gavatx76 a écrit:Curieux, dans mon journal catalan, Abertis rachète 10,5% de HIT, et passe donc à contrôler 62,5% de la matrice de SANEF.
gavatx76 a écrit:Abertis complète ses emplettes devant l'incertitude du marché hispanique (durant toute l'année 2016 le gouvernement interimaire du PP a répété qu 'il ne prolongererait pas les concessions autoroutières qui arrivent à échéance de 2018 à 2021, comme les AP-1, AP-4 et AP-7).
tanaka59 a écrit:La Sanef ne va pas faire un peu de lobbying pour essayer de grapiller quelques kilométres d'autoroutes dans le nord ou en idf ?
Même si le kilométrage augmente , genre des tronçons comme l'A21 ou l'A1 sur plusieurs kilomètres. On prolonge des durées de concession de 2 à 5 ans et l'affaire est dans le sac.
Les Echos a écrit:Abertis contrôle désormais 90 % du concessionnaire autoroutier Sanef
Transport : Le groupe autoroutier espagnol Abertis a annoncé mercredi qu'il allait monter de 72 % à près de 90 % du capital du français Sanef, en rachetant la participation de l'assureur Predica. Abertis va débourser 700 à 800 millions d'euros dans cette opération. C'est la troisième fois qu'Abertis rachète des participations dans Sanef depuis le début de l'année, passant en moins de trois mois de 52 % à environ 90 % du capital. L'entreprise espagnole prévoit « d'importantes opportunités de création de valeur » en France à l'avenir.
Autoroute : l’italien Atlantia s’apprête à lancer son OPA sur le propriétaire de Sanef
Les derniers détails sont au point et concernent le prix des actions et la gouvernance du nouveau géant européen autoroutier qui verra le jour.
Week-end de travail décisif pour les dirigeants du groupe Atlantia, contrôlé par la famille Benetton. Il devrait dévoiler ce lundi les détails de son offre de reprise de son concurrent espagnol Abertis. Leur fusion donnerait naissance à un géant européen avec une capitalisation boursière supérieure à 36 milliards d’euros, gérant plus de 13.300 kilomètres d’autoroute et générant en 2017 un bénéfice de 2,2 milliards d’euros. Atlantia avait confirmé envisager ce rapprochement à condition « qu’il soit amical et créateur de valeur pour les actionnaires ». Le groupe autoroutier italien se refuse pour l’instant à toute déclaration officielle mais ne dément pas les indiscrétions
publiées sur l’architecture de l’OPA qu’il s’apprête à lancer.
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Selon le quotidien économique espagnol, Expansion, le groupe de Florentino Perez envisage de lancer une contre-OPA via sa filiale allemande Hochtief, qu’il contrôle à 72%.
Le groupe espagnol de concessions autoroutières Abertis, propriétaire notamment des autoroutes françaises Sanef, semble aiguiser tous les appétits: dès la mi-mai, il était visé par l’Italien Atlantia, une union qui, si elle aboutissait, donnerait naissance au leader mondial de la gestion d’autoroutes, avec plus de 14.000 km. Mais ce vendredi 21 juillet, c’est son compatriote ACS qui a informé l’autorité espagnole des marchés financiers (CNMV) qu’il envisageait de lancer une contre-OPA sur ses titres.
« ACS confirme qu’il étudie une possible contre-OPA sur la société Abertis », a déclaré ACS dans un communiqué publié après la diffusion par le quotidien économique Expansion d’informations en ce sens. Selon l’Expansion, le groupe de Florentino Perez envisage de lancer une contre-OPA via sa filiale allemande Hochtief, qu’il contrôle à 72%.
D’après le quotidien espagnol, ACS, qui s’est largement diversifié à l’international depuis la crise économique qui a frappé durement le secteur de la construction en Espagne, ferait l’objet de « pressions du gouvernement espagnol » : Madrid est « depuis le début contre le fait qu’Abertis finisse entre les mains d’un groupe étranger », explique l’Expansion.
En effet, Abertis contrôle un actif stratégique pour l’Espagne, la société de satellites Hispasat, une filiale qui assure les communications du gouvernement espagnol. « N’importe quel type d’opération sur Hispasat doit recevoir le feu vert du conseil des ministres », avait expliqué à l’AFP un responsable du ministère de la Défense. « C’est un sujet très stratégique (…) Une autorisation administrative est nécessaire », a aussi prévenu le ministre de l’Economie Luis de Guindos.
Un dernier acteur s’est mêlé à la bataille pour Abertis : Aena le gestionnaire d’aéroports détenu à 51% par le gouvernement espagnol, a confirmé dans un communiqué avoir « analysé la viabilité financière et industrielle d’une éventuelle offre publique d’achat d’Abertis », comme l’avait annoncé auparavant le quotidien Expansion, poussant l’autorité espagnole des marchés financiers (CNMV) à suspendre les titres des deux sociétés.
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