nanar a écrit:J'ai une question de vrai ignare en la matière :
Peut on avoir un guidage magnétique fiable alors qu'il serait longé par une ligne de transport de courant d'alimentation ?
Si c'est vrai avec un courant de 12 v, est ce que ça l'est avec un courant de 380, voire 600 ou 750 volts ?
A+
nanar
A priori oui, mon idée et celle ce 3 G trans est de profiter du guidage électronique pour permettre une alimentation ou (et)un retour de courant par rail de contact au sol.
Dans le projet 3 G trans: plus de LAC,
dans le mien : une LAC simplifiée à un seul fil, politiquement correcte, puisqu' acceptée pour les trams fer et les TMP à guidage mécanique.
Le guidage magnétique ne devrait pas intéragir avec le retour de courant ou l'alimentation : dans les chemins de fer les balises KVB et INDUSI font appel à des aimants et sont placées à proximité de rails parcourus par des retours de courant de traction de très fortes intensités ( 2 à 3000 A).
Par ailleurs le guidage opto électronique totalement insensible aux champs électrique est aussi envisageable.
L'intensité des champs magnétiques susceptibles d'interférer avec les aimants dépend de la tension , de l'ampérage et du courant utilisé alternatif ou continu.
Le projet 3 G trans en 12 V suppose une intensité énorme peut être que 60 V serait plus raisonnable (5 fois moins d'intensité).
Sur le plan de la faisabilité: en 750 ou 600 V la ligne aérienne de trolley classique a une section d'environ 80 mm² (a peu près la taille d'un doigt)
En 60 v il faut 800 mm² de cuivre pour obtenir l'équivalent, les rails pourraient être des profilés plats d'un centimètre de hauteur et de 10 de large.
Pour des raisons économiques le cuivre ne sera pas utilisé mais un acier graphité "spécial retour de courant" utilisé dans le métro, compte tenu de la résistance ohmique plus élevée de l'acier il faut une section plus grande: le profilé plat en acier pourrait faire 2cm de hauteur.
L'installation de ces barres qui peuvent être installées dans des rainures dans le béton ne semble pas poser de problèmes techniques et est relativement bon marché par rapport à un rail de roulement.
Le principal problème en 12 V (et même en 60 V )est l'intensité très élevée: si un vélo tombe sur les rails, il peut être soudé, si c'est une moto le réservoir d'essence peut exploser.
Les actes de sabotage pourraient être plus rigollots que sur le Translohr et avoir des conséquences moins dramatiques...
Des arcs destructeurs peuvent se produire aux passages des lacunes...
Dans mon système il n'y a pas de problèmes particuliers :le retour de courant s'effectue comme sur un tram fer ou un TVR