Voici un article de La Rep concernant la possible future extension de part et d'autre de la ligne B.
La Rep a écrit:Chécy et La Chapelle attendent le tram
Concurrentes de fait, les deux communes demandent, chacune pour leur paroisse, que des engagements soient pris, d’ici 2020, pour une extension de la deuxième ligne.
Aux extrémités est et ouest de l'agglo, pas question d'en démordre, on veut le tram. La Chapelle-Saint-Mesmin n'étant desservie par la ligne B que jusqu'à sa zone d'activités, quand Chécy ne voit tout simplement pas la couleur d'une rame.
Et pourtant, à l'est de l'agglo, les Caciens laisseraient volontiers leur voiture au garage au moment d'aller travailler, comme l'explique leur porte-parole et maire, Jean-Vincent Valliès.
À Chécy, la possibilité du TER
« À Chécy, 80 % des actifs prennent leur voiture tous les jours pour aller travailler à Orléans ou dans son agglomération. À cette échelle, on représente aujourd'hui la ville la plus équipée en véhicules par ménage, ce qui prouve bien qu'on a grand besoin de se déplacer », observe le socialiste. Une raison à ça : le tram s'arrête à Saint-Jean-de-Braye.
« On était pourtant la ville de l'agglo la plus demandeuse de la ligne B. »
Et de préciser que des études de faisabilité ont pourtant été réalisées, par l'AgglO, à la demande de la ville de Chécy, au nom de ses 8.500 habitants. « Elles montrent qu'une prolongation peut potentiellement être envisagée, et indiquent même que le coût de la construction de la ligne au kilomètre serait parfaitement raisonnable. »
Bref, on l'aura compris, le maire ne manque pas d'arguments pour que soit enfin dignement desservie sa commune. « Il me semble qu'on a fait preuve de patience, mais il faut, au terme de cette mandature ( celle de l'AgglO, chargée des transports en commun, qui court jusqu'en 2020, ndlr), qu'un engagement soit pris. Au regard du tram à Chécy, précisons sa pensée, ou concernant une halte-gare TER dans sa ville. Celle qui se trouverait, le cas échéant, sur la ligne Châteauneuf-Orléans, qui devrait rouvrir à l'horizon 2018-2019. « Il serait inacceptable que l'on n'ait pas l'un ou l'autre de ces modes de transport en commun. » Qu'elle soit rattachée à un tram ou à un TER, l'emplacement de la halte-gare est déjà connu : « Il est prévu dans le plan d'urbanisme de la construire près de l'espace George-Sand », précise Jean-Vincent Valliès, déterminé et combatif.
À La Chapelle-Saint-Mesmin, la problématique est légèrement différente. Car à l'ouest, le tram a déjà un pied dans la ville. Un pied ? Plutôt un orteil : si le terminus de la ligne B – et son parc relais – se situe bien sur le territoire de la commune, il est à deux kilomètres du centre-ville.
Un tronçon de 2,2 km le long de la RD 2152
« L'étude de faisabilité a validé la prolongation au moins jusqu'au quartier des Vallées, souligne Nicolas Bonneau, maire PS de La Chapelle. Le bassin de population qui est drainé par la ligne est suffisant. » À l'appui de sa démonstration, le maire évoque le « parc relais Pompidou, qui est régulièrement saturé dans la journée ». L'étude réalisée par l'AgglO prévoit un nouveau tronçon de 2,2 km, en plein c'ur de la RD 2152 qui traverse la ville. Quand pourrait-elle voir le jour ? « J'aimerais que des engagements soient pris au cours de ce mandat ( ndlr : d'ici 2020). Mais je suis un pragmatique et il faut que cela reste raisonnable pour les finances de l'AgglO. » En attendant, la commune peut se consoler avec la gare SNCF qui dessert déjà le centre-ville d'Orléans. « Mais le train ne doit pas nous empêcher d'avoir le tram. Ce sont deux populations différentes. Avoir le tram, c'est une autre vision de la ville : cela permettrait à beaucoup de famille d'abandonner l'une de leurs deux voitures. »