jml13 a écrit: Ce n'est pas "faute d'anticipation", puisqu'on prévient les franciliens 6 mois avant...
Je ne crois pas que quand la candidature française fut présentée, cela impliquait autant de désagréments. On peut légitimement penser que si cela avait été annoncé clairement, une large partie des gens aurait été contre. Ça fait 10 ans que la France a été sélectionnée mais on prévient 6 mois à l’avance que ça va être un gros bordel… Maintenant ça fait un grand plan de communication au cas où cela se passerait mal. Tu comprends, vaut mieux se prévenir juridiquement…
jml13 a écrit: Que l'on n'ait pas dimensionné les TC pour 3 semaines (au moment où 50 % de la population est en vacances) par siècle, c'est plutôt normal...
Il est attendu plus de 15 millions de visiteurs, c’est plus que la population de la région Île-de-France. Il est fort probable que l’offre de transports sera au moins égale à ce qui est en vigueur durant la période normale.
Le Figaro a écrit:
Colis, télétravail, transport... Le gouvernement prépare les esprits des Franciliens aux galères des JO
Pour connaître l'incidence des jeux sur leur trajet quotidien, les Franciliens peuvent consulter la carte interactive proposée par le ministre des Transports. Jerome / stock.adobe.com
«Anticiper les Jeux». La phrase sonne comme un conseil, mais aussi comme un avertissement. À six mois des compétitions olympiques et paralympiques, le gouvernement préfère mettre en garde les habitants des villes concernées: les perturbations seront nombreuses et il faudra s’en accommoder. Pour éviter que les riverains et autres visiteurs ne se trouvent pris de court, l’exécutif a lancé un site Internet recensant l’ensemble des règles qui s’appliqueront le temps des JO: circulation routière, transports en
commun, stationnement... En Île-de-France, se tailler un chemin entre les périmètres de sécurité pourrait bien devenir une épreuve olympique à part entière. Pour que la fête ne vire pas au cauchemar, les autorités appellent les Franciliens à adapter leur mode de vie durant les semaines de compétition.
Jongler avec les périmètres de sécurité et les «voies olympiques»
Pour connaître l’incidence des Jeux sur leur trajet quotidien, les Franciliens peuvent se rendre sans plus attendre sur la carte interactive proposée par le ministre des Transports. Comme prévu, les sites de compétition (Parc des Princes, Concorde, Stade de France...) seront auréolés de nombreux périmètres de sécurité au sein desquels la circulation sera restreinte voire totalement interdite. Pour sécuriser les flux de public et réduire les risques terroristes, les voitures et les deux roues seront bannies des périmètres «rouges», entourant, par exemple, la Tour Eiffel et la place de la Concorde. Pour y accéder, les salariés motorisés devront montrer patte blanche, en présentant, comme au temps des confinements, un «justificatif» spécial. Le précieux sésame pourra être obtenu après inscription sur une plateforme préfectorale, dont le lancement est prévu «prochainement». La circulation automobile sera également restreinte dans les périmètres «bleus», comme entre Saint-Denis et Saint-Ouen. Inutile de compter sur le taxi pour traverser la capitale de long en large: ils seront, eux aussi, bannis des périmètres de sécurité.
Ce n’est pas tout. Ceux qui ont l’habitude de rallier Paris par la route devront prendre en compte les «voies olympiques», ces 185 km de voies réservées à la circulation des véhicules accrédités pour transporter athlètes, journalistes, délégations ou véhicules de secours. Certaines autoroutes (A1, A4, A12, A13), une partie du
périphérique et quelques axes parisiens seront concernés, du 1er juillet 2024 au 15 septembre 2024 inclus. À en croire le ministère, la règle sera ferme: «Tout véhicule circulant sur une voie olympique sans avoir reçu une autorisation préalable est passible de 135 euros d'amende et de poursuites judiciaires», prévient le site Internet. Les automobilistes pris sur le fait auront d’ailleurs du mal à plaider l’ignorance, puisque ces axes feront l’objet d’une signalétique bien particulière.
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«Stations à éviter»
Au regard des restrictions annoncées, les automobilistes franciliens seront sans doute tentés de s’en remettre aux transports en commun, RER et métro en tête. Mais, sous terre aussi, les usagers devront faire preuve d’agilité. Les Parisiens sont d’ores et déjà invités à adapter leurs trajets en tenant compte des fermetures de stations[url][/url] qui auront lieu dès le mois de mars (Champs-Elysées–Clémenceau, Concorde, Tuileries). À toutes fins utiles, le ministère suggère aussi de fuir les stations qui seront très certainement bondées tout au long de la compétition, à l’instar des arrêts Châtelet-Les Halles, Charles Michels ou Emile Zola. Ce sont finalement les piétons et les cyclistes qui s’en sortiront le mieux, puisqu’aucune restriction de circulation n’est prévue à leur endroit à ce stade.
Le gouvernement ne s’en cache pas: la meilleure façon d’échapper à ce «joyeux bordel» sera encore... de rester chez soi. En misant sur le télétravail par exemple. «Afin d'accompagner au mieux les employés dans leurs déplacements pendant les Jeux, il est recommandé de les encourager à télétravailler si leur activité le permet», peut-on lire dans la Foire aux questions dédiée aux employeurs. Le lancement du
site «Anticiper les Jeux» s’est d’ailleurs accompagné d’une vaste campagne de communication visant à promouvoir le télétravail durant les JO, au grand dam des restaurateurs. À l’exception notable des agents de la RATP et des forces de l’ordre, la majorité des travailleurs sont également encouragés à prendre leurs jours de congé durant les périodes de compétition, soit du 26 juillet au 11 août, ou du 28 août au 8 septembre.
Reporter son déménagement
Mais malheur à ceux qui, plutôt que de prendre le large, prévoient de déménager pendant l’été. Étudiants, jeunes pros... le gouvernement les invite à faire preuve de souplesse. «Dans la mesure du possible, nous vous invitons à organiser votre déménagement avant le 24 juillet, après le 8 septembre ou entre les deux olympiades, soit entre le 12 août et le 27 août 2024». Si l’emménagement ne peut attendre la fin de la compétition, le ministère conseille de privilégier les «jours et les heures avec moins de trafic», tout en sachant que les restrictions de stationnements risquent de rendre la partie difficile.
De manière plus anecdotique, les Parisiens devront certainement renoncer, pour un temps, aux livraisons à domicile. Là encore, le gouvernement les invite à «anticiper» leurs commandes de colis, de manière à se faire livrer avant le début des JO, le 24 juillet, après les Jeux paralympiques, le 8 septembre, «ou entre les deux olympiades, du 12 au 27 août». Que les citadins se rassurent: les livraisons restent toutefois possibles à vélo, ce qui devrait, en principe, sauver les commandes de repas à domicile...
Le FigaroLe Figaro a écrit:
JO Paris 2024 : le gouvernement recommande de ne pas se faire livrer pendant la compétition.
Par T.D. Publié le 05/02/2024 à 08:25, Mis à jour le 05/02/2024 à 08:52
Les livraisons pourraient pâtir des difficultés de circulation attendues pendant la compétition. JUSTIN SULLIVAN / Getty Images via AFP
Les Parisiens devront-ils faire une croix sur les livraisons à domicile de commande en ligne pendant les Jeux olympiques ? Le gouvernement invite à «anticiper vos commandes de colis» pour les faire livrer avant le début des JO, le 24 juillet, après les Jeux paralympiques, le 8 septembre, «ou entre les deux olympiades, soit entre le 12 et le 27 août», dans la foire aux questions de son site d’information à destination du public.
Pour ceux qui ne pourraient pas décaler leurs livraisons, le gouvernement invite à «privilégier des livraisons à des heures et des jours avec moins de trafic», «des livraisons à vélo ou à pied», ou en «point relais en dehors des périmètres de sécurisation».
Le site lancé par l’exécutif vise à informer les habitants des villes accueillant des épreuves sur les perturbations que l’évènement pourrait engendrer, notamment dans les transports. Le gouvernement s’est déjà attiré les foudres des restaurateurs en lançant une campagne de communication invitant les salariés à privilégier le télétravail pendant cette période.
Le Figaro