le remplacement de 3 à 5 coffrets par nuit ("c'est pas bien grave, mais il faut le payer", dit-il - sans dire combien).
A ce propos, où en est l'extension de la ligne A vers Mérignac ? Ouverte ? Fonctionne bien ?
Mikl-One a écrit:Non non, elle est pas encore en fonctionnement. Elle n'est meme pas encore en période d'essai. Elle va ouvrir en mai je crois, si mes souvenirs sont bons.
Sud Ouest du 26/01/07 a écrit:La neige jette un froid
TRAMWAY. --A Strasbourg comme à Berlin ou Moscou, les tramways supportent très bien la neige. A Bordeaux, le réseau a été paralysé en quelques minutes, mercredi soir. Explications
On savait qu'il n'aimait ni la forte chaleur ni les excès de pluie. On est désormais certain qu'il ne supporte pas non plus la neige. Mais alors pas du tout ! Quelques centimètres de flocons ont suffi à mettre le tramway hors circuit dès 23 heures mercredi soir, paralysant partiellement le réseau jusque dans la soirée d'hier. Alerté par la préfecture de l'arrivée des intempéries dès mercredi matin, Connex avait pourtant mis en oeuvre la procédure « grand froid ». La méthode SNCF en fait, courante dans le monde ferroviaire, qui consiste à faire rouler des trains pour éviter la prise des caténaires par le gel. Cela n'a pas suffi.
« Les intempéries ont été violentes, nous avons été contraints d'interrompre le réseau tram et bus à 23 heures dans la nuit de mercredi à jeudi. Certaines rames sont restées bloquées sur place, au milieu des voies. La neige était très collante, elle s'est accumulée entre les patins électriques et le rail d'alimentation par le sol (APS). De plus, certains patins ne voulaient pas remonter lors des changements de mode de captage (NDLR : passage de l'alimentation par le sol à l'alimentation par caténaire), bloquant les rames », expliquait hier la direction de Connex.
A Lormont, les voies du tram ont été dégagées avec des moyens... sommaires. Hier soir encore, aucune des deux antennes de la rive droite n'était ouverte
De Moscou à Berlin en passant par Budapest ou Strasbourg, des milliers de trams circulent sans problème dans des pays à neige, sous des climats autrement plus rudes que celui de la Gironde. A Bordeaux, il coince. « Il faut noter que c'est la première fois que le tramway était "testé" sous la neige », ajoute Connex. Essai concluant : ça ne marche pas. Le système d'alimentation par le sol, qui implique un contact au sol par matériau conducteur d'électricité entre les rames et le rail d'alimentation, est son talon d'Achille. Mais il n'y a pas que ça. A Pessac-Bougnard, plombée par les flocons, la ligne aérienne d'alimentation s'est distendue, entraînant l'arrêt des rames. Ici, l'APS n'y était pour rien.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une rame bloquée sur la ligne de Lormont-Lauriers. A l'intérieur pour la surveiller, le chauffeur et un agent de Connex
Solution à l'étude. Troisième problème, à Cenon, c'est l'accumulation de neige sur les rails qui a empêché le tram de rouler... Un événement qui a mis en lumière le quatrième problème révélé par les intempéries : l'absence d'appareils de déneigement. Le climat ne le justifiant pas, la CUB n'a pas investi dans ce secteur. Difficile de le lui reprocher, dans une ville où la neige est rare. Mais voilà comment le réseau se retrouve à la merci d'une grosse averse de flocons. Et voilà pourquoi tout hier, des dizaines d'agents de Connex ont passé la journée à dégager les rails... avec des pelles. Pendant ce temps, d'autres assuraient le nettoyage des 10 km de rails APS avec des balais. Du moins là où l'unique balayeuse du réseau n'était pas passée...
De plus, dans certaines rues peu exposées au soleil, la neige de la nuit s'est transformée en glace avec le vent du petit matin, rendant le rail APS inutilisable. Pour couronner le tout, une coupure d'EDF place Stalingrad a stoppé la ligne A à La Bastide, hier à la mi-journée, pendant qu'un coffret d'alimentation rendait l'âme cours d'Alsace-et-Lorraine. Bref, une journée plus noire que blanche.
Le plus étonnant, c'est que ce tram est censé fonctionner par tous les temps, y compris sous la neige. C'est en effet ce qu'affirme Etienne Lhomet, patron de la Mission tramway à la Communauté urbaine : « Neige ou pas, ça doit marcher. Le problème, c'est qu'il n'y a aucun dispositif pour nettoyer le rail APS devant les patins d'alimentation. Parfois, le tram s'arrête pour une simple cannette qui traine sur le rail... Nous allons mettre au point une balayette qui frotte et nettoie en même temps ».
Une balayette tout-temps si possible.
Le tram au ralenti : de nombreuses perturbations enregistrées durant toute la journée d'hier
L'APS en observation
La Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) vient de voter un important budget pour des études aprofondies sur le système d'alimentation du tramway par le sol (APS).
La mission a été confiée à Serma Tech, une entreprise de Pessac, dans la banlieue ouest de Bordeaux. Il lui est demandé de pousser les coffrets d'APS (il y en a mille sur le réseau) aux extrêmes limites de la résistance. Ce qui implique des tests sévères en matière de température, d'humidité, de contraintes mécaniques ou encore de résistance aux chocs. L'étude permettra dans un deuxième temps de demander à Innorail, la filiale d'Alstom qui a conçu les coffrets, des améliorations techniques.
Très fragiles et responsables d'un grand nombre de pannes, ces coffrets ont empoisonné la vie du tram pendant plusieurs années. Innorail a réalisé un nombre phénoménal de versions avant de parvenir à une fiabilité acceptable. Jusqu'à l'été dernier, ils ne l'étaient pas totalement. Et c'est à cause d'eux que par deux fois, sous présidence Juppé puis Rousset, la CUB a menacé Alstom d'abandonner ce système.
Hier pourtant, les coffrets ont bien tenu sous la neige. Ce qui ne rend pas moins utile l'étude lancée par la CUB.
Denis Lherm
Enver a écrit:gailu a écrit:Encore un argument en faveur du métro: la neige
Pour avoir pas mal pris le tram à Helsinki par -14° et pas mal de neige, je peux le dire, ça marche !!
Enver a écrit:L'APS fonctionne visiblement (cela dit, je ne sais pas où on en est du changement nocturne & répété des boîtiers). Ce que l'exploitant cherchait à éviter, c'était le passage répété de la LAC à l'APS (et réciproquement), car il était présenté comme source d'erreurs, et tend(rait / aurait tendu) à user plus rapidement le matériel. D'où la volonté d'éviter la multiplication des sections isolées et la décision l'an dernier de remettre des caténaires sur les deux sections de la rive droite.
Enver a écrit:Le papier de Sud-Ouest est payant, je ne sais pas si ce revirement est technique (car l'APS marche vraiment mieux, et finalement, ça n'use pas tant que ça le matériel), financier (car ça coûterait plus cher de mettre des caténaires) ou politique (pression des communes concernées), ou tout à la fois...
JMBA a écrit:Franchement j'espère qu'on ne parlera plus d'APS pour la phase 3.
Il n'y a vraiment plus aucune différence maintenant entre LAC et APS : micro-coupures, démarrages, accélérations, frottements .... tout bon !
Il est même prévu de supprimer les lisses métalliques qui bordent les voies !
20 Minutes a écrit:«La foudre n’est pas tombée sur le tram», a tenu à rassurer Keolis.
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