G.E. a écrit:On apprend via les organisations syndicales 2 nouvelles défections de taille pour le transfert des routes nationales :
- Métropole de Toulouse qui renonce à récupérer un paquet de voies rapides à l'état incertain.
- Département des Bouches-du-Rhône qui renonce à récupérer un réseau à bout de souffle et demandant de très lourds investissements.
Dans les deux cas, le deal était excessivement mauvais, ces collectivités ont fait le bon choix in extremis.
https://www.cfdt-ufetam.org/download.ph ... porama.pdf
https://www.cfdt-ufetam.org/loi-3ds-com ... -mai-2023/
En revanche, les obscurs arrêtés préfectoraux sont sortis en mai pour les autres collectivités qui ont pris leur risque, actant du transfert définitif au 1er janvier 2024. Obscurs car il va falloir désormais les chercher poussivement, les préfectures ont en effet deux mauvaises tendances : ne pas indexer leurs textes et les mettre en mode image, de sorte à les rendre peu visibles par les moteurs de recherche. Nous sommes bien en 2023.
A noter aussi le maintien des DIR en l'état (hors routes déclassées), ce qui n'exclut pas des changements ultérieurs. Le transfert du personnel est désormais la patate chaude.
Alexandre a écrit:Pour le reste, c’est somme toute logique, sauf en Côte-d'Or où l’on voit bien l’absurdité de la démarche… je suis d’ailleurs surpris de voir que la N274 est transférée entre l’A311 et l’A39, alors qu’APRR mène une étude en vue de l’intégrer dans son réseau…
Alexandre a écrit:Le lien pour la Moselle n'est pas bon, pourrais-tu communiquer le bon ?
frantz58 a écrit:Alexandre a écrit:Pour le reste, c’est somme toute logique, sauf en Côte-d'Or où l’on voit bien l’absurdité de la démarche… je suis d’ailleurs surpris de voir que la N274 est transférée entre l’A311 et l’A39, alors qu’APRR mène une étude en vue de l’intégrer dans son réseau…
Y a-t-il d'autres portions qui sont étudiés pour être intégrés aux réseaux des concessionnaires ?
Le Parisien a écrit:Au 1er janvier 2024, il faudra les appeler routes départementales 1004 et 1036. Les routes nationales 4 et 36, deux des principaux axes routiers du 77, deviendront à cette date la propriété du département de Seine-et-Marne et changeront donc de dénomination. C'est l'une des informations livrées par Jean-François Parigi (LR), son président, qui effectuait ce mardi sa rentrée politique en balayant de nombreux sujets aux côtés de ses vice-présidents.
Fustigeant la volonté de l'État de ne plus accompagner les départements sur le sujet des routes départementales, dans le cadre du volet mobilités du contrat de plan Etat-région (CPER), l'élu a réitéré son souhait de continuer à investir dans ces axes vitaux pour les Seine-et-Marnais, en particulier ceux éloignés des transports en commun. « Ce n'est pas un bon regard qu'a l'État vis-à-vis de la Seine-et-Marne », a-t-il fait remarquer.
Résolution des retenues fluviales
Le transfert de ces routes nationales vers la collectivité locale a été fait pour accélérer leur entretien et leur sécurisation. Les travaux sur les 69 km de la RN 4 et les 39 km de la RN 36 doivent être réalisés d'ici à 2026. Sur la future RD 1036, il est question d'installer des zones de dépassement - qui ont été identifiées - en plus de l'unique déjà existante dans la cuvette avant d'arriver à Guignes, du nord vers le sud. La sécurisation du dangereux carrefour juste avant, à hauteur de Chaumes-en-Brie, est également dans les tuyaux.
Sur la future RD 1004, la sécurisation concernera la résolution des retenues pluviales sur la voie de gauche entre Ozoir-la-Ferrière et Tournan-en-Brie, ainsi que plusieurs points de retenue de ces eaux sur la zone à deux fois une voie, vers l'est après Vaudoy-en-Brie. Un giratoire est ainsi prévu au carrefour avec la RD 215, en prévision d'un accès plus sûr vers le futur collège de Jouy-le-Châtel, dont l'ouverture est programmée en septembre 2025.
Tant sur les financements de ses divers projets en cours ou à venir - comme la liaison routière de l'Est francilien, le contournement de Guignes, la liaison sud de Chelles ou encore le barreau A 4-RD 96 -, que ce soit également en termes de solidarité, de sécurité et de collèges, le département peut être amené à repousser ce qu'il avait prévu, comme pour sa volonté de créer une 15 e maison départementale des solidarités (MDS), mais il ne renonce à rien pour autant. Et ce, malgré la baisse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), l'impôt sur les transactions immobilières.
Le Parisien a écrit:- Dans le domaine des transports : placer RATP Gestion et Infrastructures sous la tutelle directe d'Île-de-France Mobilités ; transformer Île-de-France Mobilités en établissement public à caractère industriel et commercial (EPCI) ; transférer la compétence routière de l'État sur les routes nationales et les autoroutes non concédées à Île-de-France Mobilités ; confier à Île-de-France Mobilités l'autonomie dans la définition de la tarification sociale des transports publics ; donner à Île-de-France Mobilités une véritable autonomie fiscale sur le versement mobilités ; confier à Île-de-France Mobilités un pouvoir réglementaire autonome sur le nombre d'emplacements vélos dans le matériel roulant ; confier à Île-de-France Mobilités toute la réglementation des transports publics particuliers de personnes (taxis et VTC).
G.E. a écrit:L'Etat veut garder le contrôle sans rien payer. De son côté, la région veut prendre le contrôle et sans rien payer ni aujourd'hui ni demain.
Le résultat est un immobilisme peu glorieux.
G.E. a écrit:L'Etat veut garder le contrôle sans rien payer. De son côté, la région veut prendre le contrôle et sans rien payer ni aujourd'hui ni demain.
Le résultat est un immobilisme peu glorieux.
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