nanar a écrit:Pourquoi pas ? Tout l'espace entre la Garonne et les Cours (Saint-Louis, d'Albret, de la Marne) + Meriadeck n'est jamais à plus de 4 ou 5 hectomètres d'une ligne de tram, et a une "vocation prioritairement piétone" (genre ZTL à l'italiene). Les distances éventuelles à parcourir ne sont pas supérieures aux distance dans les couloirs de certaines correspondances du métro parisien. Mais plus agréables, avec moins d'escaliers.
Il faut terminer les aménagements pour que ça devienne, partout, parfaitement roulant : pour un fauteuil PMR, une poussette d'enfant, un caddie à commissions...
gailu a écrit:Avec des raisonnement si emprunts de logique ils vont bientôt nous faire expérimenter la montée par l'avant dans le tram, à moins que ce ne soit la descente par l'avant, ou bien est-ce déjà le cas...
lorp a écrit:gailu a écrit:Avec des raisonnement si emprunts de logique ils vont bientôt nous faire expérimenter la montée par l'avant dans le tram, à moins que ce ne soit la descente par l'avant, ou bien est-ce déjà le cas...
On a déjà les zolies lignes blanches tracées sur certains quais pour inciter les usagers à laisser les gens descendre avant de monter dans le tram, en vain, visiblement. Faut pas non plus sous-estimer la bêtise des foules...
http://www.bordeaux7.com a écrit:TBC : Keolis garde le volant
C’était un peu un remake : Keolis contre Transdev (Veolia). L’exploitant actuel contre le précédent. Mais cette fois on sentait moins de suspense et on misait sur une prime au sortant. Et en effet, c’est Keolis qui a été choisi hier par la CUB pour piloter le réseau de transports en commun de l’agglomération (TBC) pendant les huit prochaines années.
Le président Alain Juppé, à qui revient de trancher une fois les dossiers de candidature instruits, a officialisé sa décision hier. Elle doit encore être confirmée par un vote des élus de l’agglo à la fin du mois. Ce vote confirmera que la DSP (délégation de service public) reste entre les mains de Keolis.
« Il y a eu trois séance de négociation, et nous avons étudié les offres sur la base de trois critères que nous avions définis : le prix, la qualité du service et la gouvernance », expliquait hier soir le vice-président chargé du dossier Christophe Duprat. « C’est Keolis qui s’est détaché sans discussion possible », a tranché Alain Juppé.
Allongée de 5 à 8 ans notamment pour éviter une échéance qui tomberait en pleine campagne pour les municipales, cette DSP sera marquée par l’extension programmée des lignes de tram ou encore par la mise en service dès le début d’année prochaine du système des terminus partiels.
Moins de bus à Gambetta
Le cahier des charges demandait aussi au délégataire de trouver le moyen d’alléger le trafic des bus sur la place Gambetta (certains terminus seront déplacés) et de prévoir d’inclure la technologie sans contact lors du renouvellement de la billettique en 2017 (pour acheter son ticket via son téléphone portable). « Au cours des discussions j’ai aussi attiré l’attention sur la nécessité d’un meilleur entretien des stations du tramway et sur la nécessité de mettre l’accent sur la lutte contre la fraude », explique Alain Juppé.
Le président de la CUB a aussi évoqué hier soir son « obsession » de voir disparaître les bus articulés, ces « chenilles processionnaires dans les rues de la CUB.» Il sera peut-être exaucé : « Il existe des bus à remorque dont l’arrière se détache en dehors des heures de pointe », se réjouit Christophe Duprat. De là à les voir gonfler la flotte TBC, il devrait encore s’écouler du temps.
En revanche, le nouveau contrat prévoit la mise en oeuvre d’une réunion publique annuelle au cours de laquelle les usagers pourront venir s’exprimer et poser leurs questions à Keolis.•
Le tramway ne tire plus l'attractivité à Bordeaux
Lent et bondé : le tram bordelais est victime de son succès et peine à répondre à l’explosion démographique locale. A l’heure où Alain Juppé lance une prospective sur la ville en 2050, l’option du métro reste un sujet sensible…
Un téléphérique sur la Garonne, des voitures volantes, des bus à grande vitesse… Pour améliorer les transports à Bordeaux, la mission prospective intitulée Bordeaux 2050, présentée ce jeudi, ne s’interdit rien… Sauf peut-être un métro, tout juste évoqué. Un sujet tabou dans une ville qui a reconstruit son attractivité sur un réseau de tramway étendu (près de 70 kilomètres en 2018) et véritable icône urbaine. Sauf que le système semble avoir atteint sa limite. Si une quatrième ligne est en cours de construction (ligne D, sur 9,8 km, ouverture partielle en janvier 2019) pour desservir le quadrant nord-ouest de la ville, les projets évoqués par la Métropole en rabattent sérieusement en termes d’ambition : fini le tram, et ses plus de 20 millions d’euros à aligner par kilomètre de ligne nouvelle, bienvenue aux BHNS, ces « bus à haut niveau de service » censés préfigurer de nouvelles lignes de tram, à moindre coût.
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