Fantomas a écrit:Les durées de location Autolib sont courtes; Rien à voir avec la location classique. L'avantage, c'est que si tu dois déménager mamie ou transporter une armoire chez un pote, tu prends la voiture pour le transport à l'aller, et tu reviens en métro au retour, ou en Vélib'.
Fantomas a écrit:Après, par rapport à l'autopartage classique (trajet aller-retour, on ramène la voiture là où on l'a prise), je n'arrive pas à cerner quels pourraient être les effets pervers. Car Autolib rend quand même l'usage plus pratique que l'autopartage (pas de retour obligatoire, maillage plus important), du coup peut-être que ça peut inciter à un usage moins raisonné, mais en contrepartie, peut-être que cette souplesse peut séduire plus d'utilisateurs.
Fantomas a écrit:En tous cas, l'autopartage, je trouve que c'est une excellente solution, qui mérite de se développer bien plus fort. Autolib' est un poil différent... alors on verra. Mais c'est un nouvel outil dans la palette multimodale des déplacements. A priori je pense que ça va dans le bon sens.
eomer a écrit:Euh...tu veux vraiment faire entrer une armoire dans une bluecar ?
il me semble largement préférable de squater une place autolib
Pas touche aux places Autolib'. C’est finalement la seule certitude à la veille du jour J : le stationnement de voitures-ventouses dans les stations Autolib' ne devrait plus durer bien longtemps. Les automobilistes qui les réquisitionnent vont en effet vite déchanter. « Ces places ont un statut de service public, comme les arrêts de bus, rappelle-t-on à la préfecture de police. Ceux qui s’y garent risquent une contravention pour stationnement gênant (35 €) ainsi qu’une mise à la fourrière. » Et les contrevenants seront tout de suite repérés : les bornes de charge sont en effet équipées d’un radar qui indique en temps réel l’occupation des stations au centre opérationnel d’Autolib'. « Jusqu’à présent, nous avons surtout fait de la pédagogie. Mais, à partir de lundi, nous demanderons l’enlèvement des voitures qui occupent les places des Bluecars », avertissent les gestionnaires.
adr a écrit:il me semble largement préférable de squater une place autolib
Euh quand on prend une autolib, on peut réserver une place dans une station d'arrivée : squatter une place peut coûter pas mal de temps et d'argent à celui qui l'avait réservé et qui est du coup obligé de se rendre dans une autre station.
Biglower a écrit:Ils en font même de la pub dans les cinémas parisiens.
Frédéric SAVIN a écrit:Autolib' ne s'est pas implanté partout à Paris et dans sa proche banlieue... Je n'ai pas ça chez moi, alors que j'habite dans la couronne des trois premiers kilomètres à partir du périph'. (Par contre, les Vélib' oui, proximité du bois de Vincennes oblige, ça fait quand même une bonne demande potentielle).
Autolib' condamné à changer de nom, la Ville de Paris conteste
Le service de voitures électriques en libre-service va devoir changer de nom à la demande d'Europcar qui y voyait une contrefaçon de sa marque AutoLiberté. Une décision de justice contestée par la Ville de Paris.
Les autolib' forcées de changer de nom ? Le service de voitures électriques en libre-service Autolib' va devoir changer de nom à la demande d'Europcar qui y voyait une contrefaçon de sa marque AutoLiberté et a obtenu de la justice l'annulation de la marque Autolib', une décision contestée par la Ville de Paris.
Dans un communiqué, le loueur de voitures "se félicite de la décision de la Cour d'Appel de Paris" qui demande l'arrêt de l'utilisation de la marque Autolib' sous un mois à compter de la signification de l'arrêt. "La Cour fait interdiction, sous astreinte, à la Ville de Paris de poursuivre l'utilisation de la marque Autolib' et la condamne à réparer le préjudice causé à Europcar par ses actes de contrefaçon", écrit Europcar, précisant que "la décision est exécutoire", même s'il y avait pourvoi en cassation.
Pas de confusion possible avec Autolib', dit Paris
Du côté de l'Hôtel de ville, logiquement, on s'insurge
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/a ... 94561.html
Autolib' : la (énième) catastrophe Hidalgo était non seulement prévisible mais annoncée
Vincent Bolloré réclame 40 millions d’euros par an jusqu’en 2023 à Paris et aux communes utilisant le service d'autopartage Autolib pour compenser ses pertes.
La pauvre Anne Hidalgo, sur qui Macron a décidé de lâcher les chiens médiatiques pour lui ravir l’Hôtel-de-ville en 2020, donne involontairement des os à ronger à la meute de ses poursuivants.
Il n’est pas un dossier : affichage publicitaire, propreté, circulation, finances de la ville, migrants, où le moindre principe de bonne gestion soit respecté dans le fonctionnement municipal.
Le dernier fiasco en date concerne Autolib’ que la presse fait semblant de découvrir depuis deux jours. Elle aurait mieux fait de lire les articles consacrés par Delanopolis, devenu Aimer Paris il y a deux semaines, pour tout savoir du désastre annoncé.
Dès 2012, tous les éléments qui permettaient de voir venir ce bide retentissant étaient détailles dans un article.
Désormais, selon les termes d’un contrat où il a roulé la ville de Paris et les autres communes participantes, Bolloré a limité son engagement financier à un déficit de 60 millions d’euros alors qu’il file vers les 300 millions de pertes d’ici 2023.
En l’état actuel des choses, ce seront donc près de 240 millions, dont plus de la moitié à la charge du contribuable parisien, qu’il faudrait lui verser.
Tout cela révèle à nouveau la facilité avec laquelle des grands intérêts privés parviennent à circonvenir les élus parisiens en leur faisant adopter des accords totalement défavorables à l’intérêt public. On l’a vu aux Halles, pour Vélib’, pour le parc des expositions, etc., où un groupe comme la foncière Unibail a plumé la volaille parisienne et ce pour des centaines de millions d’euros. Les élus socialistes notamment ont ceci de particulier qu’à la fois gênés et fascinés par les capitaines d’industrie ils ne savent pas comment s’en protéger.
Tout comme, à coups d’avenants multiples du contrat Vélib’, Decaux était parvenu à faire payer à la ville des sommes énormes pour un système qui au départ ne devait presque rien lui coûter, la municipalité n’a pas de maîtrise réelle de la qualité de la gestion d’Autolib par Bolloré et de la manière dont il calcule ses pertes. Il va falloir aller devant le Tribunal administratif et l’affaire est loin d’être gagnée pour la ville.
Car pour Bolloré l’essentiel était ailleurs : s’offrir un test grandeur nature pour ses batteries au lithium sachant, au passage, qu’il a été largement financé par l’Union européenne pour les développer. Entre prêts et subventions, il a raflé plus de 200 millions d’euros, chiffre à comparer avec la perte de 60 millions maximum qu’il peut craindre.
C’est ce qu’on appelle une expertise dans l’exploitation systématique de la nullité politique des élus au pouvoir.
Cela étant, Hidalgo aura beau jeu de déterrer les délibérations où l’opposition a voté la passation des marchés aujourd’hui décriés. Comme elle pourra se prévaloir de l’adhésion de certaines communes de droite à ce dispositif délirant dont il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre qu’il privatiserait les profits pour socialiser les pertes, selon un vieille formule prisée par les capitalistes de connivence dont Bolloré est l’archétype.
Et pour couronner le tout, le système Autolib’, au bilan énergétique désastreux et dont les véhicules crasseux servent de plus en plus souvent de refuges aux migrants et autres trafiquants et consommateurs de stup’, est également un bide technique.
Bon appétit Messieurs, à vos mouchoirs contribuables !
PS : rendez-vous le 7 juin à 19h30 au Café du Pont-Neuf (Paris 1er) pour une grande suprise !
Aux Etats-Unis, Uber moins cher que la voiture personnelle ?
Et si le transport de personnes revenait finalement moins cher que de posséder un véhicule ? C'est la question que s'est posée l'investisseur américain Kleiner Perkins, qui constate que posséder un véhicule serait plus onéreux que de prendre un VTC régulièrement dans les grandes villes américaines.
Si le prix moyen d'une voiture neuve tourne autour des 26 000 € en France, outre-Atlantique, il apparaît que le tarif atteint les 31 455 dollars. Ajoutez à cela tous les postes de dépenses habituels (carburant, assurance, entretien, stationnement, décote du véhicule) et le fait qu'une automobile est, pour la très large majorité de son temps, non utilisée, et vous avez un des biens de consommation les plus chers au monde.
Tellement cher qu'il vaudrait mieux prendre le taxi ? C'est ce qu'insinue l'investisseur américain Kleiner Perkins. Ainsi, dans les quatre plus grandes villes américaines, il serait plus intéressant de prendre régulièrement un Uber que de posséder un véhicule, New York étant le pire cas pour posséder une voiture personnelle avec un coût hebdomadaire de 218 dollars (carburant, assurance, entretien et stationnement). Pour les mêmes trajets urbains moyens, prendre un Uber reviendrait à 142 dollars la semaine.
Cette situation est spécifique à certaines villes denses, mais s'inverse lorsque les villes s'agrandissent et que les coûts liés à l'automobile baissent. A Dallas (Texas), par exemple, la voiture serait trois fois moins chère qu'un Uber tous les jours.
Globalement, cette étude montre que les zones urbaines très denses et pas trop étendues limitent fortement l'intérêt de la voiture.
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