En complément, cet aménagement illustre une dérive bien actuelle que je résume :
Beaucoup d'axes sont déjà largement dotés en giratoires, jusqu'à l'absurde parfois. Les ex-RN déclassées en 2006 avait été un peu épargnées, elles constituent encore un terrain de choix pour cette politique discutable.
Porter des projets intéressants (déviations et autres) devient compliqué et très long en termes réglementaires et financiers. Or, les départements ont des budgets routiers assez récurrents (sauf coupes budgétaires sauvages) qu'il ne peuvent plus dépenser en projets un peu importants.
Et faute de choix ou par fainéantise intellectuelle, ils abusent du giratoire, jusqu'à la nausée, car cela passe au niveau des procédures et des finances. Cas de l'Ariège ici.
On voit aussi émerger dans certains départements le retour des créneaux de dépassement car leur coût reste acceptable (ils sont désormais aussi chers que les déviations il y a 15 ans) et ça passe au niveau des procédures et du foncier.