https://www.bfmtv.com/auto/les-pneus-d-une-voiture-recente-sont-plus-polluants-que-le-gaz-d-echappement-selon-une-etude_AN-202206030656.html
Les pneus d'une voiture récente sont plus polluants que le gaz d'échappement, selon une étude
Une étude menée sur l'impact des pneus avance que l'usure de ces derniers peut être plus polluante encore que les tuyaux d'échappement de récents véhicules.
Les particules polluantes émises par l'usure des pneus de voiture sont 2000 fois plus nocives que celles produites par les gaz d'échappement, selon des tests effectués par un cabinet d'analyses britannique et rapportés parThe Guardian.
Selon le journal britannique, ces minuscules particules polluent à la fois l'air, l'eau et le sol car elles comprennent de nombreux composés organiques toxiques dont certains connus pour être cancérigènes. Si les derniers modèles de voiture comprennent de meilleurs filtres à particules pour les tuyaux d'échappement, ces nouveaux véhicules sont bien souvent plus lourds ce qui signifie que davantage de particules sont projetées par les pneus à mesure qu'ils s'usent sur la route.
Les tests menés ont également révélé que les pneus produisent plus d'une tonne de particules ultrafines pour chaque kilomètre parcouru, autrement dit des particules inférieures à 23 nanomètres. Celles-ci, qui sont également émises par les gaz d'échappement, sont particulièrement nocives pour la santé car leur petite taille signifie qu'elles peuvent pénétrer dans les organes via la circulation sanguine.
Principale source d'émissions de particule
Autre problème: ces particules sont difficiles à mesurer et ne font l'objet d'aucune réglementation dans l'Union européenne ou aux États-Unis.
"Les pneus surpassent largement le tuyau d'échappement en tant que principale source d'émission de particules", explique Nick Molden d'Emission Analytics, un cabinet indépendant d'analyse qui a réalisé ces tests.
Emission Analytics a effectué des tests d'usure sur 14 marques de pneus installés sur une Mercedes Classe C, conduite à une allure normale. Ce n'est qu'après une première estimation de particules émises par les pneus qu'Emission Analytics a décidé de mener de nouveaux travaux.
"Nous sommes arrivés à une quantité ahurissante de matériaux rejetés dans l'environnement: au Royaume-Uni et aux États-Unis, ce sont 300.000 tonnes de caoutchouc de pneus qui proviennent chaque année de voitures et de camionnettes", conclut enfin Nick Molden. Les véhicules électriques "zéro émission" mais dotés de pneus sont donc eux aussi concernés.
Dark Nark a écrit:L'idéal étant tout de même la M30 au Sud de Madrid qui a été enterrée sur 5 km pour laisser place à des espaces verts et des promenades au-dessus le long d'une rivière. Tout le monde est gagnant.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/pollution-air/pollution-de-l-air-le-palmares-des-grandes-villes-les-moins-polluees-aux-particules-fines_5649128.html
Pollution de l'air : le palmarès des grandes villes les moins polluées aux particules fines
Le Point a publié son palmarès des grandes villes les moins polluées aux particules fines, jeudi 9 février. Montpellier, dans l'Hérault, arrive en tête du classement, quand trois villes du Nord occupent les trois dernières places.
Le magazine Le Point a publié, jeudi 9 février, son palmarès des grandes villes les moins polluées aux particules fines. Montpellier (Hérault) arrive en tête du classement. Perpignan (Pyrénées-Orientales) arrive en deuxième position, suivie par Brest (Finistère). Les bonnets d'âne reviennent à trois villes du Nord. Tourcoing est la commune la plus polluée, suivie par Lille et Roubaix. Paris arrive à la 95e place dans le classement des 100 villes les plus polluées de France. Un classement réalisé grâce à l'étude des particules fines, responsables en moyenne de 40 000 décès chaque année en France.
La pollution diminue sur les dix dernières années
"Plus il y a d'activité humaine, plus il y a de pollution (chauffage, trafic, etc.). Mais il y a aussi des conditions météo qui peuvent jouer un rôle important, par exemple dans les villes du Sud, où on peut avoir beaucoup de vent. Dans le Nord par exemple, c'est plutôt l'inverse : le couvert nuageux a tendance à bloquer un petit peu la dispersion des particules", explique Olivier Hertel, journaliste au Point. Selon les auteurs de cette enquête, la pollution diminue tout de même dans toute la France ces dix dernières années, jusqu'à moitié moins à certains endroits.
https://www.autoplus.fr/actualite/societe-economie/interdiction-voitures-thermiques-lallemagne-se-rebiffe-635370.html
INTERDICTION DES VOITURES THERMIQUES : LA MESURE BIENTÔT ANNULÉE ?
Après l’Italie, c’est au tour de l’Allemagne de s’opposer à l’interdiction de la vente de voitures thermiques à partir de 2035.
C’est désormais quasiment acté. A partir du 1er janvier 2035, les constructeurs automobiles auront l’interdiction stricte de vendre des voitures thermiques neuves en Europe. Une mesure votée par la Commission Européenne puis par le Parlement il y a quelques semaines de cela, alors que les grandes instances ont décidé de réduire de 100 % les émissions polluantes issues de l’industrie automobile. Une mesure qui fait également polémique et qui est très loin de faire l’unanimité, alors que de nombreux automobilistes ne sont pas du tout prêts à passer à l’électrique. Et que l’on sait que cette motorisation n’est pas forcément bénéfique pour l’environnement.
L’Allemagne est contre
Il y a quelques jours, l’Italie annonçait être opposé à cette nouvelle lubie de l’Union Européenne, affirmait qu’elle allait notamment menacer des emplois. Aujourd’hui, c’est au tour d’un autre pays voisin de se rebeller en affirmant être contre cette mesure. Il s’agit de l’Allemagne, qui ne s’était jusqu’alors pas encore réellement exprimée sur le sujet. Le pays menace alors de bloquer le vote qui devrait conclure une bonne fois pour toute l’entrée en vigeur de cette mesure vivement contestée. Celui-ci devrait avoir lieu dans quelques jours, le 7 mars prochain. Mais quelle est la raison à cette volonté ?
En cause, les carburants synthétiques
Si l’Allemagne n’est pas contente, c’est parce que l’Union Européenne a tout simplement décidé de ne pas intégrer les carburants synthétiques dans les exonérations à cette interdiction. Or, le pays est très investi dans le développement de cette solution, et ce changement de stratégie a donc du mal à passer. On sait en effet que Porsche y travaille depuis de nombreuses années, alors que cette alternative est bien plus propre que de l’essence ou du diesel traditionnel.
https://www.lavoixdunord.fr/1300425/art ... ccess=true
Transports : construire des routes est-il devenu complètement dépassé ?
Quelle place pour la route à l’heure où la priorité de l’État est mise sur le ferroviaire, « colonne vertébrale de la mobilité » avec la promesse d’investir 100 milliards d’euros ? Élisabeth Borne a déclaré que chaque projet d’extension sera « réinterrogé ». Sur le terrain, on se pose des questions.
La première partie de la D375 du contournement nord de Valenciennes vient d’être inaugurée. Ce type d’infrastructure sera-t-il abandonné à l’avenir
Lundi, le premier tronçon du contournement du Nord de Valenciennes a été ouvert et inauguré avec ce qu’il convient de coupure de ruban, de soulagement, de remerciement et d’autosatisfaction.
Ces moments sont-ils voués à devenir rares voire à disparaître ? La question est posée. « Chaque projet d’extension du réseau routier » sera « réinterrogé », a déclaré la Première ministre, Élisabeth Borne, à l’heure d’engager l’État à investir 100 milliards d’euros dans le ferroviaire.
« Il ne s’agit pas d’abandonner tout projet routier, a précisé le ministre des transports, Clément Beaune, dans les colonnes de La Voix du Nord. Mais nous aurons des priorités strictes ».
« Il faudra se concentrer sur les projets de mise en sécurité, les projets qui désenclavent », a-t-il ajouté sur France Inter. Prenant l’exemple de la RN2 entre Avesnes-sur-Helpe et Laon, qu’il juge « prioritaire ».
« Je pense que le doublement de la RN2 et le contournement de Maubeuge ne peuvent pas être remis en question, car c’est une promesse présidentielle (d’Emmanuel Macron), mais pour le reste... », estime Franck Dhersin, vice-président aux transports à la Région.
« C’est un vrai sujet de fonds qui nous préoccupe », fait part Valentin Belleval, son homologue au département du Nord. Bien davantage que la Région qui cofinance les projets routiers, mais n’en a pas la compétence et est en revanche en charge du ferroviaire, ce sont les Départements qui ont hérité d’une grosse partie des grands axes : le Nord a sous sa coupe 4 500 km de voirie, le Pas-de-Calais 6 200.
« Le Département est très conscient de l’époque dans laquelle on vit et aujourd’hui, on examine les demandes régulières de contournement des maires avec plus d’attention qu’avant. Mais il y a aussi des coups partis et des projets nécessaires », fait part Valentin Belleval. Outre la RN2, celui qui est par ailleurs maire d’Hazebrouck cite la mise à deux fois deux voies de la RD642 et en particulier le contournement de Renescure, commune marquée par le décès tragique d’une fillette renversée par un camion en 2019. Et il met en avant le passage à deux fois deux voies de la RD500 à l’Est de Douai.
« Ce serait idiot d’opposer la route et le train »
Dans le Pas-de-Calais, Jean-Claude Dissaux, le maire d’Aire-sur-la-Lys, en charge des routes au Département, évoque lui la nécessité de doubler les voies aussi après Renescure, vers Saint-Omer et même Boulogne là où ça n’a pas déjà été fait. De même sur la route de la mer, sur la nationale 39 entre Arras et le Touquet. « On va réduire la voilure, même nous on en est conscients. Mais il faut continuer à voir ce qui est nécessaire et indispensable. Ce serait idiot d’opposer la route et le train. »
Clément Beaune a néanmoins donné le ton : « Si on veut la transition écologique, c’est plus de train, plus de transport public, un peu de routier. »
https://www.lavoixdunord.fr/1300427/article/2023-03-08/transports-faut-il-continuer-construire-des-routes-le-pour-contre ?
« La route appelle la route »
« Ce qu’on demande, ce n’est pas zéro route, zéro aménagement, mais un moratoire le temps de réinterroger les projets. On n’est pas non plus des Ayatollahs. En Ille-et-Vilaine et en Loire-Atlantique où les élus écologistes sont dans la majorité, il n’a pas été décidé zéro route, mais l’abandon de projets et la réorientation de budgets. Il ne faut pas faire croire qu’on va pouvoir continuer à investir dans le routier, entretenir le rail et développer des pistes sécurisées et des mobilités alternatives. Quand vous faites le barreau routier de Capelle-la-Grande, c’est huit millions d’euros. Le passage à deux fois deux voies de la RD500 (Douaisis) est chiffré à 30 millions, trois fois le budget annuel dédié au vélo. Ce n’est pas avec 10 millions d’euros par an qu’on va développer le vélo dans les zones périurbaines et rurales du département. J’entends l’argument de la sécurité pour le contournement de Renescure et la sécurité on y est sensible : on est favorable à limiter la vitesse, à construire des aménagements qui forcent à aller moins vite à l’entrée des bourgs.
On justifie les contournements et les quatre voies par le trafic des camions. Or, si on pense qu’il faut développer le fret et le fluvial, ce n’est pas logique de continuer ces aménagements. Et puis la route appelle la route. Si on construit des routes pour désenclaver certains territoires, les gens vont aller travailler plus loin. Et donc cela va augmenter le trafic, ce qui est contraire aux enjeux de lutte contre la pollution atmosphérique. »
Philippe Dutrieu, directeur général de l’Automobile Club du Nord de la France.
« La route reste indispensable pour beaucoup de monde »
« Ce n’est pas tellement nouveau de vouloir réinterroger les projets routiers. Depuis de nombreuses années, des projets type autoroutes sont mis de coté. Ce n’est pas très bien vu de vouloir faire des routes en ce moment, on met en avant ce qu’on appelle les déplacements propres entre guillemets - le véhicule électrique, le train, le vélo... Nous, on considère que la voiture demeure un moyen de transport indispensable pour pas mal de personnes notamment en milieux rural. On déplore que les routes soient de moins en moins bien entretenues et on pense que les projets en cours, souvent anciens, doivent aboutir. En général, ils permettent d’améliorer la sécurité routière car ils visent à réduire les embouteillages. Les routes plus fluides sont moins accidentogènes et on pollue moins qu’à freiner ou à redémarrer. Les contournements sont pour moi une priorité.
On est toujours relativement mal vu car on défend la voiture. Mais elle reste le seul moyen de transport qui permette d’aller d’un point A à un point B de façon précise. Le nombre de morts sur les routes a été divisé. Les voitures polluent beaucoup moins qu’avant. Alors oui je suis d’accord pour dire que ça ne sert à rien d’utiliser sa voiture pour faire un ou deux kilomètres en ville quand on peut prendre son vélo ou aller à pied. Mais quand il faut faire 10, 20, 50 kilomètres pour aller travailler. Pas de souci pour développer les transports en commun, éventuellement les zones de parking autour des villes. Mais la route reste indispensable pour une majorité de Français. »
https://www.bluewin.ch/fr/infos/faits-divers/rouler-plus-de-60-km-h-sur-l-autoroute-devrait-tre-interdit-1745612.html
«Rouler à plus de 60 km/h sur l'autoroute devrait être interdit»
Il ne devrait pas être permis de rouler à plus de 60km/h sur l'autoroute, selon Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités. En fixant cette limite, les gens se tourneraient davantage vers les transports publics.
«A 60 km/h, le trajet Genève-Lausanne durerait une heure et dix minutes au lieu de 45 minutes», détaille le professeur de l'EPFL dans une interview diffusée vendredi sur le site du Blick. «Réduire la vitesse autorisée à 60 km/h sur l’autoroute inciterait donc les gens à moins se déplacer au quotidien», poursuit l'expert.
M. Kaufmann s'oppose à un développement du réseau routier. «Ça induirait de nouveaux flux et on reviendrait au point de départ. On sait aussi que, à l’inverse, si on réduit la capacité d’un tronçon routier, une partie du trafic disparaît, s’évapore», poursuit-il.
Construire plus de route irait également à l'encontre des objectifs de l'accord de Paris. Mais rien n'a bougé depuis sa signature en 2015, estime M. Kaufmann. «L’Accord de Paris n’est pas pris au sérieux! On n’a jamais réellement eu l’intention d’implémenter des mesures qui permettent d’atteindre ses objectifs».
https://www.lavoixdunord.fr/1330367/article/2023-05-21/gaz-effet-de-serre-pour-accelerer-la-baisse-des-emissions-francaises-un-plan
Gaz à effet de serre : pour accélérer la baisse des émissions françaises, un plan présenté ce lundi
Elisabeth Borne, la Première ministre, doit présenter lundi son plan pour accélérer la baisse de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La Première ministre Elisabeth Borne doit dévoiler lundi son plan d’actions pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, et demander « à tout le monde de faire sa part », des particuliers aux gros pollueurs.
Matignon a indiqué samedi que la cheffe du gouvernement allait présider lundi une réunion de travail du Conseil national de la transition écologique, une instance de dialogue réunissant ONG, syndicats, patronat, parlementaires…
« L’objectif (…) sera de faire un point d’étape sur l’avancement de la planification écologique, dont la Première ministre est en charge ».
Tout le monde « fait sa part »
Plus précisément, selon une source à Matignon, Mme Borne présentera le « plan d’actions » du gouvernement pour réduire les émissions secteur par secteur (industrie, transport, bâtiments, agriculture, énergie, déchets).
Covoiturage, électrification des véhicules, remplacement des chaudières au fioul… La France, qui a émis 408 millions de tonnes équivalent C02 l’an dernier, entend atteindre 270 millions en 2030.
Le gouvernement cherche une forme d’« équité » quant aux efforts à fournir. « Les petits font un peu, les gros font beaucoup et tout le monde fait sa part », a précisé la source à Matignon.
https://actu.fr/societe/un-gros-changement-va-soperer-sur-la1-entre-dourges-et-lille-ce-quil-faut-savoir_59953277.html
Un gros changement va s'opérer sur l'A1 entre Dourges et Lille : ce qu'il faut savoir
Un gros changement va s'opérer sur l'autoroute A1 dans le Nord, dès ce mois de septembre 2023. Les automobilistes seuls ne pourront plus circuler sur la voie de gauche. Détails.
Il va falloir s’y faire. Dès ce mois de septembre 2023, la Direction interdépartementale des routes du Nord (DIR Nord) lancera une expérimentation inédite en France. Pour réguler le trafic aux heures de pointe et améliorer la qualité de l’air, une voie de l‘autoroute A1 dans le sens Dourges – Lille réservée au covoiturage, autrement dit, interdite aux automobilistes seuls. Explications.
Une expérimentation d’un an
Chaque jour, plus de 100 000 automobilistes empruntent l’autoroute A1 dans le sens Dourges – Lille, générant un trafic et une pollution de l’air importants. Afin de tenter de réguler ces points noirs, la DIR Nord a souhaité se porter pilote d’une expérimentation qui durera un an.
Dès le mois prochain et à certaines conditions, la voie de gauche sera réservée aux véhicules transportant deux personnes minimum.
La voie de covoiturage sera activée lorsque le trafic s’intensifiera, et que la vitesse de circulation descendra sous la barre des 70 km/h.
Pour le savoir, les automobilistes devront se fier aux panneaux de signalisation. Un losange blanc s’allumera et signalera aux automobilistes seuls qu’ils ont l’obligation de se ranger sur les voies de droite.
Des contrôles s’effectueront par le biais de radars infrarouges.
une expérimentation inédite en France
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-eco-de-l-ete/l-eco-de-l-ete-du-samedi-12-aout-2023-5371430
Autoroutes : concession de service public ?
Chaque samedi, nous recevons des acteurs éminents de l’économie pour nous aider à comprendre les phénomènes économiques de cette année et essayer de repérer les enjeux à venir. Ce soir, Pierre Coppey (DG Vinci) et Jean-François Calmette évoquent l'avenir des autoroutes.
La route, une histoire française
En France, 9/10 des déplacements utilisent la route, et 3/4 des déplacements quotidiens empruntent la route. Particulièrement plébiscitées en cette saison estivale, les autoroutes, qui ne représentent qu'1% du volume de routes en France, concentrent 25% du trafic. Sur les 12 000 km d'autoroutes que vous pourrez parcourir cet été, 9 000 km sont concédés, et environ la moitié de ces concessions sont gérées par Vinci.
Au-delà de mettre à disposition quelques 25 000 km de voies de circulation, les autoroutes sont de véritables infrastructures avec des tunnels, des ouvrages hydrauliques, des ponts, des aires de services et de prestations très fréquentées.
Une autoroute bas carbone
Pour décarboner le secteur, Pierre Coppey préconise d'investir dans l'infrastructure autoroutière existante et d'intensifier les usages comme le covoiturage, les transports en autobus, l'alimentation par l'électrique et l'hydrogène.
Ce point du développement de l'électrique, poussé par le gouvernement, engendre de nombreux débats et remous notamment sur la question de la mise à disposition d'un nombre suffisant de bornes électriques. L'électrique invite le secteur automobile à se reconfigurer, tant dans le domaine industriel que sur les aires d'autoroutes. Ces dernières doivent être repensées pour garantir l'approvisionnement de la puissance électrique et l'installation des bornes. Aujourd'hui, 1300 bornes sont présentes sur le réseau Vinci dont 1/4 sont des bornes dites très rapides (rechargement en 20 min).
La réduction de la vitesse à 110 km/h est aussi un axe pour la transition. Cette diminution représenterait 1,2 millions de tonnes de CO² économisé.
La privatisation des autoroutes
Les concessions d'autoroutes sont des concessions de services publics dans lesquelles l'État transfert à un opérateur privé un risque de construction, un risque de financement et un risque trafic. La question qui est posée de manière cyclique est celle du taux de rentabilité de ces concessions : les contrats entre l'Etat et les concessionnaires sont-ils aujourd'hui équilibrés ou non ?
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