Enver a écrit:euh ... et tu veux faire circuler un mégatrolley sur la plate-forme du TVR, qui a un système de prise aérienne de courant à un seul fil de type tram ?
Sylvie Morin Mouchenotte, présidente du syndicat intercommunal des transports Viacités,:.
"La mise en service a été très difficile. (...) Mais depuis 2004, le TVR fonctionne parfaitement. ..."
Ouest-France a écrit:Le tram aux heures de pointe : « Après moi, SVP »
Quatre ans qu'il est sur rails. Après deux ans de tâtonnements, le TVR est une affaire qui roule. Aux heures de pointe, il faut jouer des coudes.
Nadine de Rotschild en serait toute pantoise. « Carafe », comme aime à dire la baronne. Ce n'est pas tellement qu'on recommande la stricte observation de ses bonnes manières, mais tout de même. Parcours du combattant, loi du chacun pour soi sont fréquemment légion aux heures de pointe. Globalement, force est de reconnaître que l'usage du tram offre un confort bien supérieur à celui du bus. L'engin est partout prioritaire, régulier, facile d'accès, même pour les handicapés, dans l'ensemble fiable, et assez à cheval sur les temps de trajet. Un chiffre confirme : 35 millions de voyages depuis sa mise en route, le 20 novembre 2002. Un autre accentue le trait : avec 52 000 validations en un jour, le record d'affluence vient d'être battu le 12 octobre dernier. Bref, une affaire qui roule. Enfin, 80 % du temps...
Les 20 % restant ? Les heures pleines, on y revient. Deux parenthèses quotidiennes en semaine : une première vague le matin (7 h 30 - 9 h 15), une seconde à la sortie des écoles et bureaux (16 h 30 - 18 h 30). Là , ça coince sévère. Pour nous en assurer, nous avons fait le test. Il est, hélas, concluant.
Lundi matin, place de la Mare, 7 h 13. Une rame A fend la nuit noire. Une poignée de personnes à bord. À cette heure, aucun souci. « Oui, mais dans 20 minutes, ce sera différent, avance Annie. Il arrive que des gens restent sur le quai. Je ne prends mon travail qu'à 8 h, mais j'anticipe pour voyager tranquillement. »
7 h 30, Calvaire-Saint-Pierre. Pour Nazia, Samira et Soraya, trois lycéennes, « la ligne A ça va, mais il y a pas mal de perturbations sur la B ». 7 h 48, place Saint-Pierre. à‡a reste très praticable. « A part les jours de grève, ça se passe bien », assure Salim. à‡a se corse quand même au niveau de la gare. Plus d'affluence, déjà , sur le quai. Des lycéens, principalement. Et là , bonjour la politesse ! Priorité à ceux qui descendent ? Tu parles... « Si vous ne forcez pas, vous n'y arriverez pas », chuchote une voix. Exact, il était moins une.
Ambiance boîte à sardines
Après 8 h, l'affluence peut être bien différente d'un tram à l'autre : ambiance boîte à sardines dans certains, un peu plus de latitude dans d'autres. Le jour s'est levé. Au pied de la fac, Marie-Charlotte regarde sa montre. « Deux trams viennent de passer devant moi, impossible de monter dedans. » Qui plus est avec des béquilles... 8 h 45, un troisième lui file sous le nez. 8 h 52, le quatrième est le bon. Ouf !
Hier, 16 h 37. La ligne A est bloquée 5 minutes. Des travaux perturbent la circulation. Lucienne est assise près de la fenêtre. « Je voyage rarement au moment des sorties d'école, j'ai toujours une place généralement. » 16 h 45, nouveau stop prolongé à Copernic. Un quart d'heure cette fois. Pressés, des collégiens optent pour le bus. Pas de chance, le tram repart.
Survol du périph. En dessous, ça bouchonne dur aussi. Arrêt à « Claude Bloch », station réputée critique. Dans le mille ! Vingt minutes avant d'apercevoir un tram. Plein à craquer. « Poussez-vous s'il vous plaît, faites de la place ! » Les trois quarts restent à quai. Prochain train dans 14 minutes. Brrr, fait pas chaud. Le voilà . Bondé aussi. Surtout, choisir la bonne porte. Dedans, ambiance de métro parisien. « C'était pire encore ce matin », assure Paul, étudiant en médecine. Là , 1 h 23 le temps de 14 stations et d'une correspondance. Même pour un anniversaire, pas vraiment du gâteau.
Raphaël Fresnais
Le tram a déjà quatre ans. Après deux ans d'errements réguliers, il jouit plutôt d'une bonne réputation auprès des usagers et d'un bon écho auprès des jeunes (1 abonné sur 3 a moins de 26 ans). Mais aux heures de pointe, le TVR est digne d'un métro parisien.
Enver a écrit:
contrairement aux promesses de Bombardier, la maintenance est plus chère.
Retourner vers Transports en commun
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité