Labège ou pas – sera une ligne de faubourgs et partirait donc de Colomiers pour rejoindre Blagnac créant une transversalité en transports en commun entre deux grandes villes de la banlieue toulousaine, ce qui n’existe pas aujourd’hui si ce n’est en bus, notamment entre Saint-Orens et Ramonville par la Liaison Multimodale du sud-est notamment (LMSE).
À Blagnac, la ligne desservirait le pôle aéronautique de Saint-Martin-du-Touch à l’aéroport, avant de dessiner une tangente vers le Nord de la ville de Toulouse, ce qui sera plus avantageux « en termes de coût, de temps de travaux et d’acceptation sociale », insiste Jean-Luc Moudenc. La ligne pourrait donc pousser vers la Vache ce qui permettrait de connecter la ligne Aerospace à la ligne B, à une station de trains de type RER. Soit un vrai pôle de transport comme peut l’être celui des Arènes aujourd’hui.
La ligne filerait ensuite en évitant l’hyper-centre de Toulouse vers Matabiau et le projet Toulouse Euro Sud-Ouest où trois stations sont envisagées. « C’est à Matabiau et à Montaudran que l’on est déjà en train de prévoir l’emplacement de deux futures stations car ce sont deux projets urbains qui avancent plus vite que celui de notre ligne », souligne Jean-Michel Lattes. Du côté de Matabiau, les stations devraient se situer à Périole, du côté du futur quartier d’affaires, au niveau de la gare, et à l’emplacement du futur parvis Marengo, un site sur lequel travaille Joan Busquets, l’urbaniste catalan.
La partie la plus floue est certainement celle séparant Marengo à Montaudran. Deux options sont en balance : celle flirtant avec le canal du Midi et l’autre passant plus à l’Est et irriguant des quartiers tels que la Côte Pavée, la Terrasse, ou Limayrac. Une zone qui correspondrait bien à ces quartiers où « le potentiel de reconstruction de la ville sur elle-même est le plus important », comme l’a expliqué mardi Jean-Luc Moudenc.
Reste enfin à savoir si le métro s’arrêtera à Montaudran ou à Labège. Dans les deux cas de figure, les élus souhaitant la ligne la plus connectée avec les autres modes de transports, l’arrêt à Montaudran pourrait correspondre à la zone étudiée pour faire arriver l’Aérotram (à l’autre extrémité du projet d’Aérotram, Tisséo intègre ce projet dans les travaux d’allongement de la station de métro Basso-Cambo prévus dans le cadre du passage à 52 mètres en 2019). La ligne filerait ensuite vers le pôle Défense d’Airbus.
La commission d'enquête sur le prolongement du métro à Labège a rendu hier un avis favorable au projet. Elle renvoie finalement la balle aux politiques : la polémique reste à trancher.
- Fuseau n°1 - Colomiers gare – La Crabe – Purpan – Matabiau – Pont des Demoiselles – Montaudran – Malepère (voire Labège)
- Fuseau n°2 - Colomiers gare – La Crabe – Sept-Deniers – Bonnefoy – Matabiau – Limayrac – Terrasse – Montaudran – Malepère – Champs Pinsons (voire Labège)
- Fuseau n°3 - En Jacca – Colomiers gare – Ramassiers – Clément-Ader – Aéroport – Sept-Deniers – La Vache – Matabiau – Boulevard des Crêtes/La Gloire – Chemin de l’Hers – La Plaine – Malepère – Montaudran – Université Paul-Sabatier (voire Labège)
- Fuseau n°4 - En Jacca – Colomiers gare – Purpan – Aéroport – Sept-Deniers – La Vache – Matabiau – François-Verdier – Grand-Rond – Montaudran – Malepère – Saint-Orens – Université Paul-Sabatier
Le Cityval, métro automatique de nouvelle génération (notamment choisi par Rennes Métropole pour sa deuxième ligne en construction), équipera-t-il l'éventuelle 3e ligne de métro toulousain ?
"Tant que les appels d'offres ne sont pas lancés, nous ne pouvons pas nous prononcer, répond Siemens, mais nous proposerons quelques chose si cela correspond à nos produits. Ce genre de projets nous intéresse au plus haut point."
C’est vendredi 18 décembre que ce tracé, que les techniciens affinent depuis plusieurs mois, va être dévoilé.
C’est tout d’abord les élus des intercommunalités de l’agglomération toulousaine qui vont avoir la primeur de cette présentation, juste avant un comité syndical extraordinaire de Tisséo. « C’est un dossier qui correspond en terme de délai et de budget à ce que nous avons promis lors de la campagne des municipales en 2014 », a assuré Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo, lors du comité syndical de Tisséo mercredi 9 décembre.
Le Moniteur a écrit:En 2020, un téléphérique devrait relier deux pôles d’emploi dans le sud de Toulouse
Ce 9 décembre à Toulouse, le SMTC Tisséo a approuvé le bilan de la concertation sur le projet de téléphérique Aérotram conçu pour relier des pôles d’emploi séparés par la Garonne et la colline de Pech David au sud de Toulouse. La prochaine étape sera la finalisation de la consultation pour un marché de conception-réalisation-maintenance qui sera attribué à la fin 2016.
Toulouse aura un téléphérique en 2020.
© SMTC Tisséo - Toulouse aura un téléphérique en 2020.
Toulouse aura un téléphérique en 2020. En tout cas, le bilan favorable de la concertation, organisée du 2 au 20 novembre, donne de grands espoirs de voir réaliser un projet né sous la mandature de l’ancien maire de Toulouse, le socialiste Pierre Cohen. L’approbation de ce bilan par le Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) Tisséo, le 9 décembre, est un pas supplémentaire pour finaliser le projet aujourd’hui baptisé Aérotram.
Pensé pour relier des pôles d’emploi séparés par la Garonne et la colline de Pech David au sud de Toulouse, le téléphérique, long de 2,6 km, fonctionnera en service continu de 5h15 à minuit avec une cabine toutes les 1 min 30 à 2 min. Dans un premier temps, il comptera trois stations et téléportera en 10 minutes quelque 7 000 passagers sur un axe ouest-est: de l’Oncopole à l’université Paul-Sabatier en passant par le CHU de Rangueil. La concertation a, par exemple, insisté sur l’utilité d’une liaison Est-Ouest dans le sud de l’agglomération toulousaine et «l’alternative efficace qu’elle propose à la voiture particulière pour traverser la Garonne», peut-on lire dans le rapport de bilan. Actuellement, relier l’Oncopole et l’Université Paul Sabatier prend en effet 20 minutes en voiture et 45 minutes en transports en commun. Ces temps de trajet s’expliquent par des nœuds de circulation et aussi des obstacles naturels comme la Garonne et la colline de Pech David.
Marché de conception-réalisation-maintenance
Dans un second temps, l’axe pourra être prolongé jusqu’au quartier en construction de Montaudran, à l’est, et jusqu’à la station de métro Basso-Cambo, à l’ouest. Dans le cadre du chantier d’allongement à 52 m des stations de la ligne A du métro (cf. Focus ci-dessous), Tisséo a prévu cette option.
En attendant de prendre la décision définitive début 2016, le SMTC a déjà confié la maîtrise d’ouvrage déléguée à la Société de la mobilité de l’agglomération toulousaine (Smat) qui prévoit de lancer au cours du premier trimestre 2016 la consultation pour un marché de conception-réalisation-maintenance. Une fois le groupement d’entreprises sélectionné suivra l’enquête publique en 2017. La construction du téléporté devrait durer deux ans avant une mise en service programmée en 2020.
Lors de la réunion publique, le 3 décembre dernier à Toulouse, le président de la Smat Francis Grass a précisé que le cahier des charges sera «large» pour une «grande ouverture des propositions». Les candidats auront, par exemple, le choix de la solution technique: tri-câble, bi-câble et mono-câble. Ce choix déterminera le coût de l’infrastructure évaluée par Tisséo entre 44 et 63 millions d’euros HT et le nombre de pylônes. Enfin, les candidats devront intégrer dans leur offre un prix de maintenance.
Focus
Calendrier
2015: concertation publique
2016: sélection des entreprises
2017: enquête publique
2018-2019: construction
2020: mise en service
Focus
Allongement des quais à 52 m de la ligne A du métro
Pour augmenter la capacité de la ligne A du métro toulousain mise en service en 1993, le Tisséo prépare l’allongement à 52 m des quais des stations. Les travaux vont se dérouler pendant la période estivale en 2017, 2018 et 2019 sous la maîtrise d’ouvrage de la Smat. Le montant global de l’opération est estimé à 180 millions d’euros. La Smat a choisi cinq maîtres d’œuvre différents en fonction des travaux à réaliser: génie civil sur trois stations courtes souterraines, mise aux normes et travaux de second œuvre de 12 stations, traitement particulier de la station Jean-Jaurès compte tenu de son positionnement à l’intersection des lignes A et B, travaux de génie sur la station aérienne Basso Cambol. Pour le choix des entreprises, la Smat procédera aussi par étapes. Ainsi, pour les trois stations courtes, elle va démarrer par le lancement le 15 janvier d’une consultation anticipée à partir d’un cahier des charges sur des contraintes à respecter. «Nous leur demandons des méthodes de réalisation qui puissent sécuriser les coûts, les délais et la sécurité de l’exploitation. En effet, pendant les travaux, le métro continuera de circuler», explique-t-on à la Smat. Ces études de projets seront rémunérées à hauteur de 60 000 euros par offre. La consultation pour les autres stations devrait intervenir à la mi-2016.
Le SMTC présente ce matin le tracé de la future troisième ligne de métro qui doit relier Airbus, l'aéroport, Matabiau et ex-Astrium au Palays. Au plus près de la Garonne et du canal du Midi ou plus au nord et à l'est ?
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