https://www.lefigaro.fr/flash-eco/les-f ... s-20210420
Les feux qui passent au vert quand la vitesse est respectée désormais autorisés
Ils ne peuvent toutefois pas être installés partout. L'objectif est de fluidifier le trafic et d'inciter au respect des limitations.
Les feux tricolores dits «récompense», qui passent au vert lorsque les limitations de vitesse sont respectées, sont désormais autorisés, a-t-on appris mardi auprès de la Sécurité routière, confirmant une information du site Radars-auto.
Ce feu «comportemental» détecte les véhicules en approche ainsi que la vitesse des usagers et passe au vert lorsque ceux-ci respectent la limitation de vitesse, a expliqué la Sécurité routière. L'objectif est de fluidifier le trafic et d'inciter au respect des limitations.
Uniquement en agglomération
Selon l'arrêté publié vendredi au Journal officiel, ces feux ne sont valables qu'en agglomération et ne peuvent être installés au niveau des passages piétons, des intersections et à proximité du panneau d'entrée d'agglomération.
Les feux dits «sanction», qui passent au rouge lorsque l'usager dépasse les limitations de vitesse, demeurent interdits. Environ 1.000 feux «récompense» étaient déjà utilisés par certaines communes en France, d'après les estimations du Syndicat des équipements de la route transmises par la Sécurité routière.
L'arrêté a été pris à la suite d'expérimentations dans quelques villes et d'un groupe de travail durant l'année 2020.
dark_green67 a écrit:A mon avis, un feu "récompense" est pire pour l'automobiliste de base qu'un feu "sanction", contrairement à ce que l'appellation marketing des fournisseurs d'équipements pourrait laisser entendre (c'est tout ce qu'ils ont trouvé pour faire valider leurs systèmes qui vont pouvoir se vendre comme des petits pains dans toutes les communes rurales traversées par des routes avec un peu de trafic).
Dans le cas d'un feu "sanction", celui-ci est en permanence vert et, s'il détecte un véhicule en excès de vitesse, il passe au rouge pour le forcer à ralentir. L'avantage, c'est qu'un automobiliste qui respecte les règles n'est pas gêné : il continue sa route sans ralentir davantage.
En revanche, un feu "récompense" est un feu qui est habituellement rouge et qui ne passe au vert que quand l'automobiliste approche à une vitesse inférieure à la limite autorisée. Le problème, c'est que l'automobiliste respectueux en question voit le feu rouge de loin même s'il roule à la bonne vitesse et, instinctivement, il ralentit encore plus en attendant de voir arriver le vert, ce qui prend toujours plusieurs secondes. On perd complètement la fluidité de la circulation, contrairement à l'objectif affiché.
tanaka59 a écrit:https://www.lefigaro.fr/flash-eco/les-f ... s-20210420
(...)Les feux dits «sanction», qui passent au rouge lorsque l'usager dépasse les limitations de vitesse, demeurent interdits.
Pourquoi des milliers de ralentisseurs sont illégaux en France et pourraient être détruits
Le 11 février dernier, la justice a contraint une commune à détruire l'un de ses ralentisseurs, jugé illégal, comme des centaines de milliers d'autres installés en France.
Pour la première fois, des associations ont obtenu la destruction d'un ralentisseur jugé illégal.
Les ralentisseurs font partie intégrante du paysage urbain. Pourtant, beaucoup sont illégaux. (©AdobeStock)
Par Alexandra Segond Publié le 17 Fév 21 à 9:18
Ils sont trop hauts, trop longs, mal signalisés, pas correctement entretenus, voire interdits par endroits mais pourtant bien installés. Et on peut les trouver dans n’importe quelle commune française.
« Ils », ce sont les ralentisseurs, ces bosses placées en travers des rues pour ralentir la vitesse des véhicules. Ils sont aussi la bête noire de la Ligue de défense des conducteurs, de l’association Pour une mobilité sereine et durable (PUMSD) et de l’Automobile-club des avocats, qui ont engagé tous les trois une véritable guerre contre les ralentisseurs, accusés de ne pas respecter les normes en vigueur.
Le 11 février dernier, la justice a donné raison aux trois associations en condamnant pour la première fois en appel une mairie, celle de Saint-Jean-le-Vieux (Ain), à détruire l’un de ses ralentisseurs, jugé illégal. Une « première jurisprudence qui fera date », se félicite PUMSD dans un communiqué, alors que la quasi-totalité des 450 000 ralentisseurs installés aujourd’hui en France ne respecte pas la réglementation.
Un guide… non reconnu par la loi
« C’est la troisième condamnation, mais c’est loin d’être la dernière », commente Thierry Modolo-Dominati. Mais c’est déjà une « victoire », reconnaît Alexandra Legendre. Respectivement président de l’association PUMSD et directrice du Pôle étude et communication de la Ligue de défense des conducteurs, ils pointent tous deux du doigt les mauvaises pratiques des maires.
En effet, pour faire construire des ralentisseurs au sein de leur collectivité, les édiles se basent généralement sur le guide « Coussins et plateaux », baptisé avant « Certu » et réalisé par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema).
Rue Jean Mermoz, un ralentisseur plateau illégal.
De nombreuses communes ont installé des ralentisseurs, mais ils ne respectent bien souvent pas les normes. Comme ce ralentisseur plateau, à Marmande, dans le Lot-et-Garonne. (©Le Républicain Lot-et-Garonne / Patrick Dubrunet)
Mais, problème, ce guide n’a jamais été reconnu par la loi, explique Thierry Modolo-Dominati : « Le problème, c’est que c’est devenu avec le temps une sorte de bible pour les maires » mais surtout, « un moyen de contourner la loi ».
Sans compter les cabinets de conseil privés qui aiguillent les maires en termes d'aménagement et qui, eux aussi, prennent souvent appui sur les mêmes documents.
Thierry Modolo-Dominati , Président de l'association PUMSD
Un décalage entre la loi et l’usage
De son côté, l’Association des maires de France (AMF) reconnaît tout à fait un certain vide juridique et un décalage entre la législation et l’usage. « Il y a d’un côté la loi, qui peut évoluer sous la pression du législateur et même sous la pression des associations, et de l’autre côté, l’usage sur le terrain, avec le maire et ses administrés », explique à actu.fr Agnès Le Brun, la vice-présidente de l’AMF.
Si, sur le terrain, le maire constate que la vitesse est franchement excessive, qu'il y a de plus en plus d'incivilités routières qui ne respectent ni le Code de la route ni les piétons, alors cela va de soi qu'il cherche à protéger rapidement sa population en utilisant, dans ce cas-là, des ralentisseurs.
Agnès Le Brun, Vice-présidente de l'Association des maires de France
Si un ralentisseur pose réellement problème, rares sont les maires à rechigner à les enlever après discussion avec les habitants et les associations. « Il n’y a pas de volonté délibérée des maires. Mais c’est toujours compliqué de jauger, le maire étant toujours au carrefour des intérêts particuliers« , poursuit Agnès Le Brun.
Aussi, la non-conformité de certains ralentisseurs n’est pas surprenante au regard d’une législation et d’un usage qui évoluent, reconnaît-elle. D’autant plus que certains usages, comme se baser sur le guide de la Cerema, se sont souvent figés avec le temps, tandis que les équipes municipales, elles, n’ont cessé de se renouveler.Quels textes encadrent aujourd'hui les ralentisseurs ?
La construction des ralentisseurs (de type dos d'âne ou de type trapézoïdal) est régie par la norme Afnor NF 98-300 et le décret n°94-447 du 27 mai 1994. Celui-ci implique par exemple que les ralentisseurs ne peuvent être isolés, mais doivent au contraire "être soit combinés entre eux, soit avec d'autres aménagements concourant à la réduction de la vitesse". Ils sont également interdits par exemple "sur des voies où le trafic est supérieur à 3 000 véhicules en moyenne journalière annuelle".
Pollution et nuisances
Au-delà de la volonté d’inciter les maires à faire respecter la loi, il s’agit aussi pour les associations de prendre la défense des automobilistes. « Quand on aborde un ralentisseur, on ralentit puis accélère, ce qui fait plus consommer la voiture et engendre de la pollution« , indique Thierry Modolo-Dominati, chiffrant à 5 fois plus de pollution atmosphérique et jusqu’à 1000% de particules en plus avec la présence d’un ralentisseur.
Ce genre de dispositif crée aussi une nuisance sonore et des vibrations pour ceux qui se trouvent à proximité. « Les maires invoquent souvent la sécurité routière pour justifier l’installation de ralentisseurs, ce que je ne mets absolument pas en doute, comme la volonté de vouloir bien faire, mais souvent trop vite », nuance de son côté Alexandra Legendre.
Bien souvent les ralentisseurs sont installés un peu trop rapidement, sans véritable état des lieux préalable pour savoir s’il existe d’autres solutions. Pour d’autres maires, assure Thierry Modolo-Dominati, il s’agit aussi d’une forme de clientélisme, « pour répondre à la demande de certains électeurs se plaignant d’avoir des voitures qui passent trop vite devant chez eux ».
Frapper fort auprès des communes
Avec l’Automobile-club des avocats, PUMSD et la Ligue de défense des conducteurs ont par ailleurs engagé en automne dernier une procédure pénale contre 150 communes à propos de ce qu’on appelle les « coussins berlinois », ces dispositifs de caoutchouc contraignant le véhicule à ralentir et encore bien utilisés dans les communes malgré leur interdiction… depuis 2009.
Le coussin berlinois, contrairement au dos d’âne, ne s’étend pas sur toute la largeur de la chaussée. (©Illustration / AdobeStock)
L’enquête menée par un juge d’instruction est toujours en cours, tandis que les signalements des automobilistes s’accumulent sur les bureaux des associations. « C’est justement parce qu’on a de plus en plus de signalements que nous avons décidé d’engager une procédure pénale », poursuit Alexandra Legendre, pour qui il était important de « frapper fort ».
Entre 5 et 7 milliards d’euros
Et les résultats se font déjà sentir, se réjouit-elle : de nombreuses communes qui souhaitaient mettre des coussins berlinois ont finalement renoncé après la décision de la justice, voire ont retiré ce type de ralentisseurs qui a un certain prix. Thierry Modolo-Dominati rappelle ainsi qu’au total, l’installation de tous les ralentisseurs de France a coûté 5 à 7 milliards d’euros aux contribuables.
Prochaine étape : en discuter plus complètement avec les services de l’Etat ? Agnès Le Brun en est convaincue : « La solution serait de faire un inventaire des ralentisseurs, de mettre à plat les normes en vigueur et faire un état des lieux de ceux à restaurer. Il faut vraiment un dialogue intelligent entre les services de l’Etat et les collectivités à ce sujet. »
Les associations n’attendent que ça. Et regrettent le silence du ministre chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, et de la Sécurité routière, malgré plusieurs tentatives, lâche le président de PUMSD. Pourtant, l’urgence se fait sentir, quand des ralentisseurs continuent d’être installés « tous les jours ».
https://www.capital.fr/auto/dos-dane-il ... NQDpxId9xM
Dos d’âne illégaux : une expérimentation démontre leur dangerosité
Selon une expérimentation menée par une association d’automobilistes, les ralentisseurs illégaux engendrent une surconsommation de près de 30% et une nuisance sonore multipliée par huit par rapport à un dos d’âne légal.
Tous les automobilistes en croisent plusieurs fois par jour sur leur trajet. Les ralentisseurs ont été mis en place à l’origine pour inciter les conducteurs à lever le pied dans les zones urbaines et ainsi améliorer la sécurité routière. Selon la Ligue de défense des conducteurs, la France compte environ 450.000 ralentisseurs sur ses routes. Problème : la grande majorité d’entre eux ne respecteraient pas la réglementation française, qui date de 1994.
Trop hauts, trop longs, ces “dos d’âne” illégaux engendrent des dommages sur les véhicules. Et ils auraient aussi un impact négatif sur la pollution sonore et atmosphérique. Pour le démonter, la Ligue de défense des conducteurs a mené sa propre expérience en faisant construire deux ralentisseurs sur un parcours d’essai : un à la taille réglementaire de 10 cm de hauteur, l’autre non conforme et haut de 24 cm, comme on peut en trouver dans certaines agglomérations, selon l’association.
Les tests ont été menés avec deux véhicules parmi les plus vendus en France : une Renault Clio (citadine) et un Peugeot 3008 (SUV compact). Et sans surprise, les résultats ne sont pas flatteurs. L’association a enregistré une surconsommation de carburant de 26 à 28% après passage du dos d’âne illégal. En cause : la nécessité de freiner davantage pour le franchir (15 km/h durant le test, contre 25 km/h pour un ralentisseur jugé légal), et donc d’accélérer davantage par la suite. “Cela représente un surcoût énergétique et des émissions de CO2 supplémentaires d’environ 15%”, estime la Ligue de défense des conducteurs. A titre de comparaison, la surconsommation n’a pas dépassé les 13% avec le dos d’âne légal.
>> Notre service - Faites des économies en testant notre comparateur d’Assurances Auto
Outre la pollution atmosphérique, les tests ont démontré que le bruit est aussi un problème à ne pas négliger. “Le passage sur un ralentisseur légal ne produit pas plus de bruit. En revanche, le passage sur le modèle illégal impose une augmentation sensible du bruit à l'accélération, de l’ordre de 2 à 3 décibels. Soit un bruit doublé !”, affirme l’association, précisant que le bruit peut être multiplié par huit si la vitesse de passage augmente à 18 km/h. Et ce, car le bouclier de la voiture frotte au sol.
Du bruit mais aussi de l’inconfort
A l’aide d’un accéléromètre, les tests ont également montré que le passage d’un dos d’âne trop haut peut être source d’inconfort pour les passagers. Les secousses engendrées peuvent même se répercuter sur le dos, malgré la faible vitesse du véhicule (15 km/h). “On imagine sans peine les répercussions de ces chocs répétés sur le dos des chauffeurs de transports en commun”, affirme l’association qui a récemment mené une étude auprès des chauffeurs de bus et d’autocars en France.
Sur les 500 personnes sondées, près de la moitié ont déclaré que ces dos d’âne étaient une vraie source d’inconfort. 32% d’entre elles auraient même déjà été en arrêt à cause d’un mal de dos.
Et la suite ?
Pour la Ligue de défense des conducteurs, l’intérêt de cette expérimentation est de démontrer les effets contre-productifs des ralentisseurs illégaux. Mais aussi de mettre en lumière l'ambiguïté qui existe entre la réglementation et les maires, dont la plupart se basent sur des documents du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema). Or ces derniers ne sont pas reconnus par la loi.
Le travail des associations d’automobilistes contre ces ralentisseurs illégaux semble porter ses fruits. Une première condamnation contre une commune dans l’Ain a été actée en début d’année et un jugement est en cours en région Sud dans le but de supprimer entre 600 et 800 dos d’âne dans le secteur de Toulon. La décision du tribunal devrait être rendue début juillet.
Selon une expérimentation menée par une association d’automobilistes, les ralentisseurs illégaux engendrent une surconsommation de près de 30% et une nuisance sonore multipliée par huit par rapport à un dos d’âne légal.
wonderwallbya a écrit:c'est illégal, on détruit, point.
Le Progrès a écrit:Cycliste tuée par une remorque : polémique autour d’un ralentisseur
Défaut du matériel ? Erreur humaine ? L’enquête de gendarmerie se poursuit après la mort d’une cycliste renversée par une remorque à Valromey-sur-Séran. Deux semaines après le drame, une association affirme que le ralentisseur sur lequel l’attelage se serait décroché n’est pas « conforme » et donc « illégal ».
Après le temps du drame, celui de la recherche de la vérité. Et de la polémique. Le 21 août dernier, l'association Pour une mobilité sereine et durable (PUMSD) lançait un véritable pavé dans la mare sur sa page Facebook, pointant du doigt la responsabilité de la mairie de Valromey-sur-Séran dans l’accident de remorque qui a coûté la vie à Natalia Kowalska-Chmiel.
En cause : la non-conformité présumée du ralentisseur sur lequel s’est décroché l’attelage, dans le hameau de Champdossin. « On voit très nettement que le ralentisseur est non conforme et donc illégal », dénonce Thierry Modolo-Dominati, président de l’association. D’étayer : « Le ralentisseur en question est situé en entrée-sortie de virage. C’est formellement interdit. Tout comme son implantation à moins de 200 mètres du panneau d’entrée de ville et d’une zone à 70 km/h. »
Les reproches ne s’arrêtent pas au seul lieu d’implantation du dos d’âne : « Il ne respecte pas non plus les règles de construction. Ce type d’installation ne doit pas faire plus de 4 mètres de long et 10 cm de haut. Là, à vue d’œil, on peut estimer qu’il fait environ 15 cm de haut et 50 mètres de long. Entre 50 mètres et 4 mètres, il y a un gros delta. »
L’homme se réfère au décret 94-447 et à la norme Afnor NF 98-300 qui font foi en la matière. Il sait de quoi il parle. PUMSD a, entre autres faits d’armes, joué un rôle de conseil technique déterminant dans une autre affaire impliquant un ralentisseur : celle de Saint-Jean-le-Vieux (lire par ailleurs).
«Un aménagement sécuritaire»
Confrontée aux accusations portées par l’association basée dans le Var, Pauline Godet, maire de Valromey-sur-Séran, se défend : « Ce ralentisseur a été placé là par l’ancienne municipalité dans le cadre d’un projet d’aménagement sécuritaire engagé en 2007-2008. Il assure la sécurité des piétons, notamment des enfants, car c’est un secteur où il y a du ramassage scolaire. Il n’a jamais posé le moindre problème. »
Marquée par les événements, l’élue prône l’apaisement : « Nous sommes tous très affectés car la victime est une personne du village. Je ne souhaite pas ajouter de la polémique à la polémique. J’étais sur place juste après l’accident et pourtant je ne suis pas en capacité de tirer des conclusions. Seule l’enquête pourra nous dire comment se sont réellement déroulées les choses. »
Quinze jours après le drame, les causes de l’accident ne sont toujours pas établies. L’expertise diligentée par le parquet de Bourg-en-Bresse après la saisie de la remorque apportera peut-être des réponses à la famille de la victime ? Défaut du matériel ? Erreur humaine ? Vitesse excessive ? Les services de la gendarmerie n’écartent aucune piste. Selon nos informations, à ce stade de l’enquête, aucune information judiciaire n’a été ouverte par le procureur de la République.
_______________________________________________
Saint-Jean-le-Vieux : quand la justice s’en mêle
Un ralentisseur au centre de l’attention ? Ce n’est pas la première fois que PUMSD se penche sur le cas d’un dos-d’âne implanté dans le département. En mai 2018, déjà, l’association avait apporté son soutien à un automobiliste aindinois, Christophe Lanfrey. Après avoir endommagé sa voiture sur un ralentisseur de la commune de Saint-Jean-le-Vieux, ce dernier avait saisi le tribunal administratif de Lyon dans le but d’obtenir réparation.
Le 19 décembre 2019, la justice lui donne raison : le dos d’âne incriminé ne respecte pas les normes de construction Afnor. La commune, sommée de détruire ou de remplacer son ralentisseur, décide de faire procéder au rabotage de son installation. Mais la partie adverse ne lâche rien et pointe du doigt le lieu même de l’implantation du ralentisseur, situé sur une route trop fréquentée au regard de la loi.
Christian Batailly, le maire, conteste. Fait appel. En vain. Le 11 février 2021, la commune est déboutée, sommée de réduire une fois de plus la taille de son ralentisseur. Six mois après, le jugement n’a toujours pas été mis à exécution. La mairie, après un nouveau comptage du trafic et nouvelle convention passée avec le Département, espère encore pouvoir obtenir gain de cause.
basco - landais a écrit:et encore, je trouve que les pentes d'accès au plateau sont respectables, ce qui n'est, malheureusement dans la plupart des cas, non conforme à la norme
Retourner vers Politiques de transports
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité