JOJO a écrit:Pour faire des économies, on commence à revoir à la baisse l'envergure de certaines gares. Celle de Massy-Palaiseau (ligne 18) est la première d'une longue série. Vu sur twitter et pss-archi:
http://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic ... 62#p715062
https://twitter.com/GdParisExpress/stat ... 1434473472
Mais est-ce vraiment un problème tant que les gares restent fonctionnelles?
Le Parisien a écrit:
Supermétro : et si la Défense se retrouvait sans gare en 2030?
La Société du Grand Paris cherche un nouvel emplacement pour la principale gare de la future ligne 15 Ouest du métro. Faute de quoi, la ligne pourrait être mise en service en 2030 sans s’arrêter à la Défense…
Le chantier avance, mais la route est encore longue. Thierry Dallard, président de la Société du Grand Paris (SGP), s’est rendu ce lundi en Allemagne, à l’usine Herrenknecht où sont construits les tunneliers qui creusent les galeries du futur métro. L’occasion de faire le point, ligne par ligne, sur les différentes incertitudes sur ce chantier du siècle (35 Mds€ pour construire 200 km de métro et 68 gares d’ici à 2030). En particulier celui de la gare de La Défense, dont on ne sait toujours pas où elle sera construite.
Ligne 15 Ouest. Le choix pour la Défense en fin d’année. C’était l’une des mauvaises surprises annoncées par Thierry Dallard peu après son arrivée. La gare très attendue de La Défense s’avère plus compliquée à construire que prévu : 17 ans pour creuser « à la petite cuillère » sous le centre des Quatre Temps ! Avant de lancer les marchés de « conception-réalisation » de cette ligne, en 2020, la SGP mène donc des études pour déplacer cette gare de 100 ou 150 m, afin qu’elle soit plus simple à construire et de tenir les délais de mise en service en 2030.
Un déplacement impératif pour ne pas mettre en péril cette ligne essentielle au nouveau réseau. Si la SGP ne trouve pas un nouveau site d’implantation, son président envisage même de mettre en service la ligne 15 Ouest momentanément… sans sa gare la plus importante ! « On ne retardera pas toute la ligne pour ces travaux », prévient Thierry Dallard. Même si une ligne sans arrêt à La Défense, « ce n’est évidemment pas souhaitable, cette gare est essentielle ».
La SGP mène donc en ce moment des sondages dans les sous-sols pour trouver le site idéal dans le gruyère du sous-sol de La Défense. En fonction de ces études, une décision sera prise « d’ici la fin d’année », espère Thiery Dallard. Il faudra ensuite une nouvelle enquête publique pour ce tracé modifié. Mais, officiellement, le président de la SGP se dit toujours « confiant » pour l’échéance de 2030.
Ligne 16. Toujours l’objectif JO. Le tronçon de cette ligne entre Saint-Denis Pleyel et Aulnay-sous-Bois est attendu pour 2024. « Elle dessert le village olympique et le village des médias, elle serait utile pour les Jeux olympiques », rappelle Thierry Dallard, qui reconnaît que la pression est plus forte pour tenir les délais que pour le CDG Express (cette liaison directe Roissy-Paris, pourrait, elle, être décalée au-delà des JO). La ligne 16, elle, accélère donc la cadence. Le premier tunnelier de la 16 creusera à la fin de l’été depuis Aulnay-sous-Bois. Quatre autres entreront en service d’ici la fin de l’année. Tous sont assemblés ou en cours d’assemblage à Schwanau, dans l’usine Herrenknecht. L’objectif de 2024 est tenable, « sauf aléas, prévient Thierry Dallard. Et nous n’en sommes qu’au début des travaux. »
Ligne 15 Sud : l’interconnexion à Champigny tranchée cet été. C’est un sujet technique à la base devenu « particulièrement passionnel », reconnaît Thierry Dallard. En résumé : la SGP veut créer une interconnexion à Champigny (Val-de-Marne) entre les lignes 15 Sud (prévue pour mi-2025) et 15 Est (2030), pour en simplifier l’exploitation et économiser 130 M€. Les élus locaux et Ile-de-France Mobilités préfèrent une interopérabilité, avec des métros qui circulent en rocade sans correspondance à Champigny. « Le débat est sensible car l’inquiétude porte sur l’existence de la 15 Est. Or sur ce point, je n’ai pas de c onsigne de l’Etat de ne pas la faire », assure Thierry Dallard. Une concertation sur cette question s’achève à la fin du mois, la décision de la SGP est espérée « cet été ».
Ligne 17. Le Bourget avance, en attendant Gonesse. Cette petite ligne qui devra desservir l’aéroport de Roissy en 2030 devrait avoir un premier tronçon ouvert de Pleyel à la gare du Bourget Aéroport en 2024. Celle-ci est censée desservir le futur village des médias lors des JO. Mais la SGP a toujours dit que le calendrier était « ultra-tendu ». Pour l’instant, les travaux ont commencé, avec la démolition d’un parking en face de l’aéroport, et « rien ne dit qu’on ne peut pas tenir les délais ». Un second tronçon de la ligne 17 est prévu dès 2027 jusqu’au Triangle de Gonesse. L’incertitude sur les projets Europacity et l’urbanisation du secteur ne remet pas en cause la gare, selon Thierry Dallard. « L’urbanisation du secteur est prévue depuis des années, et confirmée dans le dernier schéma directeur de la région. C’est là-dessus que nous nous basons pour faire le métro ».
Ligne 18. Concertation pour mettre le viaduc au sol. « Nous avons lancé une concertation sur le secteur Saclay-Saint-Quentin-en-Yvelines », rappelle Thierry Dallard. Elle porte sur la mise au sol de ce tronçon en viaduc. Une solution qui pourrait permettre d’économiser 100 M€, et qui est « plutôt portée par les élus du territoire inquiets de l’impact paysager du viaduc ». Lancée fin avril, la concertation se conclura au printemps prochain. Ce dernier tronçon de la ligne 18 est prévu pour 2030, après la section Massy-Saclay (2026) et Massy – Orly (2027).
Grand Paris Express : attention, ça creuse !
130 chantiers sont en cours et huit tunneliers en action pour creuser les galeries du futur supermétro. Le point sur ce chantier du siècle de plus en plus visible.
Il y a encore quelques mois, le baptême d'un tunnelier était l'événement de l'année. Aujourd'hui, c'est presque devenu une banalité. Pas un mois en 2019 sans qu'une de ces machines gigantesques ne commence à avancer dans le sous-sol francilien. Elles seront bientôt 15 à creuser simultanément les tunnels du futur métro! Il leur faudra beaucoup de temps (au moins jusqu'à 2030 pour boucler tout le réseau), mais c'est désormais une réalité : le Grand Paris Express avance.
Pour réaliser ce nouveau métro qui va bouleverser le visage de l'agglomération parisienne, la Société du Grand Paris (SGP) a été chargée par l'Etat de construire les 200 km de lignes et les 68 nouvelles gares du futur réseau, qui coûtera 35 Mds €.
l'article complet :http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/grand-paris-express-attention-ca-creuse-22-09-2019-8157588.php
guy21 a écrit:...Il manque aussi dans cette infographie le statut de la M14 nord en "tunnel terminé" entre St Lazare et Mairie de Saint-Ouen.
JMB a écrit:guy21 a écrit:...Il manque aussi dans cette infographie le statut de la M14 nord en "tunnel terminé" entre St Lazare et Mairie de Saint-Ouen.
C’est hors GPx. J’avais posé la question lors de ma visite du chantier de la ligne 14. Je ne comprenais pas pourquoi le chantier n’allait pas jusqu’à Saint-Denis Pleyel. Le représentant de la RATP m’avait répondu que cela dépendait du Grand Paris express
Le Parisien a écrit:
Grand Paris Express : l’identité visuelle du supermétro se prépare aujourd’hui
Le designer Ruedi Baur est chargé d’imaginer la charte graphique du système d’orientation pour les voyageurs du futur réseau.
Ruedi Baur n'attend pas que les tunneliers du Grand Paris Express aient fini leur tâche. Le designer franco-suisse a été choisi sur concours en 2014 pour concevoir la charte graphique du système d'orientation voyageurs du futur supermétro. Dans son atelier de la rue Jules-Vallès, à Paris (X e ), son équipe planche sur le projet depuis de longs mois.
Mieux faire connaître les banlieues
Quand les premières rames rouleront, à partir de 2024, les voyageurs devront se repérer dans un réseau souterrain reliant à terme 68 nouvelles gares. « Les habitants de la région parisienne connaissent deux ou trois banlieues, tout au plus, observe Ruedi Baur. Le futur métro les reliera toutes. Le graphisme est très important car il change la perception du territoire. Il doit faire en sorte que le Grand Paris soit lisible ».
L'objectif premier de sa mission tient en quelques mots : aider les usagers à s'y retrouver et à s'approprier le nouveau le métro. « Avant, la carte des transports en Ile-de-France était composée de radiales convergeant vers Paris. Cette fois, le Grand Paris Express est circulaire. C'est une petite révolution », note Ruedi Baur, qui a notamment travaillé sur la signalétique de l'aéroport d'Orly.
Des illustrations originales pour chacune des gares
La couleur assignée à chacune des lignes n'est pas encore arrêtée. En revanche, la typographie du Grand Paris Express est choisie. Elle a été imaginée par Peter Bil'ak, un célèbre créateur de police de caractères. « C'est une fusion des polices utilisée par la SNCF et la RATP », décrit Ruedi Baur. Les messages seront rédigés en quatre langues, en plus du français : anglais, espagnol, arabe et chinois.
Le travail sur les pictogrammes est lui aussi bien avancé. Des personnages aux silhouettes arrondies, plus humaines, aideront les usagers à trouver les escalators ou les toilettes. Ils ponctueront des « parcours de bienveillance ». « L'idée c'est qu'on guide la personne jusqu'au bout, avec une perception de ce qu'il verra une fois arrivé ».
L'autre grand défi du Grand Paris Express, essentiellement souterrain, est de donner des repères aux usagers sur ce qu'il y a au-dessus de leur tête. Chaque gare aura une identité visuelle propre, donnant un aperçu du territoire desservi. Des concours seront organisés pour choisir les illustrateurs. En 2020, la charte graphique sera complète et validée, avant de lancer la fabrication.
Le Parisien a écrit :
Le métro du Grand Paris sauvé par une taxe sur les bureaux des quartiers chics
Les députés ont voté une surtaxe sur les bureaux des quartiers huppés de Paris et de quatre villes du 92. De quoi ajouter 60 à 70 millions d’euros dans les caisses de la Société du Grand Paris.
Construire 200 km de lignes de métros supplémentaires d'ici à 2030, c'est-à-dire pratiquement doubler la surface du métro actuel : c'est l'ambition du projet du Grand Paris. Porté par l'Etat via la Société du Grand Paris (SGP), ce « chantier du siècle » est maintenant bien lancé. Mais il a fallu pour cela trouver de l'argent supplémentaire, quand la Cour des comptes a pointé, il y a deux ans, les risques de dérapages pour ce projet passé en quelques années d'un budget de 22 à 35 milliards d'euros.
La solution est venue du député (LR) du Val-de-Marne, Gilles Carrez, qui dans un rapport avait prôné d'augmenter les ressources fiscales affectées à la SGP de 500 millions d'euros à 750 millions d'euros annuels, pour lui permettre d'embaucher et d'emprunter plus. Une première hausse des taxes votée l'an dernier (taxe de séjour et taxes sur les bureaux en Ile-de-France) avait permis de dégager 140 millions d'euros environ. Le deuxième étage de la fusée a eu lieu il y a quelques jours à l'Assemblée.
Quatre communes des Hauts-de-Seine et neuf arrondissements parisiens concernés
La mesure a divisé les députés, certains vantant de la justice fiscale, d'autres dénonçant une atteinte à la compétitivité. Toujours est-il que cela assure pour l'année prochaine les ressources de la SGP. L'Assemblée a en effet voté mi-octobre cette nouvelle surtaxe des bureaux situés dans les quartiers d'affaires de Paris et des Hauts-de-Seine. L'amendement de Gilles Carrez a été adopté par 26 voix contre 18, et 7 abstentions, dans le cadre de l'examen du projet de budget 2020.
Il prévoit la création d'une zone « premium » sur les communes et arrondissements de Paris les plus attractifs, où sera appliquée une augmentation de 20 % de la taxe sur les bureaux. Sont concernés quatre communes des Hauts-de-Seine (Boulogne, Courbevoie, Issy-les-Moulineaux et Levallois) et neuf arrondissements parisiens (Ier, IIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XVe, XVIe et XVIIe). Soit environ, selon nos informations, 60 à 70 millions d'euros supplémentaires par an pour la SGP.
« Nous avons la volonté d'assurer le financement de la Société du Grand Paris. C'est une entreprise difficile avec des projets importants », a justifié le secrétaire d'Etat aux Comptes publics, Olivier Dussopt. « Cette augmentation représentera une augmentation du loyer hors charges d'un peu moins de 1 % », a-t-il ajouté, expliquant que l'observatoire de l'immobilier de l'Ile-de-France l'a jugée « tout à fait absorbable ».
Une mesure contestée par le président des Hauts-de-Seine
Le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian (LR), avait lancé avant le vote un appel au gouvernement à « ne pas laisser passer une erreur majeure dans le cadre de la compétition mondiale que se livrent les quartiers d'affaires ». Il dénonçait un « véritable coup de poignard dans le dos ». A l'Assemblée, de nombreux députés LR ont également exprimé « leur incompréhension », certains rappelant que les bureaux ont déjà été taxés de 10 % supplémentaires l'an dernier pour financer le Grand Paris.
Pour sa part, la gauche a vu dans l'amendement un élément de justice fiscale. « Il n'y a que justice à faire en sorte qu'il y ait une différenciation fiscale entre les territoires où il pleut toujours et ceux qui sont asséchés », a lancé le communiste Stéphane Peu. Cet amendement ne fait que « rétablir les équilibres entre ceux qui ont des richesses économiques et ceux qui sont confrontés à la pauvreté sociale », a approuvé Jean-Louis Bricout (PS).
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Au final, « ces 60 à 70 millions d'euros de recettes annuelles en plus vont permettre de financer 3 milliards d'investissements de la SGP », fait valoir un connaisseur du dossier. De quoi creuser des tunnels et construire des gares pour quelques années encore.
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