rerefr a écrit:Apparemment, si je comprends bien, il est accepté de stationner devant son portail. Bien sûr, le véhicule ne doit pas être sur le trottoir, ou dans une rue où le stationnement est interdit ou bien si il y a une autre gêne quelquonque .
code de la route R417-10
« III.-Est également considéré comme gênant la circulation publique le stationnement d'un véhicule :
[...]
1° Devant les entrées carrossables des immeubles riverains«
tanaka59 a écrit:Bonjour,
Quid de la personne qui doit rentrer par un portail ou une porte de garage dans un bâtiment ?
Dans les faits, tout le monde n'a pas un passager ou une ouverture automatique pour l'y aider ... pour ne pas empiéter sur la voirie publique
radial a écrit:Dans plein de rues étroites (la mienne, au hasard) de plein de villes, on ne peut se croiser que si l'une des voitures se range sur une place libre devant un garage. Si celles-ci sont occupables, donc occupés, il faudra alors faire passer toutes les rues à sens unique.
...Uniquement pour le confort de quelques personnes qui préfèrent utiliser leur garage à autre chose, ou veulent le beurre (petite maison) et l'argent du beurre (plus de voitures que de places disponibles sur leur terrain).
tanaka59 a écrit:Bonjour,radial a écrit:Dans plein de rues étroites (la mienne, au hasard) de plein de villes, on ne peut se croiser que si l'une des voitures se range sur une place libre devant un garage. Si celles-ci sont occupables, donc occupés, il faudra alors faire passer toutes les rues à sens unique.
...Uniquement pour le confort de quelques personnes qui préfèrent utiliser leur garage à autre chose, ou veulent le beurre (petite maison) et l'argent du beurre (plus de voitures que de places disponibles sur leur terrain).
On risque d'y venir comme en Chine ou Japon, dans certaines ville > pour avoir une voiture on doit justifier d'un garage .
https://www.lyonmag.com/article/118767/pres-de-lyon-les-ecologistes-etudient-la-possibilite-de-fermer-des-parcs-relais-pour-recuperer-le-foncier?fbclid=IwAR1cPdNQvINlaK3loC-KX4VZj_Q_5iJVCVEp4RgIYhwlvd1Kjsxnx2TYf8I
Près de Lyon : les écologistes étudient la possibilité de fermer des parcs-relais pour récupérer le foncier
A Oullins, c’est toujours la même histoire.
Actuelle porte d’entrée vers Lyon grâce à son métro de la ligne B et sa gare ferroviaire, ses parcs-relais sont très rapidement et systématiquement pleins. Pourtant, les élus écologistes de la Métropole de Lyon se demandent s’il ne faudrait pas les fermer dans un futur proche.
Dans une interview donnée au Progrès, le vice-président chargé des Transports, Jean-Charles Kohlhaas dévoile un sondage à l’origine inconnue : 71% des personnes utilisant les parcs relais d’Oullins "pourraient venir autrement" qu’en voiture. Il estime également que "la grosse majorité" des utilisateurs sont des habitants de Saint-Genis-Laval. Or, ces derniers auront leur propre station de métro (et un parc-relais tout neuf) dans un peu plus d’un an.
"La liberté individuelle se heurte à la liberté des autres. Le parc relais devrait être utilisé par ceux qui ne peuvent pas faire autrement. Je pense aux personnes à mobilité réduite, aux personnes âgées ou malades qui se déplacent difficilement à pied. Ceux encore qui n’ont pas de ligne de bus à proximité", indique Jean-Charles Kohlhaas à nos confrères, avant d’embrayer sur une autre raison, moins idéologique et plus pragmatique, de fermer les parcs-relais.
Selon l’ancien candidat aux municipales oullinoises, ils représentent "du foncier qui pourrait être utilisé à d’autres activités".
Sans en dire davantage sur ces possibles "autres activités", on peut facilement imaginer qu'elles s'ajouteraient au grand projet de reconversion de la Saulaie voisine.
"Rien n'est tranché, on se pose des questions", rappelle toutefois Jean-Charles Kohlhaas.
https://www.lavoixdunord.fr/1094156/article/2021-11-04/lille-les-societes-de-parking-gagnantes-ou-perdantes-de-la-pietonnisation?&pwback
Lille: les sociétés de parking, gagnantes ou perdantes de la piétonnisation ?
Avec la piétonnisation du samedi dans le centre de Lille, les automobilistes doivent changer leurs habitudes pour accéder au centre-ville. Un gros enjeu pour les sociétés de parking qui gèrent 12 000 places de stationnement en ville. Décryptage.
Une ville bien dotée
Lille compte une quinzaine de parcs de stationnement. L’équivalent de 12 000 places auxquelles s’ajoutent quelque 9 500 places payantes situées en surface (sur un total de 75 000 places en voirie dans toute la ville). La ville possède deux parkings en ouvrage : celui de la Grand-Place (342 places) et celui du Vieux Lille, avenue du Peuple-Belge (246 places).
Tous les autres, en dehors de quelques parkings qui appartiennent à des privés (Printemps, Les Tanneurs, Le 31...), sont propriété de la MEL. C’est le cas des parkings Opéra (486 places), Nouveau Siècle – le plus gros du centre-ville avec 733 places commercialisées –, République (378 places) – qui a rouvert cette semaine après un incendie –, Euralille (2 796 places), Lille-Europe (806 places) ou encore Grand Palais (1 182 places). Sans oublier les parkings du Champ de mars, Liberté (524 places) et Petit Paradis (293 places). Une offre importante à proximité du centre historique et des rues piétonnes, victimes de gros embouteillages ces dernières semaines.
Combien ça rapporte ?
Ces parkings sont gérés par des sociétés privées dans le cadre d’une concession de service public (CSP). À Lille, deux majors se partagent le gâteau : Effia et Indigo, pour respectivement 2 800 et 9 000 places. Ces sociétés, désignées sur appel d’offres, assurent la gestion et l’entretien des parkings pour la collectivité à qui elles versent chaque année une redevance. À Lille, les tarifs varient de 1,60 euros à plus de 3 euros l’heure. Il faut compter 2 euros la première heure à l’horodateur pour le stationnement en surface dans le centre-ville (où l’on ne peut pas stationner plus de 5 heures). Le stationnement représente un gros chiffre d’affaires pour les opérateurs et une recette bienvenue pour les collectivités locales, autour de 10 millions pour la MEL (hors crise sanitaire).
Une reprise plus forte qu’ailleurs
La piétonnisation, une aubaine pour Pierre Le Gall, directeur régional d’Effia : « Cela ne joue pas contre nous du tout. Les parkings de l’hypercentre accueillent de plus en plus de visiteurs. La piétonnisation va dans le sens du plan de circulation qui a longtemps été tabou à Lille. Au final, cela rend le centre-ville plus agréable à vivre et c’est une très bonne chose pour le commerce. »
La fréquentation des parkings – qui restent accessibles dans le périmètre piéton – est un indicateur de la reprise économique : « Lille fait partie des villes qui reprennent le mieux depuis juin, c’est même exceptionnel. » Effia, qui gère notamment les parkings du Champ de Mars, prévoit une offre « shopping et restaurant » à prix doux pour les fêtes. L’impact du télétravail serait marginal sur l’activité des parkings. Un constat qui se vérifie aussi sur les routes de la métropole lilloise.
Une nouvelle offre pour les cyclistes
Indigo, leader mondial du stationnement (5 440 parkings), s’adapte aux villes piétonnes et joue la carte des mobilités douces. Le groupe, qui gère douze parcs à Lille, a choisi d’y implanter son premier Cyclopark en France. Aménagé dans le parking flambant neuf du 31, rue de Béthune (ex-Galeries Lafayette), accessible par la rue d’Amiens, il propose un espace sécurisé pour les cyclistes. Une offre qui répond aussi à un autre fléau : les vols de vélo. Doté de 62 emplacements (dont 5 avec bornes de recharge), il dispose d’un vestiaire et d’un petit atelier. Le tout pour un tarif accessible : 8 euros le mois, 20 euros le trimestre ou 60 euros l’année. Indigo a prévu d’équiper les parkings Grand-Place, Vieux Lille et Plaza, d’ici la fin de l’année.
Le groupe investit aussi sur les bornes de recharge pour véhicules électriques dans une métropole de Lille à la traîne. « Nous avons un vrai rôle à jouer dans les mobilités décarbonnées », souligne Alexandre Ferrero, directeur régional pour Indigo. Signe positif de cette rentrée : une fréquentation qui rattrape le niveau de 2019 et des durées moyennes de stationnement qui ont tendance à s’allonger. « Il y a sans doute un effet de nouveauté mais on constate aussi que les visiteurs prennent plus le temps dans un centre-ville plus apaisé et plus vert », ponctue Alexandre Ferrero.
https://www.caradisiac.com/stationnement-a-paris-des-bugs-en-serie-193455.htm?fbclid=IwAR30OsT7HjPe9hSQ6XXTyEgJ18nrkSGZTboIjNSZsRXxsRsN6mUKwBYtgQE
Stationnement à Paris : des bugs en série
On parle beaucoup des difficultés des usagers en situation de handicap, pour lesquels la simple présence de leur carte invalidité derrière le parebrise ne suffit plus à les exonérer. Ils ne sont pas les seuls à galérer. Les bugs informatiques concernent tous les types d'usagers soumis au stationnement payant. Décryptage avec l'un des derniers en date connus…
Alors qu’à un mois de sa mise en place, la mairie de Paris vient d’annoncer qu’elle reportait au 1er septembre 2022 le stationnement payant des deux roues motorisés, celui des autres véhicules cause toujours régulièrement des soucis aux usagers.
En moins d'un mois, André a reçu près de 10 forfaits de post-stationnement (FPS) à 75 euros, complètement indus ! Preuves à l’appui, il avait en effet bien réglé sa place au tarif résident.
Et il est loin d'être le seul dans ce cas, comme nous le confirme Emmanuelle Dauvergne, une élue du 7ème arrondissement. « À cause d’un problème technique, provenant semble-t-il des horodateurs, les informations ne remontaient pas… Dans certaines rues, il apparaissait que 100 % des usagers n’avaient pas payé ! Ce qui est bien sûr impossible… Et il y a eu des FPS à foison complètement erronés ».
« Un incident sur le système informatique de gestion des tickets virtuels (…) a rendu inaccessible, pour la période du 16 septembre au 4 octobre, votre droit de stationnement », a reçu André comme explication de la part de la Direction de la Voirie et des Déplacements.
Taxis, handicapés… et tous les autres !
Il se trouve qu’il a reçu un premier FPS pour un soi-disant impayé le 10 septembre (et non pas seulement le 16) et un dernier FPS en date du 14 octobre (et non le 4)… La durée du dysfonctionnement a semble-t-il été plus longue que ce que la Direction parisienne a bien voulu le reconnaître dans son courrier.
Des bugs comme celui-là, entraînant l'envoi d'avis de paiement injustifés aux titulaires des certificats d'immatriculation, sont réguliers. Au début du mois de novembre, Le Parisien a ainsi relayé que plusieurs chauffeurs de taxi avaient été « verbalisés » à tort pour s’être garés dans des… stations de taxi, ce qui n'a rien de plus normal !
Les propriétaires de véhicules électriques ou hybrides rechargeables, éligibles théoriquement à la gratuité, ne seraient pas non plus toujours reconnus comme tels dans le système informatique.
Et c'est sans compter les difficultés qui peuvent perdurer pour les personnes en situation de handicap, bénéficiaires de la Carte Mobilité Inclusion mention Stationnement (CMI-S) ou de la Carte Européenne de Stationnement (CES / CSPH), qui théoriquement profitent elles aussi de la gratuité… Emmanuelle Dauvergne nous assure être sans cesse sollicitée pour cela.
Un contrôle quasi automatisé en cause
Ces bugs en série proviennent aussi de la manière dont le stationnement est contrôlé. Un contrôle délégué à Paris, comme dans de très nombreuses autres villes, à des sociétés privées. La société Moovia s'occupe des 8, 9, 10, 17, 18 et 19 arrondissements, Streeteo gère les 1er à 7, 11 à 16 et 20ème arrondissements.
Des agents à pied qui prennent le soin de vérifier les potentielles cartes affichées derrière le parebrise, permettant de bénéficier d'un tarif préférentiel (résident) ou même de la gratuité, comme pour les handicapés, il n'y en a plus vraiment.
Car pour faciliter le contrôle, toutes les informations sont désormais dématérialisées. C'est pourquoi à l'horodateur, les usagers sont contraints de rentrer leur numéro d'immatriculation, un numéro qui s'inscrit en fait dans un grand fichier informatique qui permet de renseigner les agents sur le terrain.
Tout est virtuel et presque automatisé. Que les agents soient à pied ou au volant d'une voiture bardée de caméras LAPI (pour « Lecture automatisés des plaques d’immatriculation ») !
Et, dans la capitale, ce que l'on se refusait à faire depuis 2018, on se l'autorise désormais… Sans tambour ni trompette, et alors que la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) juge la pratique incompatible avec le respect des droits de certains usagers, l'Hôtel de Ville a en effet fini par accepter que les FPS puissent être édités, « à distance », à la suite du seul passage des véhicules LAPI, sans le recours aux agents à pied pour confirmer ou infirmer, en fonction des potentielles cartes posées sur le tableau de bord, une absence de paiement.
Contraire aux recommandations de la CNIL
Sur son site Internet, la CNIL recommande pourtant que le constat de l’irrégularité se fasse « en temps réel », que l'agent n'utilise pas « les informations collectées par le dispositif de LAPI pour constater l’irrégularité et établir le FPS a posteriori ». S’agissant de la possibilité d’établir le FPS à distance, la Commission constate enfin « l’impossibilité de mettre en œuvre cette pratique au regard notamment des difficultés qu’elle poserait pour les personnes bénéficiant de la gratuité du stationnement en raison de leur handicap (…). Un tel contrôle nécessite que l’agent se rende sur place. »
Malgré tout, c'est bien de cette manière que Paris procède depuis le mois de mars. C'est pour cela que les handicapés sont désormais contraints de disposer d’un ticket virtuel HANDI. Le simple affichage des documents justificatifs derrière le parebrise ne suffit plus.
Cela fait belle lurette que d'autres villes, comme Marseille, se sont mises aussi au contrôle via les seuls véhicules LAPI. Pour l’heure, à Paris, la présence d’agents à pied persiste, mais il y a de quoi se demander si cela va perdurer.
Depuis le mois de mars, exit aussi la notice d’information prévenant l’édition d’un FPS ! De fait, ce n’était plus possible de le conserver avec ces contrôles en distanciel.
Les usagers ne sont donc plus informés sur le moment qu’on leur reproche un stationnement irrégulier. Et nombreux sont ceux qui se retrouvent dans l'incapacité de le contester, en cas d'erreurs, car au moment où ils reçoivent leur FPS, plusieurs jours après, ils ne sont plus en mesure de présenter le ticket pris à l'horodateur qu'ils ont entre-temps jeté ou égaré.
De l’avis d’un agent de Streeteo rencontré, les bugs proviennent d'ailleurs surtout des paiements sur horodateurs. C'est avec eux essentiellement que les remontées d'information laisseraient à désirer.
Tout est fait pour encourager les usagers à régler leur stationnement par les applications mobiles, comme PaybyPhone, Parknow ou Flowbird. Pour les usagers qui ne sont pas équipés de smartphone, ou qui ne sont pas à l'aise avec les nouvelles technologies, ou même qu'ils n'y sont pas favorables, c'est une galère de plus !
lucienmathurin a écrit:La mairie de Nantes, en plus d'étendre fortement les zones de stationnement payant à partir de Septembre 2022 (en jaune ça ira jusqu'à la ceinture de boulevards, toute l'ile Beaulieu et le quartier St Jacques au Sud de la Loire. En rouge jusqu'au parking du hangar à bananes qui était gratuit jusqu'à présent), pense également au contrôle automatique de ces dernières. Bon courage...
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