Les voitures à cheval, c'est plus green.
Je suis très perplexe quand à ce programme : le rail est le principal argument militant en défaveur du tramway, l'alimentation électrique militant elle en sa faveur. Ici Lohr maintient la nécessité d'une plateforme supportant un rail, qui est un poste particulièrement important, pour arriver à un anti-trolleybus. Si je me base sur la ventilation des dépenses du tramway de Tours (369 M€), l'énergie de traction représente tout juste 5% (soit 18M€ pour les sous-stations, la LAC, le contrôle de distribution de l'alimentation). C'est un peu plus d'un million d'euros au kilomètre. Continuer à utiliser un système propriétaire en se passant de l'argument de l'énergie propre tourne au non-sens.
Est-ce que ce véhicule ne serait pas en fait celui prévu pour Bamako ? Lohr continue d'exporter sa technologie, mais en abaissant encore un peu le coût de la réalisation, tout en offrant une solution au caractère peut-être aléatoire de l'alimentation électrique au Mali ...