Thomas a écrit:Remarquez (autant se faire plaisir) , je vous signale à tous, le dernier numéro de Ville & Transports (n°418),
Enver a écrit:je vais moi aussi vous renvoyer aux pages centrales de Ville & Transports ( )
Auriom a écrit:On peut imaginer que c'est sûrement tout bêtement lié à la pression foncière et au prix des terrains en petite couronne.
Benny a écrit:J'ai lu dans un journal gratuit "Matin Plus" distribué à la sortie du métro à propos du projet de SDRIF que le projet CDG express était remis en cause.
L'objectif fortement affirmé de coordonner au mieux le développement urbain et le développement des réseaux de transport en commun est conforme aux principes du développement durable. Il ne peut toutefois être fait abstraction des différentes contraintes auxquelles sa réalisation est soumise. La contrainte financière, commune à l'ensemble des acteurs public, n'est pas la plus négligeable. C'est donc un exercice réaliste de conciliation des contraintes et de gestion optimale dans la mobilisation des moyens de toute nature, intégrant l'ensemble des paramètres et, notamment, la diversité des modes de transport, que le projet de SDRIF doit présenter afin que puisse être atteint l'objectif de compacité. Il s'agit en effet d'éviter que sous la pression de la réalité dans la durée de la mise en oeuvre du SDRIF, l'impossibilité de tenir les objectifs ambitieux de transport en commun fasse purement et simplement obstacle au développement urbain ou, à l'inverse, produise une aggravation de la congestion du système de transport, pénalisante pour l'attractivité de la région, ou bien encore induise un retour à une conception ancienne de l'aménagement de l'espace, dissociant urbanisation et transports, donnant de fait la priorité au transport individuel et à la route pour desservir les urbanisations nouvelles.
marsupilud a écrit:Il souligne en effet le coût prohibitif de l'ensemble des projets cités dans le document. Cela dit, on sait très bien que tout ne sera pas faisable en même temps, et que l'avantage du SDRIF est de tout synthétiser en n'oubliant rien.
L'AFP (11/06/2008) a écrit:Aménagement Ile-de-France: Huchon marque un point, Fillon relance la polémique
Par Eric BASSI et Tristan MALLE - AFP
Le président de l'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a marqué un point important mercredi avec l'avis favorable rendu par une commission d'enquête indépendante sur son schéma d'aménagement de la région, mais François Fillon en a de nouveau dénoncé le manque "d'ambition".
Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, le futur de la région capitale fait polémique entre la gauche, qui la dirige, et la majorité qui a fait de sa reconquête un objectif majeur des élections régionales prévues en 2010.
Parmi les nombreux sujets de polémique, le Schéma directeur de l'Ile de France (SDRIF), élaboré par le Conseil régional et qui fixe, pour les 20 ans à venir les grandes priorités en matière d'urbanisation, de logement, de transports, de développement économique et de préservation de l'environnement.
Un document capital, destiné à remplacer le précédent SDRIF imposé par l'Etat en 1994, mais sur lequel la majorité régionale et le gouvernement sont en désaccord depuis près d'un an. Au risque de voir sa mise en oeuvre bloquée, puisqu'elle nécessite un décret signé en Conseil d'Etat.
Dans cette partie de bras de fer, le président socialiste de la région a gagné une manche essentielle mercredi avec le feu vert donné à son texte par la commission d'enquête publique indépendante mise en place en octobre 2007.
Les 19 membres de la commission ont, à l'unanimité, émis un "avis favorable" qualifiant notamment de "pertinentes" les orientations générales du SDRIF, même s'ils ont assorti cet accord de plusieurs bémols.
Parmi les "quatre réserves", essentiellement techniques, et les "15 observations" formulées par les enquêteurs, une des plus sensibles porte sur les moyens prévus pour atteindre l'objectif de 60.000 logements par an, qui constitue l'épine dorsale du SDRIF.
Ils ont demandé aussi que le projet de rocade ferroviaire autour de Paris, Arc-Express, "soit affiché comme la priorité absolue" en matière de transport ainsi que des "ajustements" pour "renforcer la robustesse de son volet économique".
Des recommandations que Jean-Paul Huchon s'est engagé mercredi à reprendre à son compte, se félicitant que le SDRIF soit "validé dans son économie générale".
Mais il n'est pas sûr que cela suffise à François Fillon qui au même moment, rendait publique une lettre envoyée la veille à M. Huchon, dans laquelle il dénonce le manque d'ambition du SDRIF "en matière de développement économique".
Il y affirme que "le gouvernement ne peut accepter la vision d'une région urbaine en recul, en repli, qui n'est pas celle d'une métropole du plein emploi". Et menace de ne "pas approuver le document dans sa version actuelle".
Un blocage du SDRIF ne répondrait qu'à "de basses raisons politiques", a rétorqué M. Huchon devant la presse. Et d'avertir qu'il conduirait à une "paralysie" et à un "effondrement économique" de la région.
"Nos adversaires politiques ne font rien d'autre que de paralyser la région. Ils trahissent les Franciliens et insultent l'avenir, après les élections municipales et cantonales", a-t-il dit.
M. Huchon a annoncé avoir saisi "trois grands juristes", Guy Carcassonne, Yves Jegouzo et Roland Peylet, pour "dire quel est le pouvoir réel de l'Etat d'arrêter le SDRIF".
Pour lui, le texte sera quoi qu'il arrive voté par le Conseil régional le 25 septembre. Il a donné au gouvernnement jusqu'au 1er septembre pour lui faire part de ses "idées" et "conseils".
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