G.E. a écrit: Pays de la Loire
- A82 : Mise aux normes autoroutières Nantes - Brest (poursuite avec élargissement ?)
Dreal. a écrit:Bonjour,
Les travaux d'aménagement de la bifurcation entre la RN165 et la RN44 constituent une phase de l'aménagement à 2x3 voies de la RN165 entre Sautron et Savenay. Toutefois, la poursuite des travaux n'est pas programmée à ce jour. Néanmoins, la DREAL continue les études détaillées de cet aménagement pour proposer, dans le cadre du prochain plan de modernisation, un calendrier de réalisation sur d'autres sections. Les conditions de financement de ces travaux ultérieurs restent également à préciser.
Sincères salutations.
Alexandre a écrit:L'élargissement de l'A844 jusqu'à l'A82 fera peut-être partie des opérations du plan de relance autoroutier. Dans ce cas, Cofiroute prendrait en charge le tronçon et les travaux.
Frédéric SAVIN a écrit:"Mise aux normes autoroutières" (N13 - N51 et autres)
C'est pas anodin, cela signifie qu'il faut en plus une voie de substitution à côté.
Frédéric SAVIN a écrit:Quant à la N13 entre Caen et Cherbourg, y a encore du boulot sur cette 2x2 voies bâtarde et hétérogène (on a supprimé pas mal de carrefours à niveau, mais il reste encore une traversée urbaine à 4 voies sans séparateur par exemple).
fandezoran a écrit:Frédéric SAVIN a écrit:Quant à la N13 entre Caen et Cherbourg, y a encore du boulot sur cette 2x2 voies bâtarde et hétérogène (on a supprimé pas mal de carrefours à niveau, mais il reste encore une traversée urbaine à 4 voies sans séparateur par exemple).
Tu parles de Loucelles? ça va être bientôt terminé (heureusement d'ailleurs, ça fait un moment que c'est commencé). La N13 c'est surtout la section Valognes-Cherbourg avec beaucoup de carrefours à niveau, d’accès direct et tout ça en roulant quand même à 110km/h de Valognes jusqu'à Delasse. La mise au normes pour la N13, j'y crois pas trop, y'a quand même plus urgent dans la région. Avec la déviation de Loucelles finie, on aura quand même un beau ruban jusqu'à Valognes sans être trop regardant. Mais c'est suffisant pour desservir une ville comme Cherbourg.
fandezoran a écrit:Tu parles de Loucelles? ça va être bientôt terminé (heureusement d'ailleurs, ça fait un moment que c'est commencé). La N13 c'est surtout la section Valognes-Cherbourg avec beaucoup de carrefours à niveau, d’accès direct et tout ça en roulant quand même à 110km/h de Valognes jusqu'à Delasse. La mise au normes pour la N13, j'y crois pas trop, y'a quand même plus urgent dans la région. Avec la déviation de Loucelles finie, on aura quand même un beau ruban jusqu'à Valognes sans être trop regardant. Mais c'est suffisant pour desservir une ville comme Cherbourg.
tanaka59 a écrit:Salut , pour le Nord-Pas-de-Calais il y a bien entend la RN42 par mise aux normes autoroutières
Courrier des Maires a écrit:Le gouvernement souhaite signer les nouveaux contrats de plan à l’été 2014 avec les régions
par Xavier Brivet
Dans une circulaire adressée le 2 août 2013 aux préfets, le Premier ministre indique que la future contractualisation 2014-2020 avec les conseils régionaux portera sur cinq thématiques : « l’enseignement supérieur (dont la vie étudiante), la recherche et l’innovation » ; « les filières d’avenir et l’usine du futur » ; « la mobilité multimodale » ; « la couverture du territoire par le très haut débit et le développement des usages du numérique » et « la transition écologique et énergétique ».
Jean-Marc Ayrault annonce dans cette circulaire qu’il réunira le 11 septembre les présidents de région « pour échanger sur ces orientations ».
L’emploi « sera abordé de manière transversale dans ces thématiques et les contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles seront articulés aux CPER ».
2014, année de transition
Le gouvernement souhaite « parvenir à la signature des nouveaux contrats au cours de l’été 2014 ». L’année 2014 sera donc une année de transition au cours de laquelle les préfets devront conduire une double démarche : clôturer la génération actuelle des contrats de plan Etat-régions et préparer la génération suivante « pour que l’année 2014 ne soit pas une année blanche en matière d’investissements dans les territoires et que, dès 2015, une nouvelle programmation soit mise en œuvre ».
Les CPER 2007-2013 « seront poursuivis en 2014 pour les principaux domaines d’intervention. Le taux d’exécution de la part de l’Etat à la fin de l’exercice 2014 devrait être de l’ordre de 90 %. Toutes les opérations inscrites ne pourront pas être engagées, et la priorité sera donc donnée à l’achèvement des projets en cours », indique le Premier ministre. Les préfets recevront début 2014 des mandats leur permettant de définir par voie d’avenant aux contrats, le programme des actions soutenues en 2014.
Programmation 2014-2020 en deux temps
Pour élaborer la future génération des CPER 2014-2020, les préfets recevront fin septembre un cahier des charges précisant pour chaque thématique la démarche à suivre. Sur la base des priorités nationales, ils devront engager une première phase de concertation avec les conseils régionaux « entre septembre 2013 et février 2014 » pour « arrêter les objectifs à atteindre, en hiérarchisant les priorités régionales ». Pour le volet « mobilité multimodale, qui couvre l’ensemble des transports terrestres et maritimes, le gouvernement demande aux préfets d’accélérer le démarrage des discussions afin de « disposer d’ici la fin de l’année d’un programme ayant obtenu l’accord des opérateurs et des régions ».
A partir d’avril 2014, une seconde phase, dite de « négociation contractuelle identifiera les opérations qui bénéficieront d’une programmation contractualisée sur la période triennale 2015-2017 et pré-identifiera celles qui pourraient être programmées sur la période 2018-2020 ». Les préfets recevront « au printemps 2014 » des mandats permettant « d’engager la phase de négociation financière en vue d’arrêter la programmation 2015-2017 et de préparer la signature des contrats ».
Un volet territorial
Les CPER 2014-2020 comprendront un volet territorial « ciblé sur un nombre limité, et variable selon les régions, de territoires justifiant un effort particulier de solidarité nationale » (territoires éligibles à la politique de la ville avec intégration dans les CPER des futurs contrats de ville, territoires vulnérables subissant des restructurations économiques, territoires confrontés à un déficit de services publics…). Les préfets recevront coutant septembre des instructions relatives aux différentes composantes du volet territorial (modalité de repérage des territoires, notamment).
Pour soutenir les futures métropoles, le gouvernement demande aux préfets de « définir les priorités de renforcement des fonctions métropolitaines qui seront déclinées dans un volet du CPER, spécifique aux territoires métropolitain ».
Une seconde circulaire du 2 août 2013 précise les objectifs et les modalités d’élaboration des futurs CPER pour les régions d’outre-mer.
Frédéric SAVIN a écrit:Pour moi, ce n'est pas clair de raccrocher les PDMI (orientés voies routières) aux CPER (orientés réseau ferré).
Frédéric SAVIN a écrit:En tout cas, si c'est comme ça et vu la "transition écologique" à venir, on va mettre les routes comme 5ème roues du carrosse à la remorque du réseau ferré... Lequel a déjà bien du mal à être modernisé et redéveloppé pour les liaisons de proximité que l'on nous promet tant.
M. le ministre délégué. Les PDMI, monsieur Yannick Favennec, ne seront pas maintenus en l’état. Ils avaient été conçus pour compenser l’abandon des travaux routiers dans les contrats de plan État-région (CPER), abandon décidé par le précédent Gouvernement. Les collectivités locales ayant fini par persuader mes prédécesseurs qu’il fallait un volet routier, on a imaginé ces programmes de modernisation – qui ne sont donc pas l’expression du volontarisme que vous voulez y voir, et le sont d’autant moins que les budgets n’ont été abondés qu’à hauteur de 350 millions par an (et encore moins à la fin du dernier quinquennat) alors que la contractualisation portait sur un montant double. Faute de crédits suffisants, nous avions donc un PDMI de retard.
Durant toute une période, on a renoncé à financer le réseau routier. Je m’emploie à rompre avec cette politique : le trafic routier représentant 80 % du trafic total, il importe d’avoir un réseau efficace en complément des autres modes de transport. Je rappelle que, faute de financements suffisants, 20 % du réseau routier national est aujourd’hui classé comme très dégradé. Nous devons rattraper ce retard, dû au décalage entre les innombrables promesses de mes prédécesseurs et les moyens budgétaires effectivement dégagés.
Les PDMI sont désormais réintégrés dans les CPER sous la forme d’un volet « contractualisation de la mobilité ». C’est donc sur les priorités défendues par les territoires – régions, départements, agglomérations – que portera la discussion dès les prochaines semaines. En fonction de ces priorités, nous définirons les cofinancements sur cinq ans. C’est dans ce cadre qu’il vous appartient de défendre la sécurisation et la modernisation de la RN 12.
Encore une fois, le transport local sera très peu affecté par la mesure, même s’il peut y avoir des situations particulières – je pense notamment aux entreprises ou aux coopératives qui se trouvent à quelques kilomètres d’un axe taxé. Je dois d’ailleurs dire que je suis déjà saisi de demandes de certains départements qui souhaitent faire évoluer le réseau taxable. Je rappelle en effet que le produit de la taxe – soit 1,2 milliard – fera l’objet d’un partage entre eux et l’État.
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