Les opérations de modernisation du réseau routier national engagées dans le cadre du programme de modernisation des itinéraires (PDMI) 2009/2014 se sont poursuivies en 2015 :
• déviation de la RN19 à Boissy-Saint-Léger pour un achèvement en 2019 conformément à l’échéancier prévisionnel ;
• élargissement de la RN104 entre l’autoroute A4 et RN4 ;
• protections acoustiques sur l’autoroute A86 au droit de Saint-Maurice, Maisons-Alfort et Créteil ;
• protections acoustiques sur le viaduc de Saint-Cloud (autoroute A13) terminées ;
• protections acoustiques sur l’autoroute A6.
Le rythme de ces opérations est calé sur le rythme de mise en place des financements.
Ainsi, en 2015, 73 M€ ont été mis en paiement pour l’ensemble des opérations de modernisation.
Opérations futures financées :
• aménagement du pont de Nogent : Il est prévu de notifier le premier marché en 2016 pour pouvoir débuter les travaux en 2017. Les travaux devraient durer trois ans.
• réalisation du diffuseur de Vélizy sera signée en 2016 pour une réalisation entre 2018 et 2020 sous maîtrise d’ouvrage du Conseil département des Yvelines.
• enfouissement de la bretelle B5 de l’échangeur A14xA86 à Nanterre pourrait être signée en 2016. Les travaux pourraient ainsi être engagés en 2017.
• réalisation de la desserte du port de Bonneuil (RN406) : L’opération est déclarée d’utilité publique. Les travaux pourraient ainsi débuter en 2018 si les financements sont mis en place.
Accords de financement à trouver :
• le contournement Est de Roissy. : Les travaux de l’échangeur A1/RN104 se poursuivent pour un achèvement en 2017. Une première section entre la RN2 et le Mesnil-Amelot peut être réalisée avec le montant inscrit au CPER 2015/2020 (17 M€ restent à mobiliser auprès des partenaires de l’État et de la Région Île-de-France). Un protocole allant au-delà de 2020 et assurant la totalité du financement de l’opération pourrait permettre une mise en service de tout le contournement en 2023 ;
• la requalification de la RN10 à Trappes. Les procédures permettent d’envisager l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique avant fin 2016 pour un engagement des travaux en 2018
• le réaménagement du carrefour RN12/RD91 (Saclay). Les études se poursuivent pour arbitrer la définition des aménagements à réaliser dans un environnement délicat (co-visibilité avec le château de Versailles). Les travaux de cette opération devraient pouvoir débuter vers la fin de la période ;
• l’aménagement de la tête de pont de Villeneuve-Saint-Georges sur la RN6 peut être envisagé à l’été 2017. La convention de financement de cette opération est à mettre au point entre l’État et la Région Île-de-France.
Opération en suspends
• le réaménagement du carrefour de la Malmedonne à La Verrière (RN10). Le financement de cette opération reste à examiner en regard des engagements nécessaires pour l’aménagement de la RN10 à Trappes.
Opération retardée
• la requalification de la RN1, à verser dans le réseau routier départemental après réalisation du prolongement de l’autoroute A16 jusqu’à la Francilienne, nécessite une concertation avec le Conseil départemental du Val d’Oise et les communes concernées pour la définition du programme. Les travaux seront réalisés après achèvement du barreau autoroutier concédé ;
Maîtrise d'ouvrages transférées :
• le réaménagement du système d’échanges du Christ-Saclay sera mené par le Conseil départemental de l’Essonne au rythme qu’il prescrira ;
• le complément d’échanges sur la RN12 pour le Plateau de Saclay est pris en charge par l’établissement public d’aménagement du plateau de Saclay ;
• les compléments de l’échangeur du Plessis-Clamart sur l’autoroute A86 sont étudiées et seront réalisés par le Conseil départemental des Yvelines ;
• le traitement du nœud de Collégien sur l’autoroute A104 est envisagé à l’initiative du Conseil départemental de Seine-et-Marne.
• la requalification des accès à la ZAI de Courtaboeuf par la RN118, du diffuseur dit « ring des Ulis ». Cette opération est déclarée d’utilité publique. Le bénéfice de la Déclaration d’utilité publique est en cours de transfert au Conseil départemental de l’Essonne.
Coltrane a écrit:Ces maîtrise d'ouvrages transférées ne sont pas rassurantes
guy21 a écrit:Le chantier des protections acoustiques sur l'A86 sens N-S à Maisons-Alfort vient de s'achever (que ce fut long!).
Malheureusement, les mâts d'éclairage qui avaient été deposés à cette occasion n'ont pas été remontés, sur un secteur ou l'éclairage était pourtant encore maintenu en service auparavant.
Encore un petit coup de canif porté à la sécurité. C'est juste lamentable...
Alexandre a écrit:guy21 a écrit:Le chantier des protections acoustiques sur l'A86 sens N-S à Maisons-Alfort vient de s'achever (que ce fut long!).
Malheureusement, les mâts d'éclairage qui avaient été deposés à cette occasion n'ont pas été remontés, sur un secteur ou l'éclairage était pourtant encore maintenu en service auparavant.
Encore un petit coup de canif porté à la sécurité. C'est juste lamentable...
Es-tu sûr que cela restera définitif ? Dans le schéma directeur de l'éclairage des autoroutes d'IDF, cette section doit rester éclairée.
guy21 a écrit:Alexandre a écrit:guy21 a écrit:Le chantier des protections acoustiques sur l'A86 sens N-S à Maisons-Alfort vient de s'achever (que ce fut long!).
Malheureusement, les mâts d'éclairage qui avaient été deposés à cette occasion n'ont pas été remontés, sur un secteur ou l'éclairage était pourtant encore maintenu en service auparavant.
Encore un petit coup de canif porté à la sécurité. C'est juste lamentable...
Es-tu sûr que cela restera définitif ? Dans le schéma directeur de l'éclairage des autoroutes d'IDF, cette section doit rester éclairée.
J'espère que tu dis vrai, Alexandre. Mais pourquoi dans ce cas avoir rendu la chaussée à la circulation si c'est pour rouvrir un chantier avec voies rétrécies pour poser les mâts d'éclairage juste après? c'est une perte de temps et des dépenses qu'on aurait pu économiser.
G.E. a écrit:Ca c'est sûr. Vite négocié et bien creux... C'est la desserte ferroviaire d'Orléans qui emporte le morceau.
La MEL s'attaque à la thrombose routière
http://www.croixdunord.com/la-mel-s-att ... iere_9761/
En point d’orgue de la semaine européenne de la mobilité, du 14 au 22 septembre, la MEL organise sa réflexion destinée aux décideurs, élus et techniciens sur les transports.
Un débat d’experts dont les conséquences sur la vie quotidienne des habitants de la métropole sont considérables. La MEL s’attaque aux conditions d’accessibilité de la métropole. Les milieux économiques et Bruno Bonduelle en tête ont fait inscrire cette problématique sur l’agenda politique depuis longtemps : la métropole est thrombosée, disent-ils et son développement économique est entravé par cette difficulté d’accès.
Damien Castelain, président de la MEL, en a fait un combat personnel dès son accession à la présidence et a confié à une autorité indépendante - le CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) - le soin d’établir un diagnostic.
Résultat de l’analyse : la congestion est constatée mais elle est faible et dure peu longtemps. À l’exception des heures de pointe, la situation n’a rien à voir avec la congestion de la plupart des grandes métropoles françaises, celle de Lille se classant en dixième position et au cinquantième rang européen d’une échelle encore informelle de la congestion. Ce qui n’interdit pas d’agir. S’il n’existe pas de formule miracle, des familles de solutions vont être présentées. Une manière de dire qu’il faut faire flèche de tout bois.
MEL : un budget de 2 milliards
Une gouvernance plus cohérente entre les autorités qui administrent les transports dans la métropole est appelée à la rescousse : la MEL, bien sûr qui consacrera 2 milliards d’euros pour les cinq années à venir dans la nouvelle concession de service public sur les transports collectifs, la Région avec sa compétence sur les transports ferroviaires, et l’État qui est gestionnaire des grandes infrastructures autoroutières.
Réguler le transport de marchandises est une autre piste pour éviter de le mettre en compétition avec les transports des personnes : les poids lourds vont jusqu’à occuper l’espace de 6 véhicules particuliers. Régis Cauche, le maire de Croix, qui a été chargé par le président de la MEL de piloter ces assises, plaide en ce sens. Assuré par 40 années passées dans la logistique des transports, il croit nécessaire une nouvelle réflexion logistique, autour de mini-plateformes au cœur des quartiers.
L’idée du péage urbain est depuis longtemps plébiscitée… par les milieux économiques. À coups de voyages au Danemark, à Rotterdam, le Comité Grand Lille en a porté l’ambition, non sans déclencher le scepticisme des techniciens. Ceux-ci plaident volontiers pour un péage positif : un éco-bonus mobilité qui encouragerait les automobilistes à changer leurs habitudes pour éviter les heures de pointe. Une expérimentation sur un des axes d’entrée vers la métropole permettrait sans doute de vérifier s’il ne s’agit pas d’une fausse bonne idée.
Les esquisses de solutions existent, elles ont déjà été évoquées en janvier 2009 lors d’une précédente rencontre. En 2016, il est important de sortir du catalogue des idées pour les transformer en projets d’action.
Alexandre a écrit:guy21 a écrit:Alexandre a écrit:guy21 a écrit:Le chantier des protections acoustiques sur l'A86 sens N-S à Maisons-Alfort vient de s'achever (que ce fut long!).
Malheureusement, les mâts d'éclairage qui avaient été deposés à cette occasion n'ont pas été remontés, sur un secteur ou l'éclairage était pourtant encore maintenu en service auparavant.
Encore un petit coup de canif porté à la sécurité. C'est juste lamentable...
Es-tu sûr que cela restera définitif ? Dans le schéma directeur de l'éclairage des autoroutes d'IDF, cette section doit rester éclairée.
J'espère que tu dis vrai, Alexandre. Mais pourquoi dans ce cas avoir rendu la chaussée à la circulation si c'est pour rouvrir un chantier avec voies rétrécies pour poser les mâts d'éclairage juste après? c'est une perte de temps et des dépenses qu'on aurait pu économiser.
Non, justement, je pense qu'au contraire la repose des mâts a des chances d'avoir lieu de nuit sous fermeture. Cette phase est peut-être décalée dans le temps, en fonction des possibilités de fermeture. Donc en attendant, ce n'était peut-être pas nécessaire de maintenir la réduction du nombre de voies.
Alexandre a écrit:1 milliards d'€ supplémentaires pour le CPER d'Auvergne-Rhône-Alpes.
http://www.lemoniteur.fr/article/le-con ... 0-33731184
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