GPS Nico a écrit:La DIRIF a récemment publié un bilan des travaux d'urgence menés pour remettre en état le réseau routier francilien (autoroutes et RN).
http://www.enroute.ile-de-france.develo ... -a894.html
A vous de juger si vous avez constaté quelques améliorations sur le réseau.
S'agissant de quelques sections personnellement ciblées, pas encore d'amélioration notable sur l'A86 Stade (eau qui ne s'évacue plus sens extérieur, une vraie piscine lors des dernières inondations), sur l'A104 à Gonesse (signalisation dissimulée par d'immenses végétaux) ou à Tremblay-en-France (full package : herbes folles, zéro signalisation et chaussée déformée) ou sur la RN3 entre Villeparisis et Fresnes-sur-Marne, axe que j'ai toujours parcouru dans un état douteux (actuellement : nombreuses signalisations "chaussée déformée" temporaires).
Peut-être sommes-nous encore loin du compte, mais c'est tout de même encourageant pour l'avenir. Il me semble notamment que la région prévoit de consacrer des efforts pour les routes.
guy21 a écrit:Vu au journal Soir 3 du jour: l'état et les communes du 93 riveraines de l'A3 s'associent pour le nettoyage des rives de l'autoroute durant 6 nuits de fermeture. Ca bouge enfin!
N'y aurait-il pas des échéances électorales bientôt?
Le Parisien a écrit:
Pluie : les déchets transforment des portions d’autoroute en piscines
L’automne et l’hiver très pluvieux de cette année compliquent les déplacements des usagers des autoroutes franciliennes dont l’A1 et l’A3. Certains taxis en ont ras-le-bol. Explications.
Bretelle de l'autoroute A1, en Seine-Saint-Denis, début mars. Un accident vient de se produire sur la chaussée inondée. @Debat_taxi
Par C.G.
Le 16 mars 2020 à 14h20
Une immense nappe d'eau, une voiture qui glisse, tape la parapet dans une gerbe d'étincelles et deux jeunes gens qui en sortent penauds mais indemnes : c'est la scène à laquelle a assisté un chauffeur taxi, début mars sur une bretelle d'accès de l'autoroute A1, en Seine-Saint-Denis. « Impressionnant... Plus de peur que de mal », commente-t-il, avant de pousser un coup de gueule sur les réseaux sociaux. « Ca fait des années que cet accès à l'autoroute se transforme en piscine à chaque grosse pluie. Faut-il des morts pour réagir ? »
Témoin direct de l'accident, le professionnel est aussi un utilisateur régulier de cet axe pour transporter des clients entre l'aéroport de Roissy et Paris. Et ils sont nombreux à constater les inondations régulières, voire quotidiennes de chaussées sur l'A1, l'A3 et l'A86. Le tunnel de Bercy qui relie la capitale à l'A4 est également un point noir identifié en région parisienne.
Un problème qui accroît les risques d'accident et génère de gros embouteillages. Samy, également chauffeur taxi connaît les secteurs sensibles, avec la force de l'habitude. « Au niveau du Bourget par exemple, il suffit qu'il pleuve, pas nécessairement longtemps pour que d'énormes flaques se forment. J'ai déjà vu des conducteurs partir en aquaplaning. »
Un record de 16,1 mm de pluies tombées le 1er mars
L'automne et l'hiver très pluvieux de cette année n'arrangent rien et les piscines peuvent se créer quotidiennement sur les chaussées. La station météo du Bourget a d'ailleurs enregistré un record de 16,1 mm de pluies tombées au cours du 1er mars, jour où a été d'ailleurs prise la photo de la voiture renversée.
Sur trois des quatre derniers mois, les niveaux mensuels de précipitations relevés au Bourget ont été largement au-dessus des normales : 92,3 mm en novembre (contre une moyenne de 50,9 mm), 89,2 mm en décembre (contre 59,8 mm en moyenne). Février a été particulièrement remarquable, avec 19 jours de pluies dans le mois.
« On ne voit plus la route pendant quelques secondes, une éternité »
« C'est de plus en plus courant, confirme Claude qui fait le trajet deux fois par jour, sur l'A1, entre Paris et le Val-d'Oise. Je redoute les piscines quand je rentre le soir en hiver et qu'il fait nuit. Je me mets systématiquement sur la voie du milieu pour échapper aux zones inondées. Mais certains automobilistes, un peu insconscients rentrent dedans sans ralentir. C'est un peu stressant. Le pire, ce sont les camions : ils nous balancent littéralement des vagues sur le pare-brise. On ne voit plus du tout la route pendant quelques secondes, ça semble durer une éternité. J'ai horreur de ça. »
Arnaud, taxi en région parisienne confirme également : « Ce sont souvent les poids-lourds qui roulent en face qui nous arrosent de gerbes d'eau. Ca vole par-dessus les murets de séparation et ça peut être assez pénible. Je trouve aussi que la qualité du revêtement des autoroutes franciliennes compte pour beaucoup. Pour moi, il n'est pas assez drainant. »
Quatorze fois plus d'ordures au kilomètre...
La direction interdépartementale des routes d'Ile-de-France (DiRif) est consciente de la récurrence du problème. « Nous intervenons régulièrement dans le cadre de fermetures nocturnes. Il ne s'agit pas d'un défaut d'entretien de notre part, assure-t-elle, mais de l'accumulation de déchets entraînés par les pluies et qui obstruent les grilles de protection du réseau d'évacuation. »
Selon les agents de ce service d'Etat, plus de 10% des crédits d'entretien annuels, soit 12 M€ sont consacrés uniquement à la propreté des 1 300 km d'autoroutes non concédées et de nationales de la région parisienne. Ce budget est cinq fois plus élevé qu'en 2013. En moyenne, chaque année, 20 000 tonnes de déchets et ordures sont évacuées par le DiRif. « C'est 14 fois plus au kilomètre, comparé à une autoroute classique », souligne la direction interdépartementale qui appelle aussi au civisme.
GPS Nico a écrit:guy21 a écrit:Vu au journal Soir 3 du jour: l'état et les communes du 93 riveraines de l'A3 s'associent pour le nettoyage des rives de l'autoroute durant 6 nuits de fermeture. Ca bouge enfin!
N'y aurait-il pas des échéances électorales bientôt?
Et comme à chaque échéance électorale, le sujet revient sur la table sans aucune action forte à la clef. On campe ensuite sur nos positions pour ensuite repartir de plus belle.
(Note : l'accident décrit dans l'article ci-dessous s'est déroulé à la sortie de CDG, à la bifurcation des A1 et A3).Le Parisien a écrit:
Pluie : les déchets transforment des portions d’autoroute en piscines
L’automne et l’hiver très pluvieux de cette année compliquent les déplacements des usagers des autoroutes franciliennes dont l’A1 et l’A3. Certains taxis en ont ras-le-bol. Explications.
Bretelle de l'autoroute A1, en Seine-Saint-Denis, début mars. Un accident vient de se produire sur la chaussée inondée. @Debat_taxi
Par C.G.
Le 16 mars 2020 à 14h20
Une immense nappe d'eau, une voiture qui glisse, tape la parapet dans une gerbe d'étincelles et deux jeunes gens qui en sortent penauds mais indemnes : c'est la scène à laquelle a assisté un chauffeur taxi, début mars sur une bretelle d'accès de l'autoroute A1, en Seine-Saint-Denis. « Impressionnant... Plus de peur que de mal », commente-t-il, avant de pousser un coup de gueule sur les réseaux sociaux. « Ca fait des années que cet accès à l'autoroute se transforme en piscine à chaque grosse pluie. Faut-il des morts pour réagir ? »
Témoin direct de l'accident, le professionnel est aussi un utilisateur régulier de cet axe pour transporter des clients entre l'aéroport de Roissy et Paris. Et ils sont nombreux à constater les inondations régulières, voire quotidiennes de chaussées sur l'A1, l'A3 et l'A86. Le tunnel de Bercy qui relie la capitale à l'A4 est également un point noir identifié en région parisienne.
Un problème qui accroît les risques d'accident et génère de gros embouteillages. Samy, également chauffeur taxi connaît les secteurs sensibles, avec la force de l'habitude. « Au niveau du Bourget par exemple, il suffit qu'il pleuve, pas nécessairement longtemps pour que d'énormes flaques se forment. J'ai déjà vu des conducteurs partir en aquaplaning. »
Un record de 16,1 mm de pluies tombées le 1er mars
L'automne et l'hiver très pluvieux de cette année n'arrangent rien et les piscines peuvent se créer quotidiennement sur les chaussées. La station météo du Bourget a d'ailleurs enregistré un record de 16,1 mm de pluies tombées au cours du 1er mars, jour où a été d'ailleurs prise la photo de la voiture renversée.
Sur trois des quatre derniers mois, les niveaux mensuels de précipitations relevés au Bourget ont été largement au-dessus des normales : 92,3 mm en novembre (contre une moyenne de 50,9 mm), 89,2 mm en décembre (contre 59,8 mm en moyenne). Février a été particulièrement remarquable, avec 19 jours de pluies dans le mois.
« On ne voit plus la route pendant quelques secondes, une éternité »
« C'est de plus en plus courant, confirme Claude qui fait le trajet deux fois par jour, sur l'A1, entre Paris et le Val-d'Oise. Je redoute les piscines quand je rentre le soir en hiver et qu'il fait nuit. Je me mets systématiquement sur la voie du milieu pour échapper aux zones inondées. Mais certains automobilistes, un peu insconscients rentrent dedans sans ralentir. C'est un peu stressant. Le pire, ce sont les camions : ils nous balancent littéralement des vagues sur le pare-brise. On ne voit plus du tout la route pendant quelques secondes, ça semble durer une éternité. J'ai horreur de ça. »
Arnaud, taxi en région parisienne confirme également : « Ce sont souvent les poids-lourds qui roulent en face qui nous arrosent de gerbes d'eau. Ca vole par-dessus les murets de séparation et ça peut être assez pénible. Je trouve aussi que la qualité du revêtement des autoroutes franciliennes compte pour beaucoup. Pour moi, il n'est pas assez drainant. »
Quatorze fois plus d'ordures au kilomètre...
La direction interdépartementale des routes d'Ile-de-France (DiRif) est consciente de la récurrence du problème. « Nous intervenons régulièrement dans le cadre de fermetures nocturnes. Il ne s'agit pas d'un défaut d'entretien de notre part, assure-t-elle, mais de l'accumulation de déchets entraînés par les pluies et qui obstruent les grilles de protection du réseau d'évacuation. »
Selon les agents de ce service d'Etat, plus de 10% des crédits d'entretien annuels, soit 12 M€ sont consacrés uniquement à la propreté des 1 300 km d'autoroutes non concédées et de nationales de la région parisienne. Ce budget est cinq fois plus élevé qu'en 2013. En moyenne, chaque année, 20 000 tonnes de déchets et ordures sont évacuées par le DiRif. « C'est 14 fois plus au kilomètre, comparé à une autoroute classique », souligne la direction interdépartementale qui appelle aussi au civisme.
Article (réservé aux abonnés) : lien
Le Parisien a écrit:
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Autoroute A3 : un panneau et un radar masqués par des herbes et les PV tombent à la chaîne
La vitesse a été limitée à 50 km/h sur la bretelle de l’A3, à proximité du chantier de démolition de l’A186, à Romainville (Seine-Saint-Denis). Les conducteurs qui n’ont pas vu les panneaux cachés par les herbes lancent une pétition et demandent l’annulation des PV.
Autoroute A3, à hauteur de Romainville. Les panneaux avertissant de l’abaissement de la vitesse à 50 km/h sur la bretelle de l’A3 étaient invisibles du fait de la végétation. DR
Par Claire Guédon
Le 27 juillet 2020 à 21h19
Trois, quatre, parfois six amendes à 90 euros reçues en même temps dans la boîte aux lettres. La découverte de l'existence d'un radar provisoire sur l'A3 et de l'abaissement de la vitesse à 50 km/h, à hauteur de Romainville a été douloureusement salée pour des dizaines de conducteurs. Ils ont décidé de se regrouper pour demander l'annulation des PV. Une pétition a été lancée en fin de semaine dernière et deux pages Facebook ont été ouvertes en juillet pour recueillir les témoignages qui se multiplient.
Leur bête noire est apparue à la fin février, moins de deux semaines avant le confinement. Trapu, solide sur ses appuis, un radar chantier est posé dans un renfoncement au pied d'un pont enjambant l'autoroute A3. Et flashe avec constance les conducteurs qui déboulent au-dessus de 50 km/h, en provenance de Montreuil et Paris. Sur cette très longue bretelle, se croise le flux de véhicules sortant ou entrant, à proximité du gigantesque chantier de démolition de l'A 186.
Auparavant limitée à 70 km/h, la vitesse a été réduite de 20 km/h et les voies de circulation balisées en jaune. Mais voilà, le confinement est arrivé, peu de gens ont circulé et les quelques-uns qui ont pris une contravention ne l'ont parfois reçue qu'au bout de plusieurs semaines… Et avec le printemps, la végétation a fait son œuvre, engloutissant les nouveaux panneaux de signalisation et les rendant peu visibles, après le 11 mai.
«Je pourrais ne plus avoir de permis»
« Je fais partie de la première vague des personnes flashées entre les 2 et 10 mars, confie Sarah Abramowicz, une Parisienne qui part du XXe arrondissement pour aller travailler à l'hôpital de Montreuil. Je ne me suis rendu compte de rien et ma surprise a été grande quand j'ai reçu cinq PV entre le 4 et 7 juin. Par chance, j'avais mes douze points et j'ai ensuite été arrêtée parce que j'étais enceinte. Sinon, je pourrais actuellement ne plus avoir de permis ! »
LIRE AUSSI > Yvelines : le radar qui rend fous les automobiliste
La plupart des dépassements sanctionnés sont d'ailleurs peu élevés. « Nous avons été flashés à 59 et 62 km/h en juin et juillet », détaille Elsa, qui emprunte cet itinéraire une fois par semaine. « Je roulais à 67 km/h », confirme Niouma Kante, qui pensait être sur une zone limitée à 70. « Les conducteurs qui se sont fait piéger ne sont pas des fous du volant, renchérit Sarah Abramowicz. Ce sont des gens qui n'ont pas de problème d'excès de vitesse ou avec le Code de la route. Ils font des déplacements pour leur vie quotidienne ou leur travail. »
«Un attrape-nigaud»
A chaque fois, c'est en moyenne 1 point en moins et 90 euros d'amende pour les contrevenants. « J'ai payé les quatre premières », poursuit Sarah Abramowicz. « C'est un attrape-nigaud et c'est scandaleux », s'agace Niouma Kante.
Sigride Bany, elle-même avocate a reçu trois PV à la mi-juillet, pour des infractions datant de juin. Avec d'autres conducteurs, elle étudie la possibilité d'aller en justice pour obtenir l'annulation des amendes, si l'Etat ne veut rien entendre.
L'incrédulité est telle parmi les automobilistes qu'ils sont plusieurs à avoir refait le trajet litigieux pour débusquer les panneaux de vitesse et de radar. Certains ont même installé une caméra dans leur voiture, d'autres ont laissé leur passager filmer au smartphone, à la recherche de la bête noire. Et effectivement, leurs images montrent des panneaux de radar et de vitesse invisibles, noyés derrière les herbes folles et buissons.
LIRE AUSSI > Avril 2020 : les radars mobiles flashent à nouveau sur les routes d’Ile-de-France
Le talus défriché le 25 juillet
La Direction des routes d'Ile-de-France (DiRIF), service d'Etat chargé notamment de l'entretien a été alertée la semaine passée. « Nous avons été contactés sur notre site Internet par des usagers et avons saisi nos équipes. Nous avons aussi informé la préfecture de Seine-Saint-Denis », confirme la Dirif. Le talus où sont posés les panneaux d'abaissement de vitesse et de présence de radar a été défriché le 25 juillet, selon les usagers qui ont de nouveau filmé le tronçon.
D'autres jugent par ailleurs la limitation dangereuse : « Ce tronçon est aussi une voie d'accélération pour ceux qui veulent récupérer l'A3. Comment s'insérer à 50 km/h sur une autoroute sans prendre de risques ? », demande Sigride Bany. De son côté, la Dirif rappelle que ce radar est là pour « inciter les usagers à lever le pied afin de protéger les équipes sur le terrain et limiter la violence du choc en cas d'accident ».
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