G.E. a écrit:Cet article reprend une étude (déjà un peu ancienne) dont on a déjà parlé ici même et dans la presse. Derrière, l'idée (ou l'idéologie ?) que supprimer des voies rapides améliorerait la congestion... Un vrai marronnier.
Voir ici :
viewtopic.php?f=19&t=9193Ce raisonnement est valable dans un cas réduit de situations, mais pas forcément à Paris. J'imagine bien des giratoires géants sur l'A4 ou le BP !
Le problème, c'est qu'en laissant croire n'importe quoi, on en arrive à justifier des coupes sombres dans les crédits routiers. Or, l'IDF a désormais une solide réputation de région à embouteillages
malgré tout ce qui a été fait pour les TC. C'est à méditer...
Ce qui trouble également, c'est la désinformation amenée par cette note de blog qui laisse entendre que Lee Myung-bak aurait été élu grâce à la suppression d'une voie rapide. C'est beaucoup trop simpliste.
Un peu facile de dire cela, depuis les années 70 et la fin du programme RER, que s'est-il passé en IDF ? La ligne de métro 14, le RER "Eole" (un tunnel de 5km et 2 gares en réalité) ainsi qu'une petite dizaine de trams, dont 2 qui ont repris des infras SNCF. Je trouve cela maigrelet, dans le même temps, on a construit l'A86 (constamment bouchée), l'A14 (pas bouchée parce que payante), la Francilienne, on a doublé l'A15 (constamment saturée).
Quand on voit aujourd'hui la saturation générale du boulevard périphérique et des autouroutes franciliennes en général ça pose question.
Londres n'a que 5 pénétrantes autoroutières n'allant pas au delà du "circular road", sorte d'A86 en voie express sur la moitié du linéaire seulement, et n'est pas plus bouchée que Paris pour une population comparable, au contraire même.
La seule vraie différence est que nous avons une francilienne "au rabais" sous-dimensionnée et faite en grande partie de l'assemblage de bouts de 4 voies locaux alors que le M25 Londonien est un vrai ring autoroutier à 2*3 ou 2*4 voies selon les sections.
Je suis persuadé que c'est un modèle plus efficace que Paris qui crève de son périphérique qui asphyxie la ville centre et met une barrière tant physique que symbolique avec les communes voisines, qui devraient dans un état moderne ne faire qu'une avec Paris.