lemonde.fr a écrit:Le nombre de kilomètres parcourus en France par la voiture, premier moyen de transport, a baissé de 2 % depuis 2003, alors que, durant la période 1995 à 2003, il avait grimpé de 15 %. Selon le BIPE, société d'études économiques et de conseil en stratégie, à l'origine de cette étude, la tendance devrait s'accentuer avec une réduction de 2 % par an jusqu'en 2015.
Parmi les pays européens, la France est celle où cette inversion est la plus marquée. Une tendance inédite qui s'accompagne depuis 2003 d'une progression de 2, 5 % par an du nombre de kilomètres parcourus par les bus, les trains ou l'avion.
Alors qu'en Espagne l'utilisation de la voiture se développe, elle se stabilise au Royaume-Uni et ralentit en Italie et en Allemagne.
lorp a écrit:Et puis il serait intéressant de savoir si c'est les distances des trajets ou le nombre de trajet par voiture qui diminue. Parce que si c'est cette diminution est du à la multiplication des petits trajets, nos pots catalytiques et récents FAP ne servent plus à rien.
lemonde.fr a écrit:Le nombre de kilomètres parcourus en France par la voiture, premier moyen de transport, a baissé de 2 % depuis 2003, alors que, durant la période 1995 à 2003, il avait grimpé de 15 %. Selon le BIPE, société d'études économiques et de conseil en stratégie, à l'origine de cette étude, la tendance devrait s'accentuer avec une réduction de 2 % par an jusqu'en 2015.
Parmi les pays européens, la France est celle où cette inversion est la plus marquée. Une tendance inédite qui s'accompagne depuis 2003 d'une progression de 2, 5 % par an du nombre de kilomètres parcourus par les bus, les trains ou l'avion.
Alors qu'en Espagne l'utilisation de la voiture se développe, elle se stabilise au Royaume-Uni et ralentit en Italie et en Allemagne.
marsupilud a écrit:lorp a écrit:Et puis il serait intéressant de savoir si c'est les distances des trajets ou le nombre de trajet par voiture qui diminue. Parce que si c'est cette diminution est du à la multiplication des petits trajets, nos pots catalytiques et récents FAP ne servent plus à rien.
C'est plutôt clair....
lefigaro.fr a écrit:La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) propose comme objectif de réduire d'un tiers les émissions de CO2 du transport routier de marchandises par une série de mesures comme la limitation à 80 km/h de la vitesse des poids lourds ou l'utilisation des biocarburants.
La FNTR a avancé aujourd'hui une série de propositions dans le cadre du Grenelle de l'environnement pour réduire de plus de 12 millions de tonnes de CO2 les émissions du transport routier de marchandises.
La fédération propose notamment de "limiter par étapes la vitesse maximale autorisée à 80 km/h, doublée de l'interdiction de dépassement sur autoroute pour tous les poids lourds". Elle chiffre cette mesure à 1,5 million de tonnes de C02 par an.
Maastricht a écrit:(Je trouve d'ailleurs un peu étonnant que ce soit la FNTR qui propose ça ... limitées à 80 et sans baisse de prix les autoroutes ne seront franchement pas très attractives pour les transporteurs routiers ... )
Je trouve d'ailleurs un peu étonnant que ce soit la FNTR qui propose ça ... limitées à 80 et sans baisse de prix les autoroutes ne seront franchement pas très attractives pour les transporteurs routiers ...
Pour une fois, la FNTR a été applaudie des deux mains par l'ensemble de la presse grand public par des déclarations démagogiques et irréalistes, notamment au sujet de la proposition de baisser la vitesse maxi à 80 km/h... Une solution peu réaliste. Cerise sur le gâteau, l'organisation patronale propose l'interdiction de doubler pour les camions sur les autoroutes. Ces deux déclarations ont fait "rigoler" l'ensemble des organisations professionnelles, patronales comme salariales, par leur utopisme.
mouss a écrit:Il faut savoir que la fntr est un syndicat patronal sous la direction indirect de Norbert Dentressangle.
Nono a écrit:Evidemment, le problème est qu'un PL en situation fâcheuse est difficilement rattrappable par rapport à un VL.
lemonde.fr, Gaëlle Dupont a écrit:Les participants au processus de consultation du Grenelle de l'environnement s'accordent au moins sur un point : l'exercice est profitable. De vieux adversaires échangent leurs arguments en direct, les débats sont consistants, les propositions fusent. On en recense environ un millier.
Certaines mesures consensuelles émergent, et plusieurs groupes de travail s'accordent sur les objectifs visés. Cependant, les divergences s'affirment de plus en plus sur les moyens de les atteindre. Et l'écart se creuse entre les différents groupes. Si certains avancent bien (sur le climat, la biodiversité, les institutions, l'économie), d'autres semblent en situation de blocage (sur l'agriculture ou la santé et l'environnement).
Les travaux consacrés à la réforme des institutions, présidés par Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT, ont déjà permis de dégager quelques propositions. Parmi elles, la réforme du Conseil économique et social, qui devra intégrer l'environnement, et la création d'un statut de "lanceur d'alerte" environnementale dans les entreprises. En revanche, les associations écologistes, qui souhaitent entrer dans les comités d'entreprise, se heurtent à l'opposition des syndicats de salariés.
Sur le climat, "tout le monde a adhéré à l'objectif de division par quatre des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050", relève le climatologue Jean Jouzel, qui préside le groupe. Plusieurs pistes sont évoquées : baisse de la vitesse autorisée sur les autoroutes, instauration d'un bonus malus sur les automobiles en fonction des émissions de CO2, lancement d'un grand plan d'isolation de l'habitat, etc. Mais leurs modalités sont déjà très débattues.
"Sur l'habitat, nous voudrions un passage obligatoire à une consommation de 50 kWh/m2/an lors de la mutation d'un bien immobilier, explique par exemple Jean-Stéphane Devisse, du WWF. Certains ne veulent pas aller aussi loin, et l'Etat s'interroge sur l'opportunité de mettre en oeuvre ce genre de mesure avant les municipales."
Bernard Saincy, responsable du suivi du Grenelle à la CGT, demande "une étude d'impact sur l'emploi et le pouvoir d'achat pour chaque mesure". "Nous avons déjà 400 000 emplois non pourvus dans le secteur du bâtiment, explique-t-il. Si on ne met pas en place les moyens nécessaires en termes de formation pour ce grand plan d'isolation, on ne fera que creuser le déficit."
Au sein du groupe de travail sur la biodiversité, les participants s'accordent sur la création d'une "trame verte" destinée à relier les zones naturelles protégées, afin de garantir leur survie à long terme. Mais sa déclinaison concrète divise.
De même, l'idée de réduire l'emploi des pesticides dans l'agriculture gagne du terrain - le ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, Jean-Louis Borloo, s'est même dit "persuadé qu'un accord serait trouvé sur cette question". Pourtant, les agriculteurs et l'industrie chimique affirment à l'unisson que beaucoup a déjà été fait et rejettent tout objectif chiffré de réduction. A propos des OGM, chacun se dit favorable à la loi annoncée par M. Borloo, mais les associations réclament en préalable un moratoire sur les cultures en plein champ auquel s'opposent agriculteurs et semenciers.
Sur certains sujets, les positions s'affrontent de manière encore plus radicale. "Sur le nucléaire, l'incinération des ordures ménagères ou les autoroutes, on va avoir des difficultés", reconnaît Yannick Jadot, porte-parole de l'Alliance pour la planète. Au sein du groupe 4, les débats sur la politique agricole se passent mal, et pas une seule piste de mesure acceptable par tous ne s'esquisse. Dans le groupe santé, les débats sont moins tendus, mais les positions des divers participants semblent figées, et rien de tangible n'a émergé des débats à ce stade.
De plus, de nombreux participants ont le sentiment d'avancer à l'aveuglette. A l'issue de leurs réunions, les groupes de travail devront-ils obligatoirement dégager un petit nombre de propositions consensuelles ? Ou pourront-ils faire état des divergences en leur sein ?
Pour Jean-Paul Besset, porte-parole de la Fondation Nicolas-Hulot, tous les sujets, même les plus conflictuels, doivent rester sur la table en vue de la négociation finale. "On n'arrivera pas à convaincre tout le monde, prévient-il. Le gouvernement devra choisir, et Nicolas Sarkozy devra s'impliquer, en montrant où sont ses choix." Le Medef estime, au contraire, que les mesures retenues devront recueillir l'assentiment général. "Sinon, cela ne sert à rien de travailler en commission", fait-on valoir au sein de l'organisation patronale.
Les organisations non gouvernementales ont écrit, lundi 10 septembre, à Jean-Louis Borloo pour demander des éclaircissements sur la méthode de travail. Le gouvernement, très en retrait jusqu'à présent, n'a donné aucune directive. Seule certitude : le processus devra déboucher, fin octobre, sur une quinzaine de programmes d'action, dont certains pourront trouver une traduction législative.
Gaëlle Dupont
laurent a écrit:- facilitation juridique pour péages urbains
laurent a écrit:- diminution de 10km/h des vitesses autorisées
laurent a écrit:- bonus/malus selon pollution voitures
laurent a écrit:- suppression des aides aux low cost
laurent a écrit:- taxation des camions
laurent a écrit:- taxation du transport aérien si en concurrence avec transport ferrovière
laurent a écrit:laurent a écrit:- diminution de 10km/h des vitesses autorisées
les progrès techniques ne risquent-t-il pas d'ici quelques années de rendre cette mesure obsolète ?
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