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Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Mar 29 Jan 2019 21:13
par Samib
Tu n'as pas trouvé ça sur wikisara ?

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Mer 30 Jan 2019 18:35
par tanaka59
Bonjour,

Samib a écrit:Tu n'as pas trouvé ça sur wikisara ?


Les chiffres datent de 2010 donc plus très a jour. J'ai trouvé ceci sur le site de l'insee de 2015 : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2012705 . Par contre ce classement ne tient pas compte des transferts de voirie intervenu par exemple entre département et interco . Pour le Nord on peut déjà sucrer au moins 500 km de RD transférées à la MEL ou encore aux agglos de Dunkerque, Douai & Valencienne.

Avec les quelques chiffres que j'ai eu à droite et à gauche voici mes estimations :

* Cout unitaire moyenne d'un ralentisseurs : 6000 €
* la ville de Nice déclare avoir 345 ralentisseurs : ramené au niveau national cela fait environ 67 000 ralentisseurs sur le réseau de routes à la charges des intercos, soit 1 dos d'âne pour 1000 habitants en moyenne
* Le CG34 déclare disposer de 340 ralentisseurs sur son réseau de RD, ramené au niveau national cela fait environ 18 à 19 milles ralentisseurs sur le réseau de RD des départements , soit 1 pour 3300 habitants en moyenne.
* Cela représente 500 millions d'€ de travaux en ralentisseurs
* Avec environs 30 à 40 % de ralentisseurs non conformes ou illégaux cela représente 200 millions d'€ de travaux supplémentaire.

Total de la facture : 700 millions d'€ d'argent publique.

Je parie que si le chiffre que j'avance est sous estimé on atteint facilement le milliard d'euros ...

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Ven 08 Fév 2019 15:32
par tanaka59
Bonjour,

Nouveau chiffre reçu ce jour du département de la Gironde :

732 dispositifs de ralentissement sont compatibilités sur le réseau départemental.
Ces éléments ne tiennent pas compte des routes départementales transférées à Bordeaux Métropole qui devaient en comporter une bonne partie.


Après de nouveaux calculs, la fourchette est à revoir à la hausse entre 95 et 110 milles dos d’ânes en France . Soit une facture revue à la hausse de quasiment 1 milliards d'€ pour ces petites bêtes en travaux de construction et de remise aux normes faute de respect des normes techniques par endroit :evil:

Quel gachit ...

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Ven 08 Fév 2019 21:58
par jacques43
Une folie comparable à celle des giratoires.

D'un côté, le ralentisseur permet de réduire la vitesse, donc d'améliorer la sécurité, souvent sur des rues où beaucoup n'hésiteraient pas à rouler entre 60 et 70 km/h.
De l'autre, c'est une aberration source de gaspillage énergétique. On accélère, on avance et... on freine fortement pour dissiper l'énergie ! :shock:

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Ven 08 Fév 2019 22:21
par tanaka59
jacques43 a écrit:Une folie comparable à celle des giratoires.

D'un côté, le ralentisseur permet de réduire la vitesse, donc d'améliorer la sécurité, souvent sur des rues où beaucoup n'hésiteraient pas à rouler entre 60 et 70 km/h.
De l'autre, c'est une aberration source de gaspillage énergétique. On accélère, on avance et... on freine fortement pour dissiper l'énergie ! :shock:


Je vais contacter de manière aléatoire des départements pour essayer d'avoir des chiffres . Histoire de voir un peu si il y a des départements bon ou mauvais élèves.

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Ven 06 Déc 2019 12:05
par dark_green67
Résultats de la réduction drastique des dépenses d'entretien des routes depuis la crise de 2008 :

Batiactu a écrit:La France voit encore la qualité de ses routes se dégrader

Le rapport 2019 sur la compétitivité des pays, publié par le Forum économique mondial, indique que la France a encore perdu des places dans le classement des nations les mieux pourvues en infrastructures routières : l'Hexagone est maintenant à la 18e position, alors qu'il trônait en tête du podium en 2012. Tour d'horizon des principaux indicateurs.

C'est un sujet sur lequel les professionnels des travaux publics reviennent régulièrement, arguant qu'il faut moderniser et développer les réseaux et infrastructures pour assurer la compétitivité du pays, la cohésion entre les territoires et la transition écologique. Le Forum économique mondial a publié son rapport annuel sur la compétitivité des pays, et son édition 2019 montre que la France a continué cette année encore sa chute dans le classement des nations les mieux pourvues en infrastructures routières. En 2012, la même étude plaçait l'Hexagone en tête du podium. Depuis, il n'a cessé de dégringoler : en 2015, la 7e place lui est revenue, et il a été rétrogradé au 18e rang en 2018. Soit une perte de 17 places en seulement 7 ans, ce qui ferait de la France le pays européen accusant le plus mauvais résultat sur cette période, après la Belgique qui, elle, a perdu 39 places.

Justement, qu'en est-il de nos voisins ? Il semblerait que la dégradation des réseaux et infrastructures soit un dénominateur commun à nombre de pays du Vieux Continent : l'Allemagne et le Royaume-Uni, eux aussi, ont vu leurs routes se détériorer, mais de manière moins conséquente que la France. L'Italie, à l'inverse, réalise une superbe remontée de 29 places dans le classement, mais ne s'établit tout de même qu'au 53e rang mondial. On notera en outre que le Portugal, classé 8e, perd 4 places, tandis que nombre d'autres pays ont amélioré leur classement entre 2012 et 2018 : le Danemark arrive à la 14e place, l'Espagne à la 11e, l'Autriche à la 6e. Le trio de tête se compose de la Suisse en 3e position et des Pays-Bas au 2e rang ; le sommet du podium est occupé par Singapour.

En reprenant le rapport 2019 du Forum économique mondial, on constate que la France est classée 15e sur un total de 141 pays pour la compétitivité de son économie. En 2018, elle occupait la 17e position, soit un gain de deux places. Ses indicateurs économiques les plus performants sont la stabilité de ses marchés macro-économiques, son offre de santé et de soins, ses réseaux et infrastructures ainsi que son système financier. Avec une population de 64,7 millions d'habitants, l'Hexagone affiche par ailleurs une consommation d'énergie renouvelable de l'ordre de 13,5%.

Pour en revenir aux réseaux et infrastructures, tous secteurs confondus, le rapport sur la compétitivité indique que la France occupe la 9e place, la 1e étant détenue par Singapour. Pour les infrastructures de transports, l'Hexagone est classée 10e, la palme revenant là encore à la cité-Etat asiatique. En revanche, s'il semble que c'est bien la qualité de ses routes qui plombe le classement de la France, il s'avère que l'interconnexion de ses routes est plus que satisfaisante, lui permettant de décrocher la 6e place.

https://www.batiactu.com/edito/qualite- ... nt=article

On a taillé dans les dépenses quand le déficit public a explosé mais, depuis, on ne fait strictement rien pour revenir à un niveau normal d'entretien et on continue même à réduire les budgets...

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Ven 06 Déc 2019 12:38
par guy21
Les Pays-Bas premiers européens, on s'en doutait bien un peu au vu de la qualité remarquable ressentie qund on emprunte leur réseau autoroutier ... qui continue de se développer et de s'améliorer.

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Ven 06 Déc 2019 14:36
par gavatx76
La France en tête du podium en 2012 ? Vraiment ?

Re: Gestion du réseau routier national non concédé : évaluat

MessagePosté: Lun 09 Déc 2019 11:45
par radial
Que penser d'un classement où on compare de grands pays démocratiques avec Singapour, une cité-état hyper-riche car placée sur les routes commerciales, dotée d'un gouvernement autoritaire ?

Il y a aussi Monaco et le Liechtenstein dans leur comparatif ?