Hugues a écrit: (...)
-De même, des préfabriqués sont en cours d'installation place Saint-Augustin.
rerefr a écrit:repoussé à 2024 pour le prolongement à l'ouest vers Nanterre et mantes
Et on remet une dose du prolongement à l'est vers lagny qui n'est pas encore validé par le stif
rojac92 a écrit: si la LNPN se fait un jour et que la branche du RER A Poissy soit repris par la E , ces quais et voies ne seront pas trop et on peut même penser que Rosa Parks sera un peu juste .
Le Parisien a écrit :
Prolongement du RER E: vers Nanterre, la voie est libre
Le chantier Eole progresse entre La Défense et la nouvelle gare Nanterre-La Folie. Ce jeudi matin, le dernier mur de roche calcaire a été abattu, libérant la voie pour la future ligne de RER E, attendue pour 2022.
Le mur de calcaire s’ouvre devant les équipes du chantier du RER E, laissant voir le ciel bleu vers Nanterre. « C’est un moment symbolique », s’enthousiasme Aurélie Carnel, directrice d’opération de la mission Eole.
Ce jeudi, une importante étape est franchie entre La Défense et Nanterre pour ouvrir le passage aux futures voies du RER E, qui vont sortir du tunnel du quartier d’affaires pour rejoindre la nouvelle gare aérienne de Nanterre-La Folie, qui sera construite à partir de 2020.
Plusieurs obstacles ont rendu le chantier compliqué. Car le terrain est par exemple traversé par des gaines de la chaufferie Enertherm, qui alimente en chauffage et climatisation les tours de bureaux du quartier d’affaires. Il est également occupé par le réseau Enedis, qui fournit l’électricité aux bureaux… des réseaux stratégiques qu’il n’est pas question d’endommager !
Par chance, le sol est composé jusqu’à 40 mètres de profondeur de roche calcaire dure. Question stabilité, c’est un point positif pour les constructeurs. La réalisation des tranchées couverte (300 m) et ouverte (200 m) où circuleront les deux voies du RER E a démarré au printemps 2017 et s’achèvera au printemps 2019.
Un bassin d’orage équivalent à deux piscines olympiques
Par ailleurs, pour évacuer les eaux de pluie qui se déverseront sur les voies futures et la gare aérienne de Nanterre-La Folie, un bassin souterrain de 60 mètres de long, 16 mètres de large et 11 mètres de profondeur a été creusé entre les voies et la centrale Enertherm. Ce bassin de stockage de 5000 m² sera « à débit différé », pour éviter de surcharger le réseau des eaux pluviales en cas d’orage.
Un autre chantier colossal est en cours, en amont : la gare Eole, sous le Cnit, à La Défense. Un ouvrage exceptionnel qui accueillera une gare souterraine accessible depuis les allées Gambetta de Courbevoie, le parvis de La Défense et la tour Trinity en construction. Cette nouvelle gare du RER E sera interconnectée avec l’actuel pôle transports de La Défense (RER E, métro ligne 1, Transilien, tramway T2).
Toujours sous le quartier d’affaires, trois tunnels vont être créés à partir de l’année prochaine. Le tunnelier - dont les premiers morceaux sont arrivés cet été sur les allées Gambetta à Courbevoie - va creuser huit kilomètres vers Paris, pour relier la gare du Cnit à celle de la porte Maillot (en construction actuellement) en passant sous la Seine et l’avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly, puis vers l’actuelle gare Saint-Lazare-Haussmann.
Deux autres tubes (une voie dans chaque sens) seront réalisés sans tunnelier avec des méthodes classiques pour creuser dans un espace plus contraint entre les différentes infrastructures de La Défense (piliers, gaines de réseau…). Ces deux tubes relieront la gare du Cnit à celle de Nanterre-La Folie.
Le Parisien a écrit :
Bry-Villiers-Champigny : avis favorable à la future gare RER E
La commission d’enquête publique a rendu un avis positif pour la création d’une station du RER E à Bry-Villiers-Champigny, en connexion avec la future ligne 15 sud.
Encore une nouvelle étape franchie pour la future gare du RER E à Bry-Villiers-Champigny. La nouvelle station, qui doit être construite à deux pas de la future gare de la ligne 15 sud du Grand Paris Express et du futur quartier Marne Europe de Villiers, entre les gares des Boullereaux et de Villiers/Le Plessis, devrait enfin voir le jour. 55 000 voyageurs devraient l’emprunter chaque jour.
Les élus des trois villes du secteur et le Département se battent depuis plusieurs années pour que cette interconnexion entre le futur métro et le RER E soit bien créée, comme l’avait prévu la loi sur le Grand Paris. Dans leurs conclusions, les membres de la commission d’enquête soulignent la qualité du projet, et formulent quelques recommandations, notamment faire attention au bruit pour les habitants des Simonettes côté Champigny, anticiper les questions de stationnement et prévoir enfin un plan de financement.
L’enquête publique organisée du 4 juin au 6 juillet dernier a permis aux habitants de mieux cerner le projet, situé assez loin de riverains, sauf aux Simonettes. « Les préoccupations légitimes des riverains et des collectivités ont été entendues, se réjouit Christian Favier (PCF), président du conseil départemental. Cette avancée rappelle l’urgence du financement de cette gare d’interconnexion avec le Grand Paris Express. Avec les trois maires concernés, nous insistons pour que les financeurs (NDLR : la Société du Grand Paris, l’Etat et la région) prennent des engagements fermes. Le Département poursuit quant à lui Altival (NDLR : un réseau de bus en site propre qui passera par cette gare), nous irons à l’enquête publique en 2019 ».
Cette nouvelle gare ne se fera pas pour autant sans difficultés locales. Des expropriations sont nécessaires aux Simonettes côté Champigny, un pont au-dessus des voies ferrées devra être temporairement fermé pour créer une 3e voie pour les RER côté Villiers… 348 M€ sont nécessaires pour construire la gare et les équipements autour. « J’ai bon espoir que ce chiffre soit revu à la baisse, les expropriations nécessaires ont été surestimées », commente Jacques-Alain Bénisti (LR), maire de Villiers, qui se dit « de plus en plus confiant sur le financement ».
La déclaration d’utilité publique de cette gare pourrait être prononcée en 2019, pour un début de travaux en 2021 et une mise en service en 2025. « Vu le retard de la ligne 15 sud, on arriverait finalement à une mise en service en même temps des deux gares et d’Altival, ce qui est une bonne nouvelle », se félicite encore le maire de Villiers.
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