Enver a écrit::arrow: http://cdgexpress.equipement.gouv.fr/
M. Perben a écrit:Par ailleurs, il faut souligner que la réalisation de CDG Express aura des conséquences positives sur le RER B. En effet, le programme de modernisation du RER B sera réalisé préalablement à l'ouverture de la liaison CDG Express. Il s'agit là d'un engagement politique du Gouvernement, mais aussi d'une nécessité technique puisque CDG Express circulera sur les voies libérées par le RER B une fois celui-ci modernisé.
Enver a écrit:Pas tout à fait
Contexte: il y a quatre voies entre la Plaine (en gros la sortie de Paris-Nord) et Aulnay-sous-Bois.
Et en fait, tous les RER B ne prennent pas le même chemin : tandis que les trains de la branche de CDG ont leurs deux voies réservées, ceux de la branche Mitry-Claye roulent actuellement sur les deux autres voies, qu'ils partagent avec les Transilien, les TER Picardie et le fret. D'où des problèmes d'insertion aux deux extrémitées (La Plaine et Aulnay). Ne me demandez pas pourquoi...
L'idée est de faire passer tous les RER B sur les mêmes voies dédiées (celles de l'actuelle branche de CDG), ce qui fait que la ligne aura sur toute la longueur son site propre exclusif, comme c'est déjà le cas pour la branche sud ou la ligne A. Il y a aussi une amélioration de la signalisation à la clef, mais je ne suis pas sûr qu'on ait besoin de construire de nouveaux ouvrages d'art (et en tous cas, il n'est pas question de voies centrales, on a 2 x deux voies parallèles, deux voies au nord, deux voies au sud).
CDG Express circulera donc sur les voies libérées par le RER B une fois celui-ci modernisé, comme le dit le ministre... mais il les partagera toujours avec les trains de Crépy-en-Valois, les TER Picardie et le fret...
Le Moniteur a écrit:Cinq candidats en lice pour la liaison Paris-Charles-de-Gaulle
La liste des candidats admis à déposer une première offre dans le cadre de la procédure de mise en concession du projet Charles-de-Gaulle Express" a été communiqué par le ministère des Transports.
Cinq candidats ont été admis à déposer une première offre pour cette liaison ferroviaire directe entre Paris et l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Il s'agit de trois groupements emmenés par des groupes français et de deux groupements conduits par des groupes issus d'autres pays européens, à savoir :
- le groupement composé de Eiffage et Macquarie Bank Limited, dont la société Eiffage est le mandataire,
- le groupement composé de Bouygues TP, Seco-Rail, RATP Développement, FIDEPPP et HSBC IFML, dont la société Bouygues TP est le mandataire,
- le groupement composé de Vinci Concessions, Vinci S.A., Caisse des Dépôts et Consignations, Axa Infrastructure Investissement et Keolis, dont la société Vinci Concessions est le mandataire,
- le groupement composé de Iridium Concesiones de Infraestructuras S.A. (Iridium) et Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles S.A. (CAF), dont la société Iridium est le mandataire,
- la société FCC Construccià³n S.A.
Les candidats devront déposer les premières offres pour l'automne 2007. La signature du contrat avec le candidat sélectionné devrait intervenir au premier semestre 2008 annonce le ministère.
Le coût global de l'investissement est estimé à environ 640 millions d'euros dont environ 120 millions pour le matériel roulant.
Au départ de la gare de l'Est, la navette "CDG Express" est censée offrir un meilleur service aux voyageurs que le RER B, qui relie actuellement la capitale à l'aéroport. Le trajet devrait durer 20 minutes au maximum, contre 30 minutes aujourd'hui avec le RER.
Le concessionnaire
La « société projet » qui sera retenue à l'issue de la procédure d'appel d'offres sera responsable de la conception, de la construction et de l'exploitation de l'infrastructure nouvelle nécessaire à la liaison, de la fourniture, de l'organisation et du fonctionnement de l'ensemble du service rendu aux voyageurs sur la liaison.
RFF (Réseau Ferré de France) garantira la mise à disposition des voies nécessaires à CDG Express et gérera les capacités de la liaison non utilisées par CDG Express.
Le projet de liaison ferroviaire Charles-de-Gaulle Express entre en phase d'enquête publique.
Ce projet prévoie de relier directement, sans arrêt intermédiaire et en 20 minutes, la gare de l'Est à l'aéroport Paris - Charles-de-Gaulle.
Le Moniteur a écrit:Vinci serait le seul candidat pour la liaison CDG-Express
Selon notre confrère "La vie du rail", Vinci est le seul candidat à avoir déposé une offre pour le PPP de la liaison ferrée directe entre Paris et l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, parmi les cinq consortiums sélectionnés en 2007 par le ministère chargé des transports.
"Depuis la fin de l'année dernière, (b]il n'y a plus qu'un seul candidat (...): c'est le groupement mené par Vinci Concessions aux côté de Vinci SA, de la Caisse des dépôts et consignations, d'Axa Infrastructures Investissement et de Keolis[/b] (filiale de la SNCF, ndlr)", indique l'hebdomadaire.
Sollicité par l'AFP, le secrétariat d'Etat aux Transports s'est contenté d'indiquer que "la procédure d'analyse est en cours".
En janvier 2007, le ministère chargé des transports avait présélectionné cinq consortiums pour l'appel d'offres concernant la concession du projet "CDG-Express". Outre le groupement mené par Vinci, avaient été retenus Eiffage et Bouygues Travaux publics mais aussi deux groupes conduits par des groupes espagnols.
Les candidats étaient appelés à déposer leurs premières offres pour l'automne 2007 et le contrat, un partenariat public-privé (PPP), devait être signé avec le lauréat au premier semestre 2008.
Le lauréat aura la charge de la construction, de l'exploitation et de l'entretien de cette nouvelle infrastructure, réalisée sous la forme d'une délégation de service public, sans aucune contribution financière publique.
Le coût global de l'investissement est estimé à environ 640 millions d'euros.
Au départ de la gare de l'Est, la navette "CDG Express" est censée offrir un meilleur service aux voyageurs que le RER B, qui relie actuellement la capitale à l'aéroport. Le trajet devrait durer 20 minutes au maximum, contre 30 minutes aujourd'hui avec le RER.
Sollicité par l'AFP, le secrétariat d'Etat aux Transports s'est contenté d'indiquer que "la procédure d'analyse est en cours".
Roissy à 20 min de Paris
Gagner dix minutes entre Paris et Roissy, c'est le projet sur lequel planche le gouvernement. Hier, le ministre de l'Ecologie, J-L. Borloo, et le secrétaire d'Etat aux transports, D. Bussereau, ont décidé d'engager les négociations avec des industriels pour le projet de ligne ferroviaire CDG-Express. Ces disussions pourraient aboutir au début de l'année 2009, selon le ministre. A terme, quatre navettes par heure relieront la Gare de l'Est (10e) à l'aéroport en 20 minutes, contre une trentaine aujourd'hui. La mise en sevice, prévue à l'horizon 2013-2014, n'interviendra qu'après les travaux de modernisation du RER B au nord de Paris. "On ne peut pas laisser un aéroport de cette nature sans améliorer la desserte ferroviaire", a justifié D. Bussereau, rappelant que Roissy est le deuxième aéroport européen en terme de passagers. L'enjeu est également environnemental. A l'heure actuelle, voitures, taxis et bus assurent 81% de ces déplacements.
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