Lorenzo a écrit:Si le système étais si vertueux nous aurions un monde idéal.
Mais le monde (et en particulier la France) sont loin aujourd'hui d'être en état de concurrence pure et parfaite, vraiment très très très loin...
Lorenzo a écrit:Or je n'ai jamais vu la concurrence améliorer quoi que ce soit. Cette façon de voir n'est qu'un dogme qui n'as jamais été vérifié. Moi ce que je constate c'est le principe Ryanair.
Subventionné -> Emplois précaire ou étranger -> Service minimal -> perte nette de recettes fiscales -> Publicité électoraliste -> Concurrence déloyale -> Raquet des deniers public par une seule personne...
Le "système" Ryanair que tu condamnes (à juste titre selon moi, nous sommes bien d'accord) n'a précisément aucun rapport avec un système basé seulement sur la concurrence, puisque les produits ne sont pas les mêmes et qu'il y a des subventions.
Lorenzo a écrit:djakk a écrit:C'est comme la fibre optique en Bret4gne : les grandes villes sont équipées par le privé, les petites communes sont équipées par la région Bretagne qui louera ou offrira l'équipement au privé.
Donc la bonne part du gâteau au privé, les miettes non rentable sur nos impôts...
Encore un exemple où il n'y a aucune concurrence. Et, si les collectivités décident de financer sur nos impôts quelque chose qui ne serait jamais construit par une entreprise privée parce que non rentable, elles sont libres de le faire mais ça n'est pas le système concurrentiel. Et, d'ailleurs, elles ne pourront le faire que parce qu'elles prélèvent des impôts sur les entreprises... privées.
Lorenzo a écrit:En gros les investisseurs qui justifient leur dividendes sur les risques pris nous mentent. Il devrais être au smic puisque ils ne prennent aucun risques. Donc nous oublions nos grands principes.
S'il y a vraiment concurrence, et qu'ils gagnent vraiment beaucoup, il y aura bien quelqu'un pour venir vendre un peu moins cher. Par contre, personne ne prétend entreprendre pour le plaisir, donc oui c'est pour rémunérer le risque. Je ne vois pas qui te prêterait l'argent nécessaire à investir s'il n'y avait aucun intérêt.
Lorenzo a écrit:Égalité face a un service :
"- bha oui mais c'est cher, alors raque parce que toi t'habite pas ou il faut et les privés ont pris ce qui aurais pu te le financer" - au passage on fais raquer ceux qui aurais pu en tirer un avantage-
"- Ha, la concurrence me fais payer deux fois, une foi mon service grassement rentable et le service des autres... Hummm mais on m'avais dis que la concurrence ..."
Fraternité :
"- Bha oui, il faut que tout le monde aient le même service, donc il faut mutualiser les frais"
"- Bha non, Ils ne veulent pas baisser leurs marges, donc toi tu raque"
"- Mais on m'as dis que la concurrence ..."
Je tourne le truc légèrement en dérision mais c'est quand même bien le cas .. Non ?
Ton exemple est parfaitement incompréhensible. Explique toi mieux...
Lorenzo a écrit:Que quelque chose sois confier au privé, pourquoi pas, mais alors il assume tout un service, pas uniquement ce qui l’intéresse.
On ne peut confier au privé qu'un service qu'il estimera rentable, c'est évident. Sinon, il n'y aura tout simplement pas de service, ou l'État devra payer le déficit, donc tes impôts, et cela reviendra finalement au même (sauf qu'il y aura eu redistribution).
Lorenzo a écrit:Que l'on libéralise le transport par autocar, je n'y crois pas, mais bon, pourquoi pas, mais il est hors de question que les lignes soit subventionnées d'un centime.
Comme je viens de le dire, tu auras des sociétés candidates pour les services rentables, mais pas pour ceux qu'elles calculeront ne pas pouvoir être rentables. Et ce n'est que très logique. Une façon de tourner la difficulté est de concéder des ensembles de lignes dont le bénéfice de certaines compensera les pertes des autres, avec dans le contrat des obligations minimales de service. Ca peut parfaitement se concevoir. Et, dans certains cas où ne pourrait pas arriver à trouver de candidats, on peut estimer utile de néanmoins concéder avec une subvention d'équilibre.
Voilà tes explications.