Les tickets d'autoroute
Posté: Dim 19 Oct 2014 14:41
Il est difficile de scanner ou photographier les tickets d'autoroute puisqu'il faut les rendre au bout du trajet à l'automate ou aux rares guichetiers qui existent encore (quoique un passager avec son smartphone maintenant peut immortaliser un ticket actuel et le faire partager sur le forum...) !
Néanmoins je décris de tête leur évolution.
- Années 80 : il fallait appuyer sur un gros bouton rouge et d'une grande fente verticale sortait un grand ticket perforé avec imprimé en bleu le schéma de l'autoroute suivie, avec n° de sorties, aires de repos (représentés par une table et un sapin), aires de services (représentés par une pompe à essence) et les barrières de péage, avec tous les tarifs de classe derrière, la durée de validité du ticket (48h, quoique ça n'allait jamais au-delà du temps du trajet, soit quelques heures...), la sanction prévue en cas de détérioration, dépassement de validité, ou perte : le paiement du trajet le + long ! Et la mention "Attention ne pas plier" (sinon le guichetier ne pourrait pas le mettre correctement dans le lecteur et ça fausserait le calcul du prix du trajet, justement en fonction de ces perforations, minuscules petits trous rectangulaires dont le nombre et la disposition varie en fonction du péage où il a été pris)
- Années 90 : On appuie sur le bouton, le ticket sort par une fente horizontale + petite. Si l'impression bleue des détails précédemment cités reste, le ticket est beaucoup + petit, + rigide, et une grande bande magnétique marron sur toute la longueur du ticket (avec odeur caractéristique, pas désagréable d'ailleurs...) remplace les perforations. Le guichetier l'introduit dans un lecteur adapté avec une tête qui lit la bande et calcule rapidement le prix, l'endroit où le ticket a été pris étant enregistré sur cette bande
- Années 2000 et au-delà : Internet et GPS obligent, les gens savent désormais où aller, quel trajet prendre, où s'arrêter prendre de l'essence... Le ticket (plus forcément de bouton à appuyer pour qu'il sorte, la présence de la voiture détectée en hauteur le faire sortir) comporte toujours sa bande magnétique mais n'a plus les détails routiers précédemment cités, hormis la mention de la validité réduite à 24h, les mêmes sanctions (paiement du + long trajet), la société de concession qui concerne l'autoroute suivie (Cofiroute, Escota, ASF...) et Vinci, et une sorte de pub pour le télépéage. Un simple badge magnétique, on passe lentement dans les couloirs du péage "t", les barrières s'ouvrent et on reçoit la facture chez soi, ou sur le Net.
Il a de + en + d'utilisateurs et un abonnement avantageux, mais n'a pas encore vraiment détrôné le bon vieux ticket.
Lequel est rarement récupéré par un guichetier désormais, mais par un automate :
1) on met le ticket dans la fente
2) le prix calculé et affiché, on met sa CB ensuite dans une 2ème fente (piste magnétique lue qui évite de taper devant tout le monde son code, elle ressort aussitôt), on appuie si on le désire sur un bouton pour que la 3ème fente, verticale, nous donne un reçu...
Pas de panique, en cas de souci, en départ comme en retour, il y a un bouton d'appel afin que quelqu'un intervienne (ticket qui ne sort pas au départ etc...)
Néanmoins je décris de tête leur évolution.
- Années 80 : il fallait appuyer sur un gros bouton rouge et d'une grande fente verticale sortait un grand ticket perforé avec imprimé en bleu le schéma de l'autoroute suivie, avec n° de sorties, aires de repos (représentés par une table et un sapin), aires de services (représentés par une pompe à essence) et les barrières de péage, avec tous les tarifs de classe derrière, la durée de validité du ticket (48h, quoique ça n'allait jamais au-delà du temps du trajet, soit quelques heures...), la sanction prévue en cas de détérioration, dépassement de validité, ou perte : le paiement du trajet le + long ! Et la mention "Attention ne pas plier" (sinon le guichetier ne pourrait pas le mettre correctement dans le lecteur et ça fausserait le calcul du prix du trajet, justement en fonction de ces perforations, minuscules petits trous rectangulaires dont le nombre et la disposition varie en fonction du péage où il a été pris)
- Années 90 : On appuie sur le bouton, le ticket sort par une fente horizontale + petite. Si l'impression bleue des détails précédemment cités reste, le ticket est beaucoup + petit, + rigide, et une grande bande magnétique marron sur toute la longueur du ticket (avec odeur caractéristique, pas désagréable d'ailleurs...) remplace les perforations. Le guichetier l'introduit dans un lecteur adapté avec une tête qui lit la bande et calcule rapidement le prix, l'endroit où le ticket a été pris étant enregistré sur cette bande
- Années 2000 et au-delà : Internet et GPS obligent, les gens savent désormais où aller, quel trajet prendre, où s'arrêter prendre de l'essence... Le ticket (plus forcément de bouton à appuyer pour qu'il sorte, la présence de la voiture détectée en hauteur le faire sortir) comporte toujours sa bande magnétique mais n'a plus les détails routiers précédemment cités, hormis la mention de la validité réduite à 24h, les mêmes sanctions (paiement du + long trajet), la société de concession qui concerne l'autoroute suivie (Cofiroute, Escota, ASF...) et Vinci, et une sorte de pub pour le télépéage. Un simple badge magnétique, on passe lentement dans les couloirs du péage "t", les barrières s'ouvrent et on reçoit la facture chez soi, ou sur le Net.
Il a de + en + d'utilisateurs et un abonnement avantageux, mais n'a pas encore vraiment détrôné le bon vieux ticket.
Lequel est rarement récupéré par un guichetier désormais, mais par un automate :
1) on met le ticket dans la fente
2) le prix calculé et affiché, on met sa CB ensuite dans une 2ème fente (piste magnétique lue qui évite de taper devant tout le monde son code, elle ressort aussitôt), on appuie si on le désire sur un bouton pour que la 3ème fente, verticale, nous donne un reçu...
Pas de panique, en cas de souci, en départ comme en retour, il y a un bouton d'appel afin que quelqu'un intervienne (ticket qui ne sort pas au départ etc...)