les plus jeunes savent-ils ce qu'est le Cx d'une voiture ?
Pas moi en tout cas
les plus jeunes savent-ils ce qu'est le Cx d'une voiture ?
lorp a écrit:Ced a écrit:Parler d'anecdotique pour la boite 6, je pense pas !!!
Encore faudrait-il que ces fameuses boîtes soient vraiment généralisées : ce n'est pas le cas sur les citadines, où elles sont réservées au haut de gamme, et depuis peu de temps. Encore aujourd'hui, je pense que les 3/4 du parc sont à 5 vitesses. Et les gains en consommation n'existent que lorsque l'on peut s'en servir, et que l'on s'en sert effectivement.
Donc oui, anecdotique à côté de progrès comme l'injection directe ou la généralisation du turbo, et de contre-progrès comme les augmentations de la masse et du Cx (les plus jeunes savent-ils ce qu'est le Cx d'une voiture ?).
Le Figaro a écrit:L'écart de prix entre gazole et essence diminue
L'arrivée de l'hiver et l'équilibre précaire entre offre et demande dopent les prix.
L'hiver approche et la pression se renforce sur les prix des produits pétroliers. Cela est particulièrement vrai pour le gazole, qui grimpe au point de combler l'écart qui le sépare traditionnellement de l'essence. Au début du mois, le différentiel s'élevait en moyenne à 13 centimes d'euro à la pompe, selon les relevés de la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC). Depuis deux ans, jamais l'écart n'a été aussi étroit. La tendance s'accentue encore puisque les statistiques des derniers jours le chiffrent à 10 centimes d'euro environ.
Jean-Louis Schilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), insiste sur l'impact de la saisonnalité: «Nous sommes à un moment de l'année où la demande progresse fortement en fioul domestique.» Mais le remplissage des cuves ne constitue pas la seule explication: «La consommation asiatique, surtout en Chine, favorise aussi la tendance haussière du gazole.»
Stanley Nahon, directeur au sein du cabinet de conseil en stratégie Booz & Company, rappelle que la surcapacité des raffineries en Europe se vérifie d'abord et avant tout au niveau de l'essence: «Pour le gazole, l'offre répond tout juste à la demande, ce qui est de nature à peser sur les prix.» Une situation qui oblige aussi les grandes compagnies à faire évoluer leur outil de raffinage, comme c'est le cas de Total en Haute-Normandie.
En France, le litre de gazole s'établit actuellement autour de 1,38 euro, tandis que le super sans plomb 95 pointe à 1,49 euro. «Nous nous situons depuis plusieurs semaines dans un contexte de prix élevés», reconnaît sans ambages Jean-Louis Schilansky. Pour autant, les relevés de l'Ufip montrent que la consommation des automobilistes français reste assez stable.
Une plus grande flexibilité de production
L'évolution de la situation au cours des prochains mois sera dictée, bien sûr, par la courbe du pétrole. Actuellement, le brent reste ferme aux alentours de 115 dollars, en dépit du ralentissement économique. «On peut prévoir un léger relâchement car le marché va bientôt disposer d'une plus grande flexibilité de production», explique Stanley Nahon. Il en liste les composantes: «Les “majors” investissent toujours dans l'amont, l'Opep devrait maintenir le seuil ses livraisons, l'Arabie saoudite sait accélérer son activité - le pays a produit un million de barils par jour (mbj) supplémentaires depuis six mois - enfin la Libye devrait se rapprocher fin 2012 de ses niveaux d'avant la guerre (autour de 1,5 mbj).» Soit la possibilité de mobiliser entre 2,5 et 5 mbj.
Pour le moment, les pouvoirs publics, souvent prompts à convoquer les compagnies pétrolières quand les tensions inflationnistes s'accélèrent à la pompe, n'ont pas encore réagi. «Il y a deux raisons à cela. D'une part, les records n'ont pas encore été atteints (1,47 euro pour le gazole, 1,52 euro pour le SP 95); d'autre part, le gouvernement a d'autres sujets de préoccupation», commente un spécialiste du secteur. En attendant, le plus faible différentiel entre les prix de l'essence et du gazole avait été enregistré en 2008, à quatre centimes d'euro. On s'en rapproche peu à peu.
Les Echos a écrit:Hollande crée la surprise en proposant un gel des prix de l'essence
Le candidat à la présidentielle veut « bloquer temporairement » les prix et restituer aux consommateurs les surplus de TVA engrangés par l'Etat. Une mesure (« TIPP flottante ») déjà mise en oeuvre en 2001, dont les effets sont contestés.
François Hollande a créé la surprise hier, y compris dans son propre camp : le candidat socialiste à la présidentielle a annoncé sa volonté de « bloquer temporairement » les prix de l'essence et de rétablir la « TIPP flottante », ce mécanisme permettant à l'Etat d'amortir l'envolée des prix à la pompe en restituant aux consommateurs le surplus de recettes qu'il engrange au titre de la TVA. « Est-il acceptable qu'à travers la TVA l'Etat gagne des recettes sur des consommateurs qui n'ont pas d'autre moyen que d'utiliser leur voiture pour aller à leur travail ? », s'est-il faussement interrogé. L'idée, en fait, est de réduire la taxe intérieure sur les produits pétroliers (qui dépend des volumes) à proportion du surcroît de recettes de TVA (qui dépend des prix et des volumes). « Il s'agit d'une réponse précise à un moment précis à un problème bien précis : l'envolée des prix des carburants à un niveau record, qui est insupportable pour les Français », justifie le député Michel Sapin, en charge du projet présidentiel. Pour le sans-plomb 95, le record historique a été franchi la semaine dernière (voir ci-dessus).
Le risque d'un coût élevé
Le gel des prix d'un certain nombre de produits de première nécessité est défendu de longue date au PS par Ségolène Royal, qui l'a encore réclamé mercredi. Mais le retour de la TIPP flottante n'est pas dans le programme du parti et il risque d'ouvrir un nouveau front avec les écologistes, hostiles à la mesure. Il a pris au dépourvu la plupart des responsables du PS hier. Ce n'est pas une improvisation du candidat à l'Elysée, se défend-on dans son entourage. La mesure est à l'exact opposé de la hausse de TVA qui se profile la semaine prochaine : François Hollande pourrait ainsi creuser l'écart avec Nicolas Sarkozy en prenant le contre-pied sur le pouvoir d'achat.
Le risque, cependant, est de créer une dépense coûteuse qui ne profite que modérément aux ménages. « Cette mesure ne coûtera rien », assure Michel Sapin. « En cas d'envolée des prix de l'essence, l'impact de la baisse de la TIPP est compensé par les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers », certifie-t-il.
C'était pourtant loin d'être le cas de la précédente TIPP flottante, mise en oeuvre par Lionel Jospin. L'Etat avait renoncé à 2,7 milliards d'euros de recettes sur une vingtaine de mois, pour une baisse des prix à la pompe n'ayant jamais excédé 2,2 centimes d'euro par litre - soit beaucoup moins que l'écart de prix moyen entre les distributeurs eux-mêmes. Les recettes de TVA, elles, n'avaient augmenté « que » de 1,4 milliard sur cette période.
L'UMP a suggéré de « demander aux régions », quasiment toutes dirigées par la gauche, de « baisser la TIPP ». « Quand le candidat du PS veut rétablir la TIPP flottante, il devrait mieux regarder autour de lui », a ajouté Olivier Carré, le secrétaire national du mouvement. Les associations de consommateurs, en revanche, se disent clairement favorables.
djakk a écrit:Oh la belle fausse bonne idée.
eomer a écrit:djakk a écrit:Oh la belle fausse bonne idée.
En effet: ce type de distorsion de concurrence encouragerait les automobilistes à continuer d'acheter autant de carburant et donc à faire encore monter davantage les prix et donc le besoin en subventions. En fait, cela revient à réduire la part qui revient à l'état et à augmenter celle qui revient au pétrolier: une subvention déguisée au distributeur en quelque sorte. Je ne suis cependant pas contre certaines mesures autoritaires à l'encontre des distributeurs qui ne jouent pas le jeu: le prix de pétrole brut et le taux de change Euro/Dollar sont quasiement les mêmes qu'en 2006, la TIPP sur l'essence sans plomb n'a pas bougé depuis cette époque, mais les prix à la pompes sont bien plus élevé.
Biglower a écrit:Ce n'est pas le rôle de l'Etat de subventionner une ressource énergétique qui non seulement nuit à l'environnement mais en plus est achetée à des pays peu reluisants et contribue fortement à notre déficit commercial.
brgw a écrit:Biglower a écrit:Ce n'est pas le rôle de l'Etat de subventionner une ressource énergétique qui non seulement nuit à l'environnement mais en plus est achetée à des pays peu reluisants et contribue fortement à notre déficit commercial.
Tu veux dire quoi par "pays peu reluisants"?
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