Forum SARA

Enver a écrit:

Le directeur de la SANEF, dans L'Union a écrit:Nous allons par exemple nous porter candidats pour être opérateur du futur canal Seine-Nord.

- LA Sanef connaît-elle aussi la crise alors que le trafic routier diminue ?

FRANà‡OIS GAUTHEY : « La Sanef, comme les autres autoroutes françaises, voit un tassement, voire une diminution du trafic qui s'est déclarée en deux phases. Une première, de quelques points vers mars-avril pour les véhicules légers, suivie d'une baisse plus sévère de l'ordre de 5 % pour les poids lourds depuis l'été. Sur 2008, la baisse sera de l'ordre de - 1 %. C'est la première fois que cela nous arrive. Cette baisse est historique ».

jéjé64 a écrit:Le trafic routier dimimue ? C'est une blague ou quoi ? Le trafic PL ne cesse d'augmenter, les places PL se font de plus en plus rares, de plus en plus d'axes sont en train ou vont être élargis et on nous dit que le trafic diminue ? J'ai vraiment du mal à  y croire ...

jéjé64 a écrit:Oui je suis d'accord mais le trafic PL est important, je n'ai pas les chiffres, mais je pense qu'on doit être à  50 % de chaque côté, en attendant comme tu le dis attendons les PDF des concessionnaires avec leur rapport annuel, d'ici février ou mars.

jéjé64 a écrit:Oui je suis d'accord mais chaque réseau a du trafic PL, après certaines autoroutes ont plus de PL que d'autres, mais il faut reconnaitre que les PL sont de plus en plus nombreux et sur chaque axe

Plus d'un an de travaux pour rénover cinq péages

La Voix du Nord : http://www.lavoixdunord.fr/Region/actua ... -cin.shtml

Le développement du télépéage a pour but de diminuer les files d'attente... et la pollution.

Ce ne sont pas les endroits les plus appréciés des automobilistes mais ils sont incontournables.

On y sort les euros ou la carte bancaire. Les habitués échappent aux files d'attente grâce au badge et au télépéage. Ce système, la SANEF qui gère les autoroutes du nord et de l'est de la France souhaite le développer et l'étendre aux poids lourds en 2012 et 2013 sur l'A1 (Lille - Paris), l'A2 (Paris - Bruxelles) et l'A26 (Calais - Reims) trois axes de transit vers l'Europe du Nord très utilisés par les camions.

La SANEF profite de cette occasion pour rénover ses principaux postes de péage. Les chantiers ont donc démarré sur les cinq barrières les plus fréquentées à Fresnes-lès-Montauban et Chamant sur l'A1, Setques et Courcy sur l'A26 ainsi qu'à Hordain sur l'A2.

Les travaux comportent des interventions de génie civil lourdes et s'étaleront sur douze à dix-huit mois. Pour le télépéage, il s'agit d'allonger les voies pour permettre une détection des véhicules plus en amont que sur les voies classiques. Une galerie souterraine sera creusée sous la plate-forme autoroutière pour sécuriser les déplacements des salariés d'une voie de péage à l'autre.
Files supplémentaires

Dans le même temps, les équipements des cinq péages seront renouvelés (nouvelles bornes de paiement et de prise de ticket, nouvelles cabines). Pour améliorer la fluidité, des voies supplémentaires seront créées à Hordain, Courcy et Fresnes-lès-Montauban où l'on passera de 6 à 8 voies pour la prise de ticket à l'entrée sur l'A1 et de 14 à 16 voies pour le paiement dans l'autre sens.

Ce péage de Fresnes-lès-Montauban, à hauteur d'Arras, draine un trafic journalier de 45 000 véhicules dont 25 % de poids lourds.

Il sera doté d'un nouvel auvent.

Le Point a écrit:Alain Minc nommé président des autoroutes françaises Sanef

L'économiste est l'un des plus proches conseillers du président de la République.

L'économiste français Alain Minc, un des proches conseillers du président Nicolas Sarkozy, a été nommé président des autoroutes Sanef, a annoncé, mercredi, le groupe espagnol d'infrastructures et de services Abertis, maison mère de Sanef.

"Le conseil d'administration de Sanef, filiale française d'Abertis, a donné aujourd'hui (mercredi) son feu vert à la nomination d'Alain Minc comme nouveau président de la société, en remplacement de Pierre Chassigneux, qui prendra sa retraite après avoir occupé ce poste depuis 2003", a précisé le groupe dans un communiqué.

Alain Minc est déjà présent au conseil d'administration de deux entreprises espagnoles, la banque catalane CaixaBank et le groupe de médias Prisa, qui édite notamment le quotidien El País. Sanef (Société des autoroutes du nord et de l'est de la France) appartient à Abertis depuis sa privatisation en 2006.

WK Transport Logistique a écrit:Groupe Sanef : bonne année 2011 pour le gestionnaire autoroutier
Le groupe Sanef a vu ses revenus annuels progresser de 2,7% en 2011 à 1,507 milliard d'euros, pour un trafic quasi stable (+1,2%). Seule ombre : Sanef s'est fait souffler par Vinci la réalisation du grand contournement ouest de Strasbourg.
Economie - Groupe Sanef : bonne année 2011 pour le gestionnaire autoroutier


En 2011, le groupe Sanef a enregistré un trafic moyen journalier de 24 246 véhicules en intensité kilométrique, ce qui représente une légère hausse de 1,2% par rapport au trafic 2010, soit une croissance stable. Le nombre de kilomètres parcourus a, de son côté, augmenté de 1,9% par rapport à 2010.

Le total des revenus 2011 du groupe s'établit à 1,507 milliard d’euros, soit une progression de 2,7% par rapport à 2010. Une ombre néanmoins à ce tableau idyllique : Sanef vient de se faire souffler la réalisation du grand contouournement ouest de Strasbourg par son concurrent Vinci.


Une politique d'investissement "volontariste"

Toujours en 2011, le montant total des investissements de Sanef a atteint 208,5 millions d'euros, ce que le groupe qualifie de "volontariste". Cette enveloppe couvre les engagements pris au titre du Contrat de plan 2010-2014 (166 M€ sur 4 ans) qui permettront notamment de financer :

Le télépéage sans arrêt (TSA) VL et PL, achevant ainsi l’équipement de toutes les barrières pleines voies de Sanef ;
L'amélioration des aires de service, avec l’augmentation de la capacité de stationnement pour les poids lourds et les bus, et la mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite ;
L'élargissement des bandes d’arrêt d'urgence et la création de zones de stationnements spécifiques sur une partie de l'autoroute A4 ;
Des dispositifs de gestion du trafic sur A4 aux abords de Paris et Strasbourg ;
Des travaux en faveur de la sécurité sur un tunnel et des aires de repos.

Les investissements intègrent également ceux du "paquet vert autoroutier" signé en mars 2010 avec l'État pour 250 millions d'euros sur 3 ans. Ainsi, les travaux sur les deux grandes barrières de l’A1 (Paris-Lille) pour l'installation du télépéage sans arrêt mixte (VL et PL) ont été lancés. Enfin, 48,5 millions d'euros sont allés à la rénovation des chaussées, indique le groupe.


Eurotoll : extension du réseau interopérable et services Écotaxe

Sanef appartient au groupe espagnol Abertis dont les principales filiales sont SAPN et Eurotoll, leader européen des services de télépéage. En 2011, Eurotoll a poursuivi le développement de l'interopérabilité et a étendu son réseau à l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique et la Pologne.

D'autre part, Sanef annonce qu'Eurotoll va poursuivre en 2012 la série de réunions d’informations organisées en 2011 pour les transporteurs sur la future Écotaxe PL. Objectif : leur permettre d'anticiper les répercussions de cette nouvelle taxe sur leur activité péage.

Les Echos a écrit:Sanef s'affirme comme le pivot de la stratégie de renforcement de l'espagnol Abertis dans les concessions autoroutières

Le groupe a désigné sa filiale française comme « centre de compétences mondial » pour les technologies de péage.

Abertis va poursuivre le recentrage de ses activités pour continuer à croître dans le secteur des autoroutes. De passage à Paris hier, Francisco Reynes, le PDG du groupe d'infrastructures et de services espagnol, confirme dans un entretien aux « Echos » cette stratégie qui confère un rôle majeur à sa filiale française Sanef, dont il contrôle 52 % du capital.

Alors que l'économie ibérique est engluée dans la récession, Abertis se distingue au contraire par sa bonne santé. « Depuis 2010, le cours de l'action a progressé de 38 %, et les dividendes distribués aux actionnaires ont augmenté de 5 % par an », signale Francisco Reynes. Pour échapper au marasme de son marché domestique (où le trafic autoroutier a chuté de 32 % depuis le début de la crise), l'entreprise a mis le cap sur l'international, et plus précisément vers l'Amérique du Sud. Abertis est notamment présent dans le secteur des autoroutes au Brésil, au Chili, en Colombie. « Et nous regardons les opportunités pour nous renforcer sur ces trois marchés, ainsi que pour nous implanter au Mexique », complète le PDG espagnol.

Pour financer cette expansion, Abertis a dégagé 3,5 milliards d'euros ces dernières années en se délestant de plusieurs activités jugées non stratégiques (logistique et parkings). Ce recentrage sur les autoroutes va se poursuivre avec la cession annoncée des activités aéroportuaires, qui ne représente que 8 % du chiffre d'affaires du groupe. « Dans ce métier, nous sommes loin d'avoir la taille critique, indique Francisco Reynes. Nous avons décidé de la vendre, même si nous ne sommes pas pressés. Nous sommes optimistes, le premier tour de discussions a été très productif. »

La primeur donnée à l'activité de gestion des autoroutes conforte la place dans le groupe de Sanef et de son réseau de 1.760 kilomètres, acquis dès 2006 lors de l'opération de privatisation menée à l'époque. En termes de poids économique tout d'abord : la marge brute d'exploitation de la filiale française représente un tiers de celle du groupe. Ensuite par son savoir-faire : « Sanef s'est positionnée très tôt sur les technologies de péages, un métier que nous souhaitons développer, souligne Francisco Reynes. Nous l'avons désigné centre de compétences mondial pour le groupe. »

Si le PDG d'Abertis laisse le directeur général de Sanef, François Gauthey, mener les négociations avec le gouvernement sur un plan d'investissement mené en contrepartie d'un prolongement des concessions (lire ci-dessus), il salue tout de même le « pragmatisme » des pouvoirs publics français. « La collaboration entre l'Etat et le secteur privé peut être un levier très efficace pour sortir de la crise. Le gouvernement français, comme son prédécesseur, l'a compris. Nous sommes convaincus que nous pouvons parvenir à un accord gagnant-gagnant », conclut Francisco Reynes.