llaima a écrit:Alexandre a écrit:llaima a écrit:-rendre les autoroutes gratuites pour les particuliers sans remettre en cause les contrats de concession( ce qui ne me générait pas mais quand je vois le courage politique qu'il faudrait j'ai du mal à imaginer)
C'est beau de rêver...
C'est pour cela que j'ai imaginé ce compromis... en plus les péages demeurent à l'échelle du monde développé l'exception et non la règle mais si ce n'est pas le cas en France.
Au delà des croyances et convictions de chacun, il ne faut pas oublier qu'aucune solution ne pourra être mise en oeuvre en dehors du cadre contractuel des concessions. Le gouvernement l'a bien vu l'an dernier, et même si SR continue d'affirmer le contraire ou de jouer les amnésiques, il n'y a aucun moyen de faire autrement, même pour le rachat des concessions.
Donc quand je dis qu'il ne faut pas rêver, c'est pour deux raisons :
la première qui est donc la gestion strictement contractuelle (quelle que soit la nature du contrat d'ailleurs) qui s'impose dans tous les cas ;
la seconde qui est une question d'époque : tu évoques le péage comme un moyen de paiement du moyen âge et le principe de l'impôts comme celui du monde moderne. Et bien je pense qu'on ne peut pas caricaturer aussi simplement les choses. Le principe de l'utilisateur payeur est le plus juste quoi qu'on en dise, et il s'applique partout : transport, énergie, habitat, etc. C'est également la meilleure façon d'affecter les ressources à l'usage d'origine du prélèvement ainsi payé : le remboursement de l'investissement, le subventionnement de l'entretien et de l'exploitation, le financement de la recherche et la rémunération des actionnaires, qui à la base ont pris le risque d'investir massivement dans un actif, quel qu'il soit. Donc il est logique aussi qu'ils soient rémunérés.
Donc ta proposition qui consiste par je ne sais quel montage à rendre gratuite les autoroutes concédées pour les VL s'accompagnera obligatoirement :
soit du rachat des concessions actuelles, avec reprise et annulation de la dette car à rembourser au moment de l'achat, soit un investissement total de 50 milliards d'€ (qu'il faudra rajouter à la dette de l'Etat) ;
soit un allongement considérable des concessions actuelles (minimum 20 à 30 ans), car le trafic PL fluctue beaucoup plus en fonction du contexte politique et économique que le trafic VL. Donc cette incertitude se ressentira forcément de le calcul de la durée d'allongement.
Au final, c'est beau de rêver...