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djakk a écrit:superbe section de la N137 (en voie expresse) sous les arbres : au nord de Nantes, au niveau de la sortie Grand'Haie
http://maps.google.fr/?ie=UTF8&ll=47.39 ... 78,,0,9.16
les arbres ont poussé depuis la photo de la google car, on ne voit plus le ciel

lucienmathurin a écrit:

djakk a écrit:superbe section de la N137 (en voie expresse) sous les arbres : au nord de Nantes, au niveau de la sortie Grand'Haie
http://maps.google.fr/?ie=UTF8&ll=47.39 ... 78,,0,9.16
les arbres ont poussé depuis la photo de la google car, on ne voit plus le ciel

Je connais bien cet endroit, et effectivement c'est très sympa d'y passer. C'est aussi rare d'avoir une 2X2 voies aussi boisée.

nico a11 a écrit:

lucienmathurin a écrit:

djakk a écrit:superbe section de la N137 (en voie expresse) sous les arbres : au nord de Nantes, au niveau de la sortie Grand'Haie
http://maps.google.fr/?ie=UTF8&ll=47.39 ... 78,,0,9.16
les arbres ont poussé depuis la photo de la google car, on ne voit plus le ciel

Je connais bien cet endroit, et effectivement c'est très sympa d'y passer. C'est aussi rare d'avoir une 2X2 voies aussi boisée.

Pour les connaisseurs du coin, cette portion correspond-elle à une ancienne RN à 2 voies avec un doublement derrière les arbres ? Cà me parait le plus probable.

Le Figaro a écrit:Des arbres le long des routes pour rouler moins vite

Par Marielle Court
01/09/2010

L'expérimentation menée dans l'est de l'Angleterre pourrait bientôt être généralisée dans le pays.

Et si les arbres le long des routes étaient synonymes de sécurité routière? L'idée encore saugrenue en France, où l'on s'est employé des années durant à les abattre, semble faire son chemin chez nos voisins anglais. L'expérience menée aux abords et dans les villages du canton de Norfolk a, selon les autorités, permis de ralentir la vitesse de 3 à 5 km/h entraînant une réduction du nombre des accidents de 20% rapporte la presse anglaise. Au point qu'elle devrait être prochainement soumise au ministère des Transports outre-Manche.

Les plantations, il est vrai, ont été réalisées selon deux schémas bien précis. Certains arbres ont été positionnés de telle façon que la distance les séparant est de plus en plus courte. En maintenant sa vitesse, les troncs défilent de plus en plus vite donnant ainsi l'impression au conducteur qu'il accélère, du coup il lève le pied. L'autre technique consiste à donner l'impression que la route se resserre à l'entrée du village. Pour ce faire, il suffit de planter les arbres loin du bord de la chaussée et de les rapprocher au fur et à mesure que l'on avance.

Outre le bénéfice en matière d'accident, les autorités anglaises se félicitent du faible coût que représente une telle installation comparé à un système de caméras, sans oublier l'impact écologique.

Paradoxalement, ce que les Anglais ont baptisé le «french style avenue» a quasiment disparu de nos campagnes. Les alignements d'arbres avaient d'abord été plantés le long des allées des châteaux et des demeures prestigieuses pour des raisons esthétiques. «Ce n'est que peu à peu qu'ils ont été installés le long des routes», rappelle Chantal ­Fouché, la présidente de l'association Arbres et Routes. À la fin du XIXe siècle, on estime à plusieurs millions le nombre des arbres qui bordent les routes.

Mais un siècle plus tard, la voiture reine du bitume et les accidents de la route qui ne cessent d'augmenter transforment l'arbre en ennemi. À la fin des années 1990 commence une politique d'abattage systématique.

En 2006, revirement: l'accent n'est plus mis sur ce qui peut représenter un obstacle mais avant tout sur le comportement de l'automobiliste. Depuis la fin des années 1980, les études montrent en effet que le conducteur est plus ou moins en «pilotage automatique lorsqu'il conduit», raconte Pierre Skriabine , le directeur d'études environnement au Setra (Service d'études techniques des routes et autoroutes) qui dépend du ministère de l'Écologie. «Ce qui est important aujourd'hui, c'est de “réveiller” l'automobiliste. On cherche alors à agir par le biais du paysage sur la lisibilité et la perception qu'il a de la route. On l'amène ainsi à adapter son comportement.»

Aujourd'hui, s'il n'est donc plus question de supprimer systématiquement les arbres, il n'est pas question non plus d'en replanter. À quelques exceptions près. «On peut utiliser les plantations comme guidage», poursuit l'expert: des arbres que l'on voit au loin, perpendiculaires à la route, constituent un signal. Ils indiquent un croisement qui approche et incitent à ralentir.

Effet stroboscopique

Si les arbres sont trop proches de la chaussée sur une grande route, on installe alors une glissière de sécurité pour éviter le choc en cas d'accident. À partir de sept mètres, ce n'est plus utile. On considère qu'il y a alors un espace suffisant pour que l'automobiliste qui commet une faute de conduite se rattrape. «Un conducteur sobre et qui respecte la limitation de vitesse fait malgré tout une faute tous les cinq cents gestes», précise-t-on à la Prévention routière.

Mais, globalement, la France préfère utiliser d'autres moyens. Notamment, le marquage au sol. «L'effet stroboscopique que produisent les arbres en Angleterre a été obtenu à titre expérimental en France avec des bandes transversales sur le goudron. Tout comme l'effet de rétrécissement notamment à l'entrée des agglomérations qui incite l'automobiliste à ralentir alors même que la route est toujours aussi large», précise encore Pierre Skriabine .

De 18.000 morts par an dans les années 1980, on est passé à 4000 avec une circulation qui a été multipliée par deux ou trois. «Aujourd'hui, on n'est pas trop mauvais en France», commente Pierre Skriabine. Reste que les Anglais ont proportionnellement moins d'accidents et «toujours vingt ou trente ans d'avance sur nous en matière de sécurité routière», rappelle un représentant de l'Automobile Club.