https://www.lejdd.fr/Societe/tribune-le ... nd-4046659
François Durovray (LR), président du département de l’Essonne et auteur du rapport sur les mobilités en Ile-de-France, ironise dans cette tribune pour le JDD sur les propositions d'Anne Hidalgo (PS) et d'Audrey Pulvar (soutenue par le PS aux régionales) pour réduire la place de la voiture dans la Région.
Voici la tribune de François Durovray : "Dans le concours Lépine des inventions pour réduire la place de la voiture en Île-de-France je veux, au nom des Essonniens que j’ai l’honneur de représenter, apporter une contribution décisive. La maire de Paris et son adjointe Audrey Pulvar ont déjà placé la barre très haut, en invoquant, à tout-va, le "sens de l’histoire". Après la fermeture des voies sur berges, la division par deux du nombre de places de stationnement, sont annoncées la piétonisation du cœur de la capitale et la suppression d’une voie de circulation sur le périphérique. J’applaudis face à cette farce, quelle ingéniosité!
Sur le papier ces mesures ont l’intérêt d’apporter une réponse à l’urgence climatique mais dans les faits elles visent à caresser dans le sens du poil les électeurs parisiens qui n’ont pas besoin de voiture au quotidien. Ces annonces ignorent surtout la réalité des habitants de la Grande couronne. Ils sont pourtant plus de 3,7 millions à se déplacer chaque jour vers Paris, et pour un tiers d’entre eux la voiture n’est malheureusement pas une option pour aller travailler, consulter un médecin, accompagner ses enfants, se cultiver, voyage [...]
frantz58 a écrit:Pour le coup, cet élu tape dans le mille.
gavatx76 a écrit:Sans caméras de vidéosurveillance ni verbalisation, la mesure est toute théorique.
(Contrairement à mon agglomération où les sanctions sont automatiques pour tout véhicule non autorisé à l'intérieur du périphérique)
https://www.automobile-magazine.fr/tout ... dar-meduse
Radar antibruit : la liste officielle des huit villes équipées du radar méduse en France
Afin de lutter contre les nuisances sonores, notamment celles générées par les véhicules sur les routes, l’exécutif dégaine un radar anti-bruit qui enregistre le nombre de décibels, mais également la direction de provenance du bruit. Ce radar, baptisé méduse, testé cette année et en 2022 dans 8 villes françaises, passera ensuite vraiment à l’action en sanctionnant ceux qui auront dépassé la limite sonore.
Sources d'ennuis de santé tels que les troubles du sommeil, l'augmentation du stress, de la tension et allant même parfois jusqu’à provoquer de la dépression, les nuisances sonores ont de lourdes conséquences sur la santé de nos concitoyens, et coûtent aussi très cher chaque année à la collectivité. Elles ont par ailleurs un impact non négligeable sur la valeur résiduelle immobilière des biens concernés par ces nuisances. Résultat, haro sur le bruit des véhicules, en particulier des deux-roues : l’exécutif a décidé de sortir l’artillerie lourde avec l’arrivée d’un nouveau radar antibruit, baptisé "méduse" en raison de sa forme particulière.
La liste des 8 villes françaises volontaires pour tester le radar anti-bruit
Paris
Nice (06)
Toulouse (31)
Rueil-Malmaison (92)
Villeneuve-le-Roi (94)
Bron (69)
Saint-Lambert (78)
Saint-Forget (78)
Le vent le portera
Ce radar, qui existe déjà en région parisienne, en l'espèce celui développé par Bruitparif, comporte une antenne acoustique composée de quatre microphones. De quoi permettre la détection de petits décalages temporels lors de l’arrivée du son, ainsi suffisants pour reconstituer plusieurs fois par seconde la direction du bruit dominant. Il devient alors possible d’affecter un niveau de bruit à une direction particulière dans l’espace, et ainsi d’en établir la provenance. Disposant aussi d’une caméra à 360°, le "méduse" peut dès lors photographier la plaque d’immatriculation des véhicules qui dépassent la limite sonore en le croisant.
Tests, puis PV
Huit villes de l’Hexagone se sont portées volontaires pour tester cette année et en 2022 le radar anti-bruit dans leur commune. Une fois cette phase de tests terminée, notamment pour s’assurer de l’efficacité et de la conformité du dispositif, une seconde phase active est prévue dès l’année prochaine, une fois que sera passé le décret d’application. Autrement dit, dès la fin 2022 a priori, tous les véhicules qui dépasseront le nombre de décibels autorisés (dont on ignore encore la valeur maxi fixée) seront alors sanctionnés par une contravention, dont le montant n’a pas encore été déterminé. Enfin, si l'expérience est jugée concluante, nul doute que d'autres villes du territoire s'équiperont à leur tour de ce radar...
lucienmathurin a écrit:Pour connaitre le milieu puisque j'en fais partie certaines voitures anciennes sont bruyantes d'origine (Alpine A110 par exemple), comment ça va se passer dans ce cas ?
https://www.lavoixdunord.fr/1052879/art ... JHJKLZdNBQ
Pollution de l’air: l’État condamné par le Conseil d’État à payer 10 millions d’euros
L’État a été condamné à verser 10 millions d’euros à des associations et organismes engagées dans la lutte contre la pollution de l’air.
L’État a été condamné mercredi à payer 10 millions d’euros pour ne pas avoir renforcé suffisamment son dispositif contre la pollution de l’air, une somme record pour une décision qualifiée à l’avance d’« historique » par les ONG.
La somme, la plus élevée jamais imposée pour contraindre l’État à appliquer une décision de la justice administrative, reflète le manquement répété des gouvernements successifs à exécuter entièrement les injonctions de la plus haute juridiction administrative française. La première décision dans cette affaire, emblématique d’un fléau qui fait 40 000 morts par an en France, remonte à juillet 2017.
Le Conseil d’État avait alors enjoint l’État de mettre en œuvre des plans de réduction des niveaux de particules PM10 (diamètre inférieur ou égal à 10 microns) et/ou de dioxyde d’azote (NO2, notamment associé au trafic routier) dans treize zones.
Fin janvier 2021, le Conseil d’État constatait bien une amélioration dans plusieurs des zones concernées, mais pointe du doigt un dépassement des seuils limites de pollution ou un retour « non consolidé » sous ces seuils dans cinq agglomérations pour le NO2 (Paris, Lyon, Marseille-Aix, Toulouse et Grenoble) et à Paris pour les PM10. « L’État ne peut être regardé comme ayant pris des mesures suffisantes propres à assurer l’exécution complète des décisions » de 2017 et 2020, estiment-ils.
Il y a un an, en juillet 2020, le Conseil d’État avait ordonné au gouvernement d’agir pour améliorer la qualité de l’air dans plusieurs zones en France. « Si des mesures ont été prises, le Conseil d’État estime aujourd’hui qu’elles ne permettront pas d’améliorer la situation dans le délai le plus court possible, car la mise en œuvre de certaines d’entre elles reste incertaine et leurs effets n’ont pas été évalués », a estime dans un communiqué la plus haute juridiction administrative française, de plus en plus active en matière environnementale.
Cette condamnation fait suite à une autre décision « historique » du Conseil d’État, reflétant la multiplication des actions en justice à travers le monde pour demander aux États et aux entreprises à en faire plus pour protéger la planète. Le 1er juillet, les juges ont ainsi donné à l’État neuf mois pour prendre des mesures supplémentaires contre le réchauffement. A l’issue de cette période, s’ils estimaient que les mesures sont toujours insuffisantes, ils pourraient là aussi imposer une astreinte financière.
Une nouvelle évaluation au début de l’année 2022
Ces 20 millions d’euros, pour le premier semestre 2021, seront versés à l’association Les Amis de la Terre, qui avait initialement saisi le Conseil d’État, ainsi qu’à « plusieurs organismes et associations engagées dans la lutte contre la pollution de l’air », explique le Conseil d’État.
Dans le détail, nos confrères du Monde précise que les Amis de la Terre, qui ont été rejoints dans la procédure par cinquante-quatre autres requérants, dont Greenpeace, France Nature Environnement et Notre affaire à tous, recevront 100 000 euros de l’astreinte. Pour les 9,9 millions d’euros restants, ils seront répartis entre « des institutions capables de se substituer au gouvernement dans la politique de lutte contre la pollution de l’air », indique le média.
Concrètement, quatre établissements publics nationaux en seront les principaux bénéficiaires : l’Agence de la transition écologique (Ademe) qui recevra 3,3 millions d’euros ; le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) qui recevra 2,5 millions d’euros ; l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) qui recevra 2 millions d’euros et l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) qui recevra un million d’euros.
Au début de l’année 2022, le Conseil d’État évaluera à nouveau les actions du Gouvernement concernant le second semestre de l’année 2021. S’il estime que les mesures ne sont toujours pas suffisantes, l’État devra verser une nouvelle amende, toujours située à 10 millions d’euros.
https://www.moteurnature.com/31033-reims-la-zfe-bloque-l-autoroute-vers-charleville-mezieres
Les ZFE, zones à faibles émissions, sont assurément une bonne idée. Pour lutter contre la pollution, il faut évidemment agir au niveau national, européen même, mais l'idée de faire des zones où il y aurait très, très peu de sources de pollution, avec la circulation restreinte aux véhicules les plus récents (vignette Crit'Air) est séduisante. Le point délicat étant dans le tracé de ces ZFE, pour éviter qu'en déplaçant le traffic, il y ait augmentation de la pollution. La ville de Reims là, a peut-être mal fait ses calculs. Pour l'automobiliste qui vient de Paris par l'autoroute, il y a une fourche juste avant Reims. D'un côté, on reste sur l'autoroute A4 pour se diriger vers Metz, d'un autre, il y a la direction Reims centre, qui est aussi la direction à prendre pour rattraper l'autoroute qui va vers le Nord, vers Charleville-Mézières et la Belgique.
Or, les élus rémois qui ont délimité la ZFE ont choisi d'y inclure cette voie rapide (l'A344 ou voie Jean Taittinger, route rouge du bas sur l'illustration). L'autre solution, pour un automobiliste venant de Paris et voulant se rendre dans les Ardennes, serait alors de rester sur l'A4, de traverser toute l'agglomération rémoise, de passer Cormontreuil, et à Taissy de revenir en arrière, pour retourner à Cormontreuil, afin de rejoindre l'A34 qui va vers Charleville, mais ce n'est plus possible non plus pour celui qui a une vieille voiture, puisque le tracé de la ZFE fait un crochet (à droite sur notre illustration), pour inclure une partie de la voie qui raccorde l'A4 à l'A34.
C'est dire que pour celui qui a une voiture Crit'Air 5, la ZFE qui va entrer en vigueur au 1er septembre, exigera pour aller de Paris à Charleville, de quitter l'autoroute à Tinqueux, de contourner l'agglomération rémoise par la D944 puis la D151, et d'en sortir complètement avant de pouvoir enfin rejoindre l'autoroute qui va vers Charleville-Mézières et la Belgique. C'est maladroit, parce que pour tout ce traffic de transit, la mise en place de la ZFE allonge le parcours de plusieurs kilomètres, cela fera consommer plus, et aussi polluer plus (!!!) parce que sur la voie rapide, on roule à la vitesse stabilisée de 90 km/h, alors qu'avec le trajet par les départementales, il y aura de nombreuses accélérations et ralentissements. Alors si l'intention est bonne, il est à craindre que l'éxécution aboutisse à un effet inverse à celui espéré.
G.E. a écrit:Il était un temps pas si lointain où les services de l'Etat veillaient à éviter ce genre d'aberration...
ERRATUM ? On nous a souligné que notre illustration, qui a constitué la base sur laquelle cet article est écrit, serait erronée, voire carrément fausse, ou tout au moins suffisament pour induire n'importe qui en erreur. Elle a pourtant une source officielle, puisque c'est une copie d'écran (seconde 31) d'une vidéo vue sur le compte Youtube officiel de la ville de Reims. L'erreur, ou la source de confusion, serait dans le crochet tout à droite. Il ne mettrait dans la ZFE que la rampe d'accès Est de la voie Taittinger, et non les multiples voies de cette artère importante, la N244, puisque c'est celle qui relie l'A4 à l'A34. Il resterait donc possible de relier Paris à Charleville-Mézières en restant sur les voies rapides avec une vieille voiture Crit'Air 5, et cela ne rallongerait que de quelques kilomètres le trajet habituel qui passe par Reims centre (vérification en cours). Notre titre serait donc faux, mais le tracé de la ZFE serait alors plutôt vicieux, puisque sur la N244, route qui comprend plusieurs files de circulation, celles qui mènent à la voie Taittinger seraient dans le tracé de la ZFE, alors que celles qui restent sur la N244 seraient en dehors. N'était-il pas possible de faire plus simple ? Il faudra mettre en place une signalisation précise... Mais d'abord refaire l'illustration d'où est parti la méprise.
pas mal d'automobilistes éviterons aussi l'A4 en traversant Tinqueux, les quartiers sud de Reims et Cormontreuil qui ne sont pas inclus dans la ZFE.
Samib a écrit:pas mal d'automobilistes éviterons aussi l'A4 en traversant Tinqueux, les quartiers sud de Reims et Cormontreuil qui ne sont pas inclus dans la ZFE.
Tu crois vraiment qu'il y en aura pas mal ? Eviter un péage quand il y a une voie relativement rapide comme l'A344 OK, mais si elle se trouve interdite les gens se rabattront sur l'A4, un passage en ville fera perdre trop de temps.
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