G.E. a écrit:Le volontarisme breton n'est plus à démontrer.
Ça c’est difficile de le nier : Rennes a tout de même obtenu deux lignes de métro et une LGV.
Alors la : Hat !
G.E. a écrit:Le volontarisme breton n'est plus à démontrer.
Bugsss a écrit:Par contre, cela a un cout. Je ne sais même pas si la ligne A a été remboursée.
20 Minutes a écrit:LE COUP DE LA PANNE Le trafic a été interrompu samedi après-midi en raison du blocage d’une rame au niveau du terminus à Cesson-ViaSilva
Jérôme Gicquel
Publié le 25/09/22 à 12h08
La ligne B du métro rennais a été mise en service à 5h10 mardi matin. — J. Gicquel / 20 Minutes
Deux pannes en une semaine. A Rennes, la mise en route de la ligne B du métro a connu quelques ratés. Vendredi matin, un premier incident avait été signalé, occasionnant une interruption du trafic pendant seulement huit minutes. Mais samedi, la panne a été bien plus longue à réparer. A 12h42, une rame s’est ainsi retrouvée bloquée alors qu’elle retournait vers le terminus de la ligne à Cesson-ViaSilva.
« Elle a été acheminée au garage atelier pour procéder à un diagnostic complet de son système de guidage », indique Rennes Métropole et Keolis dans un communiqué. Ce n’est qu’à 14h09 que le trafic a repris partiellement entre les stations Saint-Germain et Cesson-ViaSilva avant que tout rentre dans l’ordre à 15h55.
Une période de rodage « inévitable et indispensable »
Nombreux à découvrir la nouvelle ligne ce week-end, les voyageurs n’ont cependant pas trop été impactés par la panne. Ils ont ainsi pu sortir « sans difficulté du métro puisque les autres rames étaient à quai, en station » et ont été orientés vers les lignes de bus du réseau et la ligne A du métro par des agents du Star.
Après cette panne, Rennes Métropole et Keolis ont tenu à relativiser l’incident, indiquant que cette période d’ajustements était « à la fois inévitable et indispensable ». « Cette période de rodage et de réglage fait partie intégrante du processus qui permettra d’atteindre un niveau de performance maximum, souligne le communiqué. Pour rappel, il avait fallu deux ans pour que la ligne A du métro atteigne son haut niveau de fiabilité actuel. »
20 Minutes a écrit:COUAC Inaugurée mardi matin, la deuxième ligne de métro est encore en rodage pour son information voyageur
Camille Allain
Publié le 23/09/22 à 18h32 — Mis à jour le 23/09/22 à 18h32
La ligne B du métro de Rennes a été inaugurée le 20 septembre 2022. Exploitée par Keolis et son réseau Star, elle fait circuler un métro automatisé conçu par Siemens Mobility. — C. Allain/20 Minutes
Elle est comme nous, comme vous, comme moi. Elle ne connaît pas encore le tracé et il lui arrive de se planter. Quatre jours après l’inauguration du nouveau bébé, la voix de la ligne B n’a pas tout assimilé et il lui arrive de se tromper. « J’allais vers Sainte-Anne et je suis partie de Cleunay. La voix, elle disait en direction de Gaîté alors que c’était en direction de Cesson », s’étonne une voyageuse un brin amusée. D’autres ont entendu les mauvais noms de stations et s’en sont fait écho sur les réseaux.
La raison de ces couacs est assez simple : la voix est encore en rodage. « Une période de mise au point du système est nécessaire », expliquent les services de Rennes Métropole. Les services de Keolis et de la Semtcar y travaillent, en accord avec le constructeur Siemens Mobility. « Le système d’information voyageur est continuellement observé afin de résoudre rapidement les quelques soucis et ainsi améliorer l’expérience des voyageurs », promet la collectivité.
Mise en service mardi matin, la ligne B n’a pas connu beaucoup de couacs. La première interruption de trafic est intervenue ce vendredi matin vers 8 heures et n’a pas duré longtemps. Une petite pause de huit minutes, et le trafic a pu reprendre. Présidente de la métropole, Nathalie Appéré avait prévenu qu’une période de rodage serait nécessaire pour que la deuxième ligne de métro fonctionne à 100 %. La maire rappelait qu’il avait fallu deux ans à la ligne A pour atteindre le zéro défaut. Il semblerait que la ligne B soit déjà en avance sur son aînée.
Attendue fin 2020, la deuxième ligne de métro avait vu son ouverture être reportée à plusieurs reprises en raison du Covid-19 mais aussi de défaillances du matériel roulant. Le premier jour d’exploitation, elle a enregistré plus de 120.000 voyages en moins de 24 heures. Gratuite jusqu’à dimanche, la ligne B devra à terme transporter 110.000 personnes par jour, permettant de retirer 50.000 voitures des routes de la métropole.
20 Minutes a écrit:DERNIER MÉTRO En dehors de Paris, les projets de nouveaux métros sont peu nombreux en France notamment en raison du coût très élevé de ce moyen de transport pourtant très performant
Camille Allain
Publié le 20/09/22 à 17h00 — Mis à jour le 20/09/22 à 17h29
La ligne B du métro de Rennes a été inaugurée le 20 septembre 2022. Exploitée par Keolis et son réseau Star, elle fait circuler un métro automatisé conçu par Siemens Mobility. — C. Allain/20 Minutes
Rennes a inauguré mardi matin sa deuxième ligne de métro après plus de huit ans d’un chantier évalué à 1,3 milliard d’euros.
La solution du métro semble cependant de moins en moins attractive auprès des collectivités françaises, en dehors de Paris, notamment en raison de son coût.
Les performances du métro automatique en milieu urbain sont pourtant excellentes et séduisent la population.
Qui l’aurait cru. Ce mardi matin, des dizaines de curieux se sont levés à quatre heures et demie du mat pour être dans la première rame de la nouvelle ligne de métro de Rennes. Lancé à près de 80 km/h, le matériel mis au point par Siemens Mobility a surpris ses premiers voyageurs par sa vitesse et son espace plus large. « C’est limite émouvant », glissait Nina au moment de mettre un pied dans la tant attendue ligne B.
Repoussée à deux reprises, l’ouverture de la ligne s’est déroulée sans encombre et sous les applaudissements des habitants présents dans un mélange d’excitation, d’admiration mais aussi de soulagement. Pour s’offrir son nouveau joujou, la capitale bretonne a hébergé le plus gros chantier français de génie civil de la décennie et accepté de débourser la coquette somme de 1,3 milliard d’euros. Un choix audacieux que la métropole avait entrepris dès 2002 afin de « chasser » 50.000 voitures par jour de son aire urbaine. Un choix d’autant plus culotté qu’il est devenu de plus en plus rare. Et si Rennes venait d’inaugurer l’un des derniers métros français ? Pas impossible.
Après elle, il y aura Toulouse, qui espère que les 27 km de sa troisième ligne seront livrés en 2028. Paris aussi, qui a plusieurs chantiers en cours avec les prolongations des lignes 1, 11 et 14 (au nord et au sud jusqu’à l’aéroport d’Orly), et la création de quatre nouvelles lignes du Grand Paris Express qui permettront de contourner la capitale, soit 200 km (autant que le réseau actuel) à livrer d’ici 2030. Mais après ? Partout en France, la question du métro agite les élus locaux, notamment chez les écolos. A Bordeaux, après avoir été longuement réticente à se pencher sur le sujet, la métropole a décidé de lancer une étude d’opportunité pour après 2030. A Lyon, la nouvelle ligne et les trois extensions envisagées pourraient toutes être abandonnées au profit d’un tram express. A Lille, le projet de doublement des rames prévu pour l’Euro 2016 n’a toujours pas été livré. Un coup de frein ? « Je vous promets qu’il y a un engouement pour le métro. Nous avons été contactés par plusieurs villes, y compris des villes françaises », assure Stéphane Bayon de Noyer. Sauf qu’en dehors de l’immense chantier parisien, aucune métropole n’a acté un tel chantier.
Jamais plus de quatre minutes d’attente
Le patron de Siemens Mobility vient de livrer son premier CityVal à Rennes. D’autres viendront à Francfort et Bangkok. Après des années de recherche et des millions d’investissement, le constructeur allemand compte bien vendre son métro automatique ailleurs dans le monde, en s’appuyant sur ses performances inégalées : une pointe de vitesse à 80 km/h, une moyenne à 36 km/h arrêts compris et la capacité d’avoir une rame toutes les soixante secondes en station. « L’avantage d’un métro automatique, c’est qu’il est autonome. Il n’est pas coincé dans la circulation ou obligé de s’arrêter aux feux, il n’est pas source d’accidents. Il est décarboné, peu gourmand en énergie et ne demande pas beaucoup de moyens humains pour fonctionner », vante le PDG du constructeur allemand. Les Rennais le savent. Même aux heures les plus creuses d’un dimanche de novembre, ils n’attendront jamais un métro plus de quatre minutes. Pas encore automatisé, le système de tramway ne peut pas rivaliser. Le problème du métro est donc ailleurs.
La ligne B du métro de Rennes a été inaugurée le 20 septembre 2022. Elle peut atteindre la vitesse de pointe de 80 km/h en sous-terrain. - C. Allain/20 Minutes
« Le premier argument contre le métro, c’est son coût. On parle de 60 à 100 millions d’euros du kilomètre. C’est énorme pour les collectivités », analyse Julien de Labaca. Cet expert en mobilités constate qu’en dehors de Paris, la solution métro n’est plus la tendance.
« C’est un peu comme le TGV. Toutes les lignes les plus rentables ont déjà été réalisées. A Rennes, ils avaient fait un choix audacieux, un vrai choix politique. Comme la première ligne marche bien, ils en ont fait une deuxième et ils ont raison. Mais ce n’est pas valable partout ».
Si le souterrain fonctionne si bien dans la capitale bretonne c’est qu’il n’est jamais en panne, affichant un niveau de disponibilité de plus de 99 %. Pour autant, ses élus savent déjà qu’ils ne feront pas de troisième ligne. « Le métro automatique a un niveau de performance inégalé en milieu urbain. Mais il coûte trop cher pour que l’on puisse l’étirer en milieu moins dense », reconnaît le vice-président délégué aux transports Matthieu Theurier.
Le tramway ? Une capacité de transport plus limitée
Mais le coût n’est pas la seule raison de la méfiance de certaines collectivités envers le métro. Selon l’expert en mobilités, le système souterrain a aussi pris un coup de vieux ces dernières années, accéléré par la crise sanitaire. « Avec le Covid, le sous-terre, il y a des gens qui n’en veulent plus. On a parlé de la pollution dans les stations, des gens collés dans des stations qui puent. Et puis quand on construit un métro, on réinterroge moins la place de la voiture en surface. Il y a une requalification urbaine mais pas aussi flagrante que lorsque l’on aménage un tramway ».
L’inconvénient du tramway, c’est qu’il peut saturer. A Bordeaux et Nantes, les métropoles sont dans une impasse aujourd’hui, en étant incapables de faire circuler plus de trams, alors que ceux-ci sont bondés aux heures de pointe. « Le tramway a une capacité de transport beaucoup plus limitée et une gestion plus compliquée des flux qui limite sa disponibilité. Le métro s’affranchit de tout ça », argumente le patron de Siemens Mobility.
Aujourd’hui, le moyen de transport le plus plébiscité est le trambus, aussi appelé bus à haut niveau de service (BHNS). Une solution choisie par Rennes pour ses liaisons périurbaines par exemple. Beaucoup moins chers et plus rapides à mettre en œuvre, ces véhicules sont une concurrence sévère pour les métros. « A l’époque où l’on a construit beaucoup de métros, cette solution n’existait pas. Les bus étaient trop limités en capacité pour les concurrencer. Mais aujourd’hui, on a des bus articulés décarbonés qui fonctionnent très bien à l’électrique », analyse Julien de Labaca. Ces systèmes de BHNS sont de plus en plus choisis par les collectivités, qui y voient un réel intérêt financier. « Quand on construit un métro, on ne peut pas faire autre chose en même temps », reconnaît l’écologiste Matthieu Theurier. Et tous les autres projets doivent attendre leur tour.
Six métropoles avec du métro, presque 30 avec du tramway
En France, seules six métropoles sont équipées d’un métro. Paris compte 14 lignes, Lyon en a quatre, Toulouse en a deux (et bientôt trois), comme Marseille, Lille et désormais Rennes. Le tramway a quant à lui séduit une petite trentaine de villes allant de grosses métropoles comme Nice à des villes plus petites comme Avignon ou Valenciennes. Certaines villes cumulent les deux services.
20 Minutes a écrit:TRANSPORTS L’association Métro de Nantes, qui défend la pertinence d’une ligne souterraine, appelle la métropole nantaise à lancer une étude
F.B.
La ligne B du métro de Rennes a été inaugurée le 20 septembre 2022. Exploitée par Keolis et son réseau Star, elle fait circuler un métro automatisé conçu par Siemens Mobility. — C. Allain/20 Minutes
Le collectif Métro de Nantes propose l’installation de ce moyen de transport dans la cité des ducs, en complément du réseau TAN.
L’association veut que Nantes Métropole lance une étude d’opportunité. Johanna Rolland s’y était engagée lors des municipales 2020.
La mise en service mardi de la seconde ligne de métro à Rennes n’est pas passée inaperçue. Certains Nantais ont regardé l’événement avec envie, voire un peu de jalousie. Au premier rang desquels se trouvent les membres de l’association Métro de Nantes. Ce collectif de citoyens milite depuis trois ans pour la création d’une ligne de transport souterrain dans la métropole nantaise en complément du réseau de tram et de busway.
« Le tramway, saturé, atteint son plafond de verre. Les déplacements représentent plus de 40 % des émissions de CO2 en France. Il y a donc urgence à anticiper le déploiement de nouvelles offres capacitaires et décarbonées. » Pour l’association, seul un métro « sera capable de transporter toutes les deux minutes plus de 200.000 personnes par jour, en traversant la ville beaucoup plus rapidement que l’offre de transport actuelle ».
Un projet très coûteux
Constatant que Bordeaux Métropole vient de décider de lancer une étude d’opportunité sur un métro, Métro de Nantes demande « l’accélération et des précisions sur l’engagement de Johanna Rolland [lors de la campagne municipale 2020] à "réaliser une étude d’opportunité sur la réalisation d’un métro dans la métropole nantaise" ».
Plan de ligne A de métro à Nantes telle qu'elle est imaginée par le collectif Métro de Nantes. - Collectif Métro de Nantes
Le collectif a imaginé un projet de ligne de 16,5 km avec 19 stations. Coût estimé : entre 1,5 et 2 milliards d’euros. « A l’heure où Nantes semble se chercher un second souffle, notamment après l’abandon de l’Arbre aux hérons, le déploiement du métro pourrait être un levier de transformation vertueux », insiste l’association. Il permettrait, notamment, une « planification urbanistique donnant plus de place à la nature en ville, avec une libération de l’emprise de la voiture en surface ».
Pour rappel, Nantes Métropole prévoit l’ouverture de trois nouvelles lignes de transport en site en 2027 : deux de tramway reliant La Chapelle-sur-Erdre et Saint-Herblain à Rezé, une autre de busway reliant Bouguenais à Nantes-Doulon.
G.E. a écrit:Nantes a fait le choix d'un réseau de tramway maillé qui s'étend désormais très lentement avec en prime des TCSP.
Vu les faibles montants que l'agglo consacre à ses investissements, il faut oublier le métro.
eomer a écrit:G.E. a écrit:Nantes a fait le choix d'un réseau de tramway maillé qui s'étend désormais très lentement avec en prime des TCSP.
Vu les faibles montants que l'agglo consacre à ses investissements, il faut oublier le métro.
Je pense que le tram est un bon début: il peut se transformer progressivement en métro selon la technique du "prémétro".
A Nice, Strasbourg, Rouen, cette conversion sera sans doute possible pour certaines lignes.
Ensuite, c'est un choix politique: le tram est aussi considéré comme un aménagement urbain anti bagnole.
Ouest France a écrit:La nouvelle ligne de métro de Rennes (Ille-et-Vilaine) est ouverte depuis un peu plus d’un mois. L’occasion de faire un premier bilan, alors que le réseau de bus de la métropole a été redéployé ce lundi 24 octobre 2022.
Le métro de Rennes, le jour de son inauguration. | JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE
Virginie ENÉE.
Publié le 24/10/2022 à 19h05
La ligne B du métro de Rennes n’a connu « que » 7 h d’arrêt sur un mois d’exploitation (dont 1 h 30 ce lundi). Même si elle est toujours en rodage et peut encore connaître d’autres soucis techniques, c’est un niveau de performance suffisant pour déployer le nouveau réseau de bus.
La ligne de métro B enregistre environ 70 000 voyages par jour (et même de 100 000 durant la première semaine de gratuité). Une bonne fréquentation, de 5 000 voyages de plus que ce qui était envisagé, « qui va encore augmenter avec le redéploiement des bus », estime Matthieu Theurier. Les prévisions sont en effet de « 80 000 voyageurs en 2024 ».
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Stations bondées, parcs relais peu utilisés… Le premier bilan de la ligne B du métro de Rennes
La nouvelle ligne de métro de Rennes (Ille-et-Vilaine) est ouverte depuis un peu plus d’un mois. L’occasion de faire un premier bilan, alors que le réseau de bus de la métropole a été redéployé ce lundi 24 octobre 2022.
Ouest-France Virginie ENÉE.
Publié le 24/10/2022 à 19h05
La ligne B du métro de Rennes n’a connu « que » 7 h d’arrêt sur un mois d’exploitation (dont 1 h 30 ce lundi). Même si elle est toujours en rodage et peut encore connaître d’autres soucis techniques, c’est un niveau de performance suffisant pour déployer le nouveau réseau de bus.
La ligne de métro B enregistre environ 70 000 voyages par jour (et même de 100 000 durant la première semaine de gratuité). Une bonne fréquentation, de 5 000 voyages de plus que ce qui était envisagé, « qui va encore augmenter avec le redéploiement des bus », estime Matthieu Theurier. Les prévisions sont en effet de « 80 000 voyageurs en 2024 ».
Un succès qui a aussi des incidences sur la ligne A, montée depuis un mois à « entre 145 et 155 000 voyages par jour (contre 120 000 avant) », du fait des interconnexions. « D’où le projet d’augmentation du nombre de rames sur la ligne A, qui va arriver à son maximum. »
Des embouteillages dans les stations Sainte-Anne et Gares ?
C’est la rançon du succès : des usagers se plaignent de l’affluence aux heures de pointe, dans les rames et les tunnels bondés des stations Sainte-Anne et Gares. « Ce sont les deux stations avec des interconnexions, qui ont pu enregistrer jusqu’à 15 000 voyages par jour », confirme Matthieu Theurier. Peu avant 9 h, les étudiants et lycéens, dont de nombreux établissements sont desservis par la ligne B, s’ajoutent en effet aux salariés.
« Mais l’avantage d’un métro automatique, précise-t-il, c’est qu’on est loin du maximum des taux de disponibilité du matériel roulant. » En d’autres termes : la fréquence des métros pourra être augmentée aux heures de pointe dans les prochains mois, avec la mise en service de trois nouvelles rames, soit 24 à terme, contre 21 aujourd’hui (et 18 à l’ouverture, le 20 septembre). Ce qui devrait désencombrer ces deux stations. Des fréquentations fortes s’observent également aux stations Beaulieu université (près de 5 600 voyages par jour), Jules Ferry (4 800 voyages) ou encore Gros Chêne, à Maurepas (4 400 voyages).
Faut-il s’inquiéter de voir les parcs relais si peu remplis ?
« Ils sont occupés à 20 à 30 % de leurs capacités », confirme Matthieu Theurier, pas du tout inquiet : « C’est conforme aux prévisions car ces infrastructures ont été prévues pour le réseau tel qu’il sera dans plusieurs années », et donc avec la fréquentation du métro amenée à encore augmenter.
Ce taux de remplissage devrait déjà augmenter un peu avec le redéploiement des bus. C’est aussi pourquoi il faudra « attendre un an pour avoir un premier bilan précis de la baisse de circulation sur la rocade », complète l’élu. S’il rapporte déjà une légère baisse, la promesse était de retirer 50 000 véhicules par jour sur cette voie régulièrement embouteillée.
Quid du projet de lignes de Trambus ?
La prochaine étape de la transformation en profondeur du réseau de transports de la métropole rennaise sera annoncée mi-novembre, avec le dévoilement du tracé des cinq lignes de Trambus, destinées à relier à Rennes, via des voies réservées. Elles devraient desservir notamment les communes de Cesson, Thorigné, Chantepie, Saint-Jacques, Bruz et Saint-Grégoire.
Les usagers peuvent remonter leurs satisfactions et les dysfonctionnements du redéploiement des lignes de bus sur le site fabrique.star.fr
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