L’objectif est louable dans l'absolu mais la méthode n'est pas rigoureuse. Le gouvernement a parfois été mieux inspiré dans ses arguments.
JOJO a écrit:Comme l’a établi le comité des experts du Conseil national de la sécurité routière dans son rapport du 29 novembre 2013, une réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central, [b]aujourd’hui limitée à 90 km/h, permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an.
Cette étude est-elle publique ? Quelle est sa méthode statistique ? On sait très bien modéliser de nos jours des différences de traitement, de vitesse, etc.
Au fait, où en est l'expérimentation à 80 km/h sur les tronçons tests ?
JOJO a écrit:La baisse des vitesses maximales autorisées (VMA) sur les routes où la mortalité routière est la plus forte, en passant de 90 à 80 km/h, s’impose donc pour orienter durablement la courbe de la mortalité routière à la baisse
Bien sûr, il y a sans doute un gain de vies et de blessés, mais ce n'est pas mesuré.
JOJO a écrit:mesure présente également l’avantage d’améliorer la fluidité du trafic et de diminuer les émissions polluantes dans l’environnement.
C'est sur que moins on roule et moins on pollue. Mais si on suit le raisonnement... Quant à la fluidité, ce n'est pas vrai, surtout en empêchant des dépassements.
Il est instauré une clause de rendez-vous au 1er juillet 2020 afin d'étudier avec précision et objectivité l'impact sur l'accidentalité de cette mesure.
Pour évidemment ne pas revenir en arrière...
JOJO a écrit:Jackpot pour l'entreprise Lacroix
Et pour les sociétés concessionnaires à qui on fait un beau cadeau implicitement en augmentant le différentiel entre le réseau routier local aux fonctionnalités de plus en plus dégradées (giratoires, vitesse, etc.) et le réseau autoroutier qui conserve globalement ses caractéristiques.