Sedim a écrit:On peut néanmoins imaginer que sur un certain nombre de sujets du moment, la ligne Royal ne sera pas spontanément partagée à Matignon.
Sedim a écrit:Tous les conseillers de cabinet ministériel ont eu une vie professionnelle avant. Le fait d'avoir travaillé dans le privé, ne place pas automatiquement le conseiller en situation de "conflit d'intérêt".
On peut néanmoins imaginer que sur un certain nombre de sujets du moment, la ligne Royal ne sera pas spontanément partagée à Matignon.
Le Figaro a écrit:Frédéric Cuvillier quitte le gouvernement
Le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier, qui s'est vu proposer de continuer à ce poste dans le gouvernement Valls II, annonce aujourd'hui dans un communiqué qu'il refuse faute de moyens pour mener une politique "cohérente".
Celui qui est maire de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) précise qu'il se consacrera désormais "à une ville et à une région objets de (ses) passions."
"La mise en place d'une véritable politique maritime intégrée, digne de notre Nation, deuxième surface maritime mondiale, les nouvelles politiques de mobilité, la structuration des filières industrielles créatrices d'emplois, l'innovation dans des projets structurants et ambitieux nécessitent une volonté politique forte et une capacité d'action pleine et entière", écrit Frédéric Cuvillier dans un communiqué.
"Dans la configuration qui m'a été proposée, j'estime ne pas disposer de cette capacité d'action et de l'autonomie nécessaire à la réussite d'une politique cohérente porteuse d'espoir pour nos territoires et nos concitoyens, confrontés à une crise profonde", ajoute-t-il.
Frédéric Cuvillier a été ministre des Transports sous Jean-Marc Ayrault, puis secrétaire d'Etat sous Manuel Valls.
Le Moniteur a écrit:Remaniement: Frédéric Cuvillier part faute d’un ministère des Transports
Le secrétaire d’Etat aux Transports sortant, a expliqué mercredi 27 août quitter le gouvernement faute d’avoir obtenu le retour d’un vrai ministère des Transports. Il refuse d’être associé au trio des ministres frondeurs mené par Arnaud Montebourg.
A l’issue de la passation de pouvoirs avec son successeur Alain Vidalies, mercredi 27 août, Frédéric Cuvillier a indiqué avoir réclamé, en vain, un ministère des Transports, fonctionnant sans tutelle et avec plus de moyens. « Ce n’est pas ma volonté de partir », a-t-il commenté, disant avoir pris sa décision à contre-coeur. « L’Etat stratège se traduit par des financements », a-t-il poursuivi. « On essaie de lancer des chantiers, on en abandonne d’autres, les infrastructures sont un vrai enjeu d’emplois (…) Je suis redevable d’un bilan, et je ne veux pas assumer un bilan qui serait contraint faute de moyens ».
Le maire de Boulogne-sur-Mer, un soutien de longue date de François Hollande, a critiqué la tutelle actuelle du secteur, réduit depuis avril à un secrétariat d’Etat sous l’égide du ministère de l’Ecologie dirigé par Ségolène Royal. « Ce n’est pas un cadre idéal, l’écologie se décline dans tous les secteurs, pourquoi y met-on les Transports? », a-t-il regretté, plaidant pour le retour d’un grand ministère de l’Equipement. Pour rappel, Frédéric Cuvillier avait été « rétrogradé » lors du précédent remaniement, passant du statut de ministre à celui de secrétaire d’État. On peut donc légitimement penser qu’il espérait cette fois un ministère ou du moins une compétence élargie. « Je souhaite désormais consacrer toute mon énergie à une ville et à une région objets de toute mes passions » , assure celui qui est toujours maire de Boulogne-sur-Mer, malgré la règle de non-cumul des mandats instaurée par François Hollande.
Néanmoins, M. Cuvillier a nié être sur la ligne des anciens ministres frondeurs, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. « L’inflexion trouvée par le gouvernement les derniers mois ne nécessitait pas la mise en scène de cette terrible fête de la Rose d’Arnaud Montebourg. Les positions n’étaient pas si éloignées », a-t-il commenté.
L’écotaxe au programme de son successeur
L’ancien secrétaire d’Etat, qui a mené la réforme ferroviaire promulguée début août après d’importants mouvements sociaux en juin, indique qu’il restera actif dans sa région, le Pas-de-Calais, et qu’il se tiendra à disposition de son successeur Alain Vidalies. « Il aura besoin d’aide. Quand on est ministre, on aime bien que des choses soient dites, surtout les choses que l’on n’aime pas dire », a-t-il remarqué.
Alain Vidalies devra notamment rapidement gérer la question de l’écotaxe, renommée « péage de transit poids lourds », qui fait l’objet d’une médiation entre le gouvernement et les organisations. Ce nouveau dispositif doit entrer en vigueur au 1er janvier 2015.
Un décret devrait préciser, d’ici la fin du mois d’août, l’étendue précise du réseau national taxé, qui concerne environ 4.000 kilomètres de routes sur lesquelles circulent plus de 2.500 poids lourds par jour.
Alexandre a écrit:« Ce n’est pas un cadre idéal, l’écologie se décline dans tous les secteurs, pourquoi y met-on les Transports? », a-t-il regretté, plaidant pour le retour d’un grand ministère de l’Equipement.
G.E. a écrit: Comment ne pas être d'accord avec lui ? Dommage qu'il le dise si tard...
Samib a écrit:Il paye pas le prix c'est lui qui refuse ...
Moi ça ne m'étonne pas, dès valls 1 il disais bien que ça ne lui convenait pas, ni d-être secrétaire d'état, encore moins avec Ségolène comme tutelle.
Fier aussi de ne pas avoir troqué mon honneur pour les honneurs !
11:28 - 27 Août 2014 sur twitter
eomer a écrit:Ce domaine était malheureusement négligé depuis quelques temps: un comble pour un pays qui dispose de 3 façades maritimes sur les mers les plus fréquentées au monde. Avec Marseille et Le Havre, il semblerait que les autorités souhaitent mettre en avant le port Dunkerque de préférence à Nantes: c'est un choix assumé.
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