Samib a écrit:Certes il fut repenser certaines choses, il faudrait peut être limiter l'étalement urbain
Samib a écrit:mais dans le milieu rural, le vrai, pas le périurbain, tu fais comment à part avec la voiture ...
Samib a écrit:Et sur l'énergie importée dont on ne maîtrise pas le prix c'est vrai, mais ça pour en sortir il faut que les constructeurs développent des alternatives. Ca ne se fera pas avec un coup de baguette magique et ce n'est pas en augmentant les taxes qu'on y changera grand chose.
JOJO a écrit:Ainsi on dissuade l'usage de la voiture en ville ou il existe des alternatives sans la pénaliser à la campagne.
Par exemple, certaines communes ont réhabilité la traction animale pour le ramassage scolaire.
Samib a écrit:tanaka, il faudrait que tu argumentes plus parce que moi je ne vois pas ce qui empêcherait de mettre un péage urbain pour les hypers centre. Ca fonctionne à Londres pourquoi pas à Paris, Lyon, Marseille et d'autres grandes villes françaises. Il faut juste la volonté politique.
gavatx76 a écrit:Aveuglement? Mauvaise foi? Et pourquoi ailleurs en Europe et pas en France?
gavatx76 a écrit:Toujours pas compris. Tu te plains de l'étalement urbain mais aussi de la densification du centre?
gavatx76 a écrit:Quant à la question du pourquoi les periurbains devraient payer pour aller vers les centres urbains et vice versa, les déplacements devraient-ils être gratuits? Ne vaut-il pas mieux assumer que le coûts des déplacements privés seront de plus en plus élevés?
jacques43 a écrit:JOJO a écrit:Ainsi on dissuade l'usage de la voiture en ville ou il existe des alternatives sans la pénaliser à la campagne.
Pour dissuader de venir en voiture, ne vaudrait-il pas mieux diminuer le stationnement ? Je suis sûr que si on diminuait la place de la voiture à Limoges, il y aurait mécaniquement plus de monde dans les TER qui y convergent. Sachant que Limoges a une étoile ferroviaire exceptionnelle, mais sous-exploitée.
tanaka59 a écrit:Bonsoir
Trouves tu normal la création de centres commerciaux ou des zones avec des milliers de m2 de bureaux en centre ville ? C'est anormal ! C'est une vision passéiste des années 60 ...
La ville du futur doit se composer de 3 pôles :
> un centre ville urbain , fortement résidentiel avec les services de proximités et du petit commerce, ni plus ni moins
> une zone tampon entre centre ville et périurbain ou l'on ne met que ces zones avec de gros bâtiments : industrie , centre commerciaux , zone de bureau et ou d'activité
> au délà les banlieusards avec petits appartement ou pavillon de banlieue avec jardingavatx76 a écrit:Quant à la question du pourquoi les periurbains devraient payer pour aller vers les centres urbains et vice versa, les déplacements devraient-ils être gratuits? Ne vaut-il pas mieux assumer que le coûts des déplacements privés seront de plus en plus élevés?
gavatx76 a écrit:Ce qui revient à vider les centres de leur substance et de favoriser l'étalement urbain, non?
gavatx76 a écrit: Exactement ce que l'on peut constater dans et autour des petites et "moyennes" villes. Le centre mort, ou seulement attractif pour le touriste (quand il y a quelque chose à visiter bien sûr)...
Je prend des exemples concret sur Lille on a le siège du Crédit Agricole , Crédit Mutuelle , LCL , Vauban Humanis, Partenord , CIC ... Cela représente environs 5000 personnes pour ces seules sociétés . Comment peut accepter des sièges de 1000 voir plus de personnes dans cette ville ? C'est bien il y a de l'emploi on ne vas pas le détruire . Ne peut on pas les "déplacer" pour éviter les embouteillages monstres jusqu'au centre ville de Lille ? On diminuerai aussi le nombre de véhicule dans Lille ...
Samib a écrit:Je prend des exemples concret sur Lille on a le siège du Crédit Agricole , Crédit Mutuelle , LCL , Vauban Humanis, Partenord , CIC ... Cela représente environs 5000 personnes pour ces seules sociétés . Comment peut accepter des sièges de 1000 voir plus de personnes dans cette ville ? C'est bien il y a de l'emploi on ne vas pas le détruire . Ne peut on pas les "déplacer" pour éviter les embouteillages monstres jusqu'au centre ville de Lille ? On diminuerai aussi le nombre de véhicule dans Lille ...
Ou est le problème avec ces activités en centre vile ?
Ceux qui habitent en centre et y travaillent peuvent s'y rendre à pied, en vélo ou en TC. Ceux qui habitent plus loin pourraient utiliser des parkings relais ?
Samib a écrit:Ou est le problème avec ces activités en centre vile ?
gavatx76 a écrit:Ton raisonnement est absurde. Les lieux de travail, les lieux de vie et les logements doivent être au même endroit, le plus proche possible en tout cas. Donc il faut densifier.
Privatisation: après l'autoroute, les nationales ?
https://www.autoplus.fr/actualite/route ... 37123.html
Après les autoroutes, Vinci et consorts voudraient pousser l'Etat à privatiser des routes du réseau secondaire.
France Inter publie un dossier sur la privatisation des autoroutes en s'appuyant notamment sur l'accord passé en 2015 entre l'Etat et les sociétés concessionnaires, un document jusque-là tenu secret, que le gouvernement devrait enfin rendre public sous la pression du Conseil d'Etat et que nos confrères ont pu consulter. C'est l'accord, signé par Emmanuel Macron et Ségolène Royal alors respectivement ministres de l'Economie et de l'Ecologie, qui avait autorisé une hausse annuelle du prix des péages jusqu'en 2023 en échange d'un gel des tarifs cette année-là. Cela, on le savait. Mais le document révèle bien d'autres choses.
On y apprend notamment que les sociétés privées qui gèrent actuellement les autoroutes s'intéressent de très près au réseau secondaire, routes nationales en tête, soit environ 10.000km de voies. Leur premier argument vis-à-vis de l'Etat est leur capacité à entretenir ces infrastructures qui se dégradent faute d'argent public. Une note de l'ASFA (Association des Sociétés Françaises d'Autoroutes) datant d'avril 2014 présente ainsi le projet : "Ce modèle vertueux (des concessions) pourrait s'élargir à l'ensemble du réseau routier national, dans sa configuration resserrée aux seuls grands itinéraires qui est devenue la sienne suite aux décentralisations (...) pour continuer à développer et moderniser les infrastructures routières indispensables à la mobilité durable et au développement économique de notre pays, tout en contribuant de façon positive à la relance économique (...) Le transfert de tout ou partie du réseau routier national est de nature à provoquer un choc budgétaire très significatif, soulageant le budget de l'Etat et pérennisant les capacités d'entretien du réseau."
Pression budgétaire
Selon Arnaud Hary, président de l'ASFA, les ambitions de privatisation du réseau secondaire ne concernent que les routes qui seraient transformées en autoroutes. "Chaque fois que l'État décidera d'aménager son réseau de route nationale et de le transformer en autoroutes concédées, les sociétés d'autoroutes répondront présent", tempère-t-il. Mais d'après Alain Vidalies, ancien secrétaire d'Etat au transports, la pression est grande. "Je voyais déjà arriver sur mon bureau des notes de la haute administration m'expliquant que le budget de l'Etat n'avait plus les moyens d'entretenir le réseau routier national. Il y avait un schéma préconisant la privatisation. On me demandait de recommencer avec les routes nationales ce qu'on avait fait par le passé pour les autoroutes", raconte-t-il. A l'heure de l'ouverture au privé de certaines infrastructures de haute importance nationale comme Aéroports de Paris ou les barrages hydroélectriques, on imagine que le dossier du réseau routier est parmi les plus hauts de la pile.
Parmi les autres révélations, l'accord comprend également une clause de "neutralité fiscale" obligeant l'Etat à accorder aux sociétés concessionnaires une compensation en cas de nouvelle taxe sur les autoroutes. Cela pourrait passer par une hausse des prix ou un allongement de la durée des concessions. Cette clause est notamment contestée par le militant écologiste Raymond Avrillier, ancien élu grenoblois, qui pointe du doigt l'absence des signatures du ministre des Finances et du Premier ministre. Comme il l'avait fait pour que l'accord soit rendu public, Avrillier compte saisir le Conseil d'Etat pour tenter de faire annuler ce protocole.
gavatx76 a écrit: Ne vaut-il pas mieux assumer que le coûts des déplacements privés seront de plus en plus élevés?
Alexandre a écrit:
Que retenir également au final ? Que le principe même d'une concession est très mal connu et très mal compris.
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