Voici des extraits du SFPI
Depuis 1950 :
Les départements ont un numéro au lieu de lettres et les plaques (toujours noires à caractères blancs) sont composées de 1 à 3 chiffres (4 à Paris) puis 1 lettre (puis deux lettres une fois atteint le Z) puis le code département.
Certains départements sont passés rapidement de 3 à 4 chiffres en 1950 pour éviter d'arriver trop vite à ZZ (13, 33, 59, 69, 78).
Pour les autres, voir l'article qui y est consacré.
Or l'Isère a un peu plus trainé que les autres (j'ai pas la date) ou du moins, plus que ses "concurrents d'aujourd'hui" pour passer de 3 à 4 chiffres, et a donc pris une petite avance.
Ce passage de 3 à 4 chiffres explique aussi le retard du 33 :
re-extraits :
Le 33 qui n'est pourtant pas le moindre de nos départements, achève la série des Q (Novembre 2002) alors qu'il devrait en être beaucoup plus loin compte tenu de sa population.
Comme indiqué dans le tableau ci-dessus, le 33 a pratiquement toujours eu 4 chiffres, ce qui fait que depuis 1950, il avançait 10 fois moins vite que les autres départements (de même que le 13, le 69, le 76, le 62...). Il a donc pris du retard. Depuis que tout le monde a 4 chiffres, le 33 comble son retard et donnez lui un peu de temps, vous verrez qu'il rattrapera presque tout le monde (il est 12eme par vitesse d'avancement).
Le 13 et le 69 ont également été longtemps à la traîne, mais ils ont rattrapé pas mal de départements qui les avaient semés depuis des lustres. Ils jouent maintenant dans la cour des grands. Le 13 vient de rattraper le 42, avant d'avaler inexorablement le 29, le 60, le 34, le 67...A moins que le nouveau système d'immatriculation ne l'en empêche !