Une petite rectification s'impose: une rupture de freins sur un véhicule de groupe lourd (PTAC > 3,5 T) n'existe pas.Maastricht a écrit:Bien sûr après avec la faute à pas de chance et les diverses inattentions qui ont conduit à l'accident de Laffrey (1,5l d'huile manquant dans le système de freinage, plaquettes de freins et disques déjà assez usés, etc).
En effet, le système même de conception empêche ce phénomène: le liquide d'assistance de frein présent sur les VL est totalement absent sur les PL: il s'agit alors d'une assistance pneumatique. En cas de rupture de pression d'air, les freins sont actionnés à leur maximum immédiatement par un système mécanique fiable. Enfin, grâce à l'indépendance des circuits de freinage (AV/AR), même si l'un des systèmes lâche (ce qui est rare), l'autre assurera minimum 40% du freinage.
En revanche, ce qui existe, c'est le phénomène de fading, ou surchauffe des freins. Ce phénomène est commun aux VL/PL, les freins sont tout simplement trop chauds pour être efficaces. En ce cas, l'allure du véhicule et/ou le freinage a/ont été mal gérés.
En France, tout conducteur lourd disposant d'une FIMO à jour a été sensibilisé à ce fait et formé pour éviter cela.
Concernant l'Escalette: à l'ouverture de l'A75, la vitesse sous tunnel était à 110 et les lacets en contrebas à 90 sauf erreur de ma part, et en 3 sur un bon frein moteur, ça passait tout seul par trafic faible et bonnes conditions météo