Forum SARA

Le Monde daté du 29 mars annonce que le Gouvernement a décidé de privatiser rapidement la SANEF. Il faudra pour cela la débarrasser de la SAPN, qui est en déficit.

Ils veulent privatiser la SANEF avant la SAPRR? Pour la SAPN, ca sera la même chose que pour ESCOTA. Ou sinon, on peut envisagé une fusion entre la SAPN et ALIS comme ça, la SAPN serait également privatisée par la même occasion. Moi je pense qu'à  l'avenir, ESCOTA sera totalement intégré à  ASF (comme ce fut le cas avec l'ACOBA) et la SAPN à  la SANEF (comme se fut le cas pour APEL).

Non impossible. La SAPN a beaucoup trop de pertes, elle ne peut pas être privatisée, elle restera publique. Le Gouvernement veut précisément supprimer tout lien capitalistique entre la SAPN et la SANEF pour pouvoir privatiser la SANEF. Personne ne veut de la SAPN. Il faudrait qu'ils soient fous chez ALIS pour les acheter.

La France va bientôt se retrouver avec trois grandes sociétés privées: SANEF, ASF et Cofiroute, et une petite, ALIS. Et des petits groupes semi-publics en déficit chronique, SAPN, SAPRR, AREA, ATMB, SFTRF.

L'autre problème pour le Gouvernement sera d'éviter que Vinci avale ASF.

La SAPRR est en déficit chronique?

En tout cas moi je pense que la disparition d'ESCOTA est programmé. De plus, il suffit juste de changer les panneaux ESCOTA par des panneaux ASF et de remplacer Trafic FM par une antenne Radio Trafic Côte d'Azur. Comme ça, pas ou peu de suppressions d'emploi.

Mais alors, que vas devenir la SAPN alors?

Article du Monde : "Le gouvernement étudie la privatisation de la Sanef"

Si j'ai bien compris, une part importante du capital de la société va être privatisée, plus que pour ASF.

Sauf que pour l'instant c'est la lutte entre le ministre de l'économie pour la privatisation et le ministre des transports opposé à  cela - Certains voient en effet d'un mauvais oeil la perte des dividendes rapportées dans les caisses de l'Etat !

sans doute que la décision finale se décidera en plus haut lieu !??

L'État introduirait 50% du capital de SANEF (valorisation à  2 milliards d'euros) et confierait 30% à  un groupe industriel.

Voir Moniteur du 4 Avril, page 6.
Voir Le Monde daté du 30 mars.

C'est bien, ça va dans le bon sens tout ça. Il restera après à  privatiser complètement ASF et à  privatiser partiellement la SAPRR.

Avec un déficit de 3,4 à  3,6% du PIB pour 2003, il y a fort a parier que le gouvernement ne va pas lésiner sur la vente de certains grands groupes autoroutiers "rentables". Si l'affaire semble bien engagé pour SANEF ,que penser des vues de Cofiroute sur ASF ?

Je croyais que c'était Vinci qui voulait se payer ASF ?

Ben, sauf erreur, c'est VINCI qui contrôle Cofiroute. La fusion des deux réseaux est peut être leur projet ?

Confirmation, VINCI détient 65% des parts de Cofiroute. Le reste est détenu par Colas, Eiffage, Société Générale et BNP-Parisbas.

Trouvé dans Boursorama.com :

Date : le 19/9/02 à  16:01
Source : AFP

Vinci prêt à  racheter la part d'Eiffage dans Cofiroute pour acquérir ASF


Vinci a réaffirmé jeudi avec force sa volonté de "jouer un rôle" dans le capital des ASF (Autoroutes du sud de la France), en mariant cette société avec sa filiale Cofiroute, quand l'Etat décidera de céder les 51% restants qu'il détient encore dans les ASF.

Pour acquérir les ASF, dont le coût total est estimé à  quelque 6 milliards d'euros, Vinci, déjà  propriétaire de 17% des ASF, a indiqué être prêt à  monter dans le capital de Cofiroute, le premier opérateur privé d'autoroutes français.

Pour ce faire Vinci rachèterait la part détenue par un autre grand leader du BTP, le groupe Eiffage, qui est propriétaire de 17% de Cofiroute.

Vinci, qui détient 66% de Cofiroute aurait ainsi une participation nettement majoritaire dans cette société, ce qui lui permettrait de marier sans difficulté cet opérateur aux ASF et de former ainsi un groupe cohérent et puissant.

Pour Antoine Zacharias, président de Vinci, qui s'exprimait lors de la présentation à  la presse de ses résultats semestriels, le rapprochement entre ASF et Cofiroute est tout à  fait logique et "légitime" dans un contexte européen de forte concentration entre opérateurs d'autoroutes.

Le président de Vinci a également ajouté qu'il ne serait pas intéressé par les autres privatisations de sociétés d'autoroutes, à  condition toutefois qu'il obtienne satisfaction pour les ASF.

La voie serait ainsi libre pour les autres candidats, dont Eiffage. Le président d'Eiffage a récemment indiqué être prêt à  laisser ASF tomber dans l'escarcelle de Vinci mais serait en contrepartie décidé à  participer activement aux autres opérations de mise sur le marché.

Les grands groupes de BTP s'agitent actuellement autour des prochaines privatisations des sociétés autoroutières alors que, pour l'instant, rien n'a encore été décidé par le gouvernement français. Fin août, l'Etat a juste indiqué être en phase d'étude pour nommer des banques conseils qui seraient chargées de réfléchir à  l'évolution du pôle autoroutier en France.

La structure du réseau autoroutier français (9.000 km au total) est très complexe et se partage entre 8 SEMCA (société d'économie mixte concessionnaire d'autoroutes), dans lesquelles l'Etat est l'actionnaire majoritaire et quasi unique.

Je trouve ca un peu dommage car si cela ce confirme, ASF alignera ces prix sur ceux de Cofiroute donc ce qui veut dire que les prix sur le réseau ASF vont terriblement augmenter.

.2. Sections construites par l'Etat et remises à  la société concessionnaire SANEF :

Les sections suivantes ont été construites par l'Etat et remises à  la société concessionnaire pour les intégrer dans la concession à  compter de la date de remise. Pour ces sections, la société concessionnaire est assujettie aux même obligations d'exploitation et d'entretien que celles applicables aux tronçons qu'elle a conçus et construits.

a) Sections RD 33 : raccordement de la bretelle nord de Meaux et sections bretelles de Meaux et bretelle de raccordement à  la RN 36 vers Melun.

L'extrémité de la section D 33 - raccordement de la bretelle nord de Meaux se situe à  400 mètres à  l'est du passage supérieur de cette bretelle.

b) Section échangeur Tinqueux (RN 31)-échangeur de Cormontreuil (A 34/RN 244) ;

L'extrémité de la section côté ouest se situe aux premiers points de contact des bretelles L'extrémité de la section côté est se situe à  l'axe de l'ouvrage le plus ancien de l'échangeur de Cormontreuil.

c) RN section échangeur Marange Silvange (RN 52)-échangeur autoroute A 31.

L'extrémité de la section côté ouest se situe au droit de la culée est de l'ouvrage au-dessus de la N 52.

L'extrémité de la section côté est se situe à  l'axe de l'autoroute A 31.

d) Section échangeur de Fresnes-lès-Montauban-échangeur de Dourges (dans sa configuration 2 x 2 voies en exploitation à  la date du transfert Etat/SANEF).

e) La section de l'autoroute A 29 dite "rocade sud d'Amiens, d'une longueur de 8 kilomètres environ, avec des caractéristiques autoroutières sauf en ce qui concerne le viaduc de l'Avre (pour un sens seulement). »

Ces sections étaient déjà  exploitées par la SANEF non?

Le contournement sud d'Amiens, c'était l'Etat jusqu'à  présent.

A noter aussi que tout un tas d'aires de services passent à  la SANEF:
Phalempin (A 1), La Courneuve (A 1), Valenciennes (A 2), La Maxe (A 31), Pont-à -Mousson (A 31), Steenvoorde (A 25), Fouquière-lès-Lens (A 21), et Metz Sud (A 31).

http://www.admi.net/jo/20041107/EQUR0401070D.html

Il s'agit là  de la date de remise "officielle" surement, qui peut avoir quelques années (!!!) de retard sur la date réelle de "transfert", les procédures sont très longues.

Bon ben c'est très bien tout ca! La suite!!!!!