Bayonne-Anglet-Biarritz : projet de busway

[gavatx76]

Attention, moi je n'ai pas dit que ce n'était pas bien. Au contraire, dans ce cas, le plus important, ce sont les couloirs de bus. Juste que le vendre comme tram, c'est une escroquerie, mais bon, je ne suis pas dans la politique locale non plus.

[basco - landais]

La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, c'est ca la politique locale ............

[super5]

http://www.sudouest.fr/2011/09/16/un-tr ... 60-642.php

Un «tramway» sur pneus
Le syndicat intercommunal lance la procédure qui va conduire à la réalisation de 23 km de lignes en site propre. Fin du chantier en 2016.

L'agglomération de Bayonne semble vouloir une bonne fois pour toutes combler le retard pris au cours des dernières années dans le domaine des transports en commun. Après avoir, il y a quelques mois, tracé sur les chaussées les premières centaines de mètres de couloirs réservés aux autobus, puis confié à un nouveau délégataire de service public le soin de remodeler le réseau, elle lance aujourd'hui la procédure qui va conduire dans les prochaines années à la construction de 23 kilomètres de lignes en site propre afin d'y faire circuler une sorte de tramway sur pneus. Un tramway qui pourrait être électrique sur la ligne A entre Bayonne Nord et Biarritz centre (la ligne Est-Ouest) et hybride sur la ligne B entre Tarnos et Anglet Sutar (la ligne Nord-Sud).

Ce chantier, d'un montant de 165 millions d'euros, financés notamment dans le cadre du Grenelle de l'environnement, débutera en 2013. Dès cet automne, va se dérouler une période de vaste concertation, prélude à une enquête publique annoncée pour être effectuée en 2012. La fin du chantier étant prévue pour 2016. Dans les prochains jours, le maître d'œuvre (le groupement d'entreprises chargé du chantier) devrait être désigné.

Président du syndicat des transports de l'agglomération Côte basque Adour, Jean Grenet, accompagné de son vice-président Michel Veunac, a précisé hier ce calendrier en évoquant « la véritable révolution » que ce chantier va entraîner en terme d'aménagement des voiries. « Nous ne sommes plus dans les incantations, nous entrons dans le dur du projet », assurait M. Grenet. « Dans les artères qui seront concernées, il s'agira d'une recomposition du paysage urbain, de façade à façade, un peu comme on a pu le constater à Bordeaux avec la mise en service du tramway, annonçait Jean Grenet. Ce chantier sera sans commune mesure avec tout ce que l'on a connu jusqu'à présent dans l'agglomération. Car, en plus d'offrir un moyen de transport moderne, écologique, cadencé, ce projet valorisera les espaces publics traversés et la voirie empruntée ».
Haut niveau de service

C'est bien en effet une véritable révolution qui se prépare dans le domaine des transports de l'agglomération de Bayonne, avec la mise en service de bus à haut niveau de service, du type des tramways électriques sur pneus annoncés. Car c'est tout un système qui sera installé avec par exemple un dispositif d'aide à l'exploitation en temps réel, qui permettra aux voyageurs de voir s'afficher dans les stations _ de véritables stations et plus des abribus _ le temps qu'il reste avant l'arrivée du prochain convoi.

« Nous allons également développer de nouveaux services, comme les parcs de délestage en tête de ligne, la location ou la mise à disposition de vélos, la création d'un service d'autopartage ou étudier le mise en place de navettes fluviales sur l'Adour », poursuivait le président.
7,5 millions de passagers

L'objectif de cette opération est de faire croître de 6 à 10 millions le nombre annuel de passagers transportés. Un pari que Michel Veunac croit possible. Les dernières statistiques fournies un peu plus de six mois après la mise en place du nouveau réseau Chronoplus, semblent vouloir lui donner raison. En effet, le nombre de 7,5 millions de passagers devrait être atteint dès cette année. Ils n'étaient que 6 millions en 2009.

« Grâce au nouveau service plus rapide et cadencé, avec une fréquence accrue des bus, nous avons enregistré au cours des derniers mois des hausses spectaculaires du nombre de passagers transportés, se réjouissait Michel Veunac. Des augmentations de 8 % en février, 21 % en mars, 14 % en avril, 30 % en mai, 9 % en juin, 26,5 % en juillet et 30 % en août. En juillet 2011, le réseau Chronoplus a transporté en moyenne chaque jour 22 000 passagers contre 17 000 l'année précédente. En août, le bus des fêtes a transporté 30 000 passagers chaque nuit ».

[Nérodiaman]

Le soit-disant tram sur pneus n'est pas une solution pour l'agglom&ration BAB. Un tram sur fer ne coûte pas plus cher, ceci d'autant plus que les constructeurs baissent les prix. Nos Elus d'apprêtent cette fois encore à gaspiller de l'argent public dans de telles chimères !

[Maastricht]

Du tram fer à 7 millions d'euros le kilomètre, matériel roulant inclus, il faut que tu me dises où tu le trouves ...

Eut égard aux 20 ou 25 000 passagers par jour attendus sur l'ensemble des 23 kilomètres, le BHNS est encore la solution la plus raisonnable. Ce qui est malhonnête, c'est de le badger en "tramway sur pneus", mais Jean Grenet n'est pas le premier à se laisser aller de la sorte, et ne sera sans doute pas le dernier. Là où le projet de BAB me semble déjà plus risqué, c'est sur le matériel roulant : de l'hybride, pourquoi pas, on sait faire, mais ça coûte cher (cf Metz). Mais du tout électrique ... à moins que Jean Grenet ne pense à un trolleybus, ce dont je doute, les bus électriques en autonomie totale sont encore plus un fantasme qu'autre chose. Et ce n'est pas avoir un matériel différent sur les deux lignes du BHNS qui permettra de maîtriser les coûts, au contraire, surtout lorsqu'on est sur de la petite série (il faudrait, à vue d'oeil, dans les 25 bus pour assurer le service ?)

[basco - landais]

C'est bien, mais quel gaspillage d'argent (165 millions d'Euros) et de problèmes pour une frequentation qui n'est pas forcement à la hauteur de ce que ces décideurs ont escompté

[Autocar]

C'est bien, mais quel gaspillage d'argent (165 millions d'Euros) et de problèmes pour une frequentation qui n'est pas forcement à la hauteur de ce que ces décideurs ont escompté

Oui on sait on sait, en dehors du tout tram, point de salut ! A la limite la CA n'aurait rien fait, il n'y aurait pas eu ce type de critique, fondée sur une philosophie des transports uniquement tournée sur le mode ferré.

[Nérodiaman]

Un vrai tram, de préférence à voix métrique en vue d'une interconnexion tôt ou tard avec "El Topo" coûterait, je pense, à la longue beaucoup moins cher qu'un busway. Si on commence par le BHNS, il faudrait que la plateforme soit tramifiable. Il y a tout un potentiel pour le tram-train dans le Pays Basque si on y pense !

[Nérodiaman]

Le mieux serait, à mon avis, un tram-fer à voie métrique qui pourrait être interconnecté à la ligne "El Topo" venant de San Sébastian. Dans ce cas, il faudrait que ce soit des rames pouvant aller sur "El Topo" et qui auraient le même gabarit et la même hauteur de quais et que les rames d'"El Topo" puissent circuler. Ça implique des rames bi-tension. Au fond, ça serait une sorte de tram-train bi-national avec de grandes facilités d’interconnexion de part et d'autre !

[nanar]

Euh, la distance Biarritz-Hendaye est plus grande que celle entre Hendaye et San Sebastian, parcourue par "El Topo". Vaut peut être mieux se contenter de l'écartement, du gabarit et du voltage RFF.

Agglomération de Bayonne : quatre modèles de transport examinés par les élus
Pour choisir le mode de transport en commun en site propre, une délégation de l'agglomération bayonnaise s'est rendue à Nantes, Besançon, Metz, et dans la banlieue parisienne

Des Basques qui vont étudier des réseaux dans des villes froides, pluvieuses, du 93, ça prend un côté sérieux. a contrario de gens du froid qui iraient "en séminaire" à Biarritz.

[G.E.]

En une image, et en soutien aux contribuables locaux...

[G.E.]

Justement, le fait de ne pas appeler un chat un chat brouille les cartes du jeu. Il permet de surfacturer le matériel qui n'est au final qu'un simple bus amélioré et dont la conception est déjà amortie.

L'agglo de Biarritz n'a peut-être pas besoin d'un tram, mais sans doute pas d'un matériel pseudo-hybride survendu. Le plus important est de garantir un cadencement et une fiabilité des temps de parcours. Investir des dizaines de millions pour acheter un faux label "tram", c'est très cher. Même Pau, la voisine, hésite...