Alexandre a écrit:Et cette validation encourage l'Asfa à relancer l'idée d'un troisième plan de relance !
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 196256.php
Les Echos a écrit:La donne a changé depuis le plan de relance autoroutier de 2015 et ses 3,2 milliards d'euros de travaux payés par un rallongement de la durée des concessions. Il avait essuyé les plâtres et craignant qu'il ne se fasse retoquer au niveau européen, « à l'époque, le gouvernement avait promis que ce serait le seul, une promesse que personne à Bruxelles ne lui demandait…. », se rappelle le délégué général de l'Asfa, Christophe Boutin. Depuis, le reste de l'Europe a embrayé. « Bruxelles vient de valider il y a quelques semaines deux plans autoroutiers dont l'un, en Italie, pour 8,5 milliards d'euros de travaux, financés par la prolongation de quatre ans de deux concessions autoroutières », souligne-t-il. Un montant qui surpasse de loin les plans français… et laisse de la marge.
Alexandre a écrit:Et cette validation encourage l'Asfa à relancer l'idée d'un troisième plan de relance !
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 196256.php
Les Echos a écrit:La réponse serait un troisième plan. « Les collectivités locales sont sous pression depuis deux ans du fait de la baisse de leurs dotations, rappelle Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes, qui avait lancé l'idée du premier plan de relance autoroutier. Des travaux tels l'aménagement du périphérique de Nantes sont d'un intérêt stratégique pour elles, tout comme le contournement de Rouen ou celui de Lyon », mais ces deux dernières opérations ne sont pas dans le plan annoncé jeudi.
L'Asfa propose d'intégrer au périmètre des concessions des sections routières actuellement non concédées et ayant des problèmes d'entretien majeurs, ou d'investir, ailleurs, contre de nouveaux allongements de la durée des concessions. Dans les besoins recensés figure par exemple Bordeaux, pour les sections finales de l'A10 et de l'A62, ainsi que pour l'élargissement du périphérique de contournement à élargir. « Alain Juppé s'est exprimé en faveur d'un transfert à la métropole, ou au concessionnaire de l'autoroute adjacente (ASF), et une nouvelle concession pourrait être créée pour financer l'élargissement de l'A63 au sud de Bordeaux, note Christophe Boutin. Mais d es besoins existent aussi à Marseille, Toulouse, Rouen ou encore Paris, où les concessionnaires peuvent reprendre les sections terminales de l'A6, de l'A10 et de l'A1 entre Roissy et la capitale, où les glissières sont abîmées et les réseaux hydrauliques si déficients que les orages causent des inondations des voies ». ■
Guillaume a écrit:Alexandre a écrit:Et cette validation encourage l'Asfa à relancer l'idée d'un troisième plan de relance !
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 196256.phpLes Echos a écrit:La donne a changé depuis le plan de relance autoroutier de 2015 et ses 3,2 milliards d'euros de travaux payés par un rallongement de la durée des concessions. Il avait essuyé les plâtres et craignant qu'il ne se fasse retoquer au niveau européen, « à l'époque, le gouvernement avait promis que ce serait le seul, une promesse que personne à Bruxelles ne lui demandait…. », se rappelle le délégué général de l'Asfa, Christophe Boutin. Depuis, le reste de l'Europe a embrayé. « Bruxelles vient de valider il y a quelques semaines deux plans autoroutiers dont l'un, en Italie, pour 8,5 milliards d'euros de travaux, financés par la prolongation de quatre ans de deux concessions autoroutières », souligne-t-il. Un montant qui surpasse de loin les plans français… et laisse de la marge.
Il serait intéressant de comprendre comment l’Italie a justifié un montant de 8,5 mds€ pour son plan
Le Courrier de la Mayenne a écrit:
Un troisième échangeur sur l'A81 à Argentré
00h00 - 09 août 2018 - par D.J
Le nouvel échangeur se fera au niveau de l'aire de repos La Mayenne
La ministre des Transports a donné son aval. Un troisième échangeur se fera au niveau d'Argentré dans les trois ans.
Après la validation par le conseil d’Etat, la ministre des Transports Elisabeth Borne a autorisé la création d’un troisième échangeur à hauteur du parc d’activités d’Argentré. Ce nouvel accès autoroutier qui desservira le Parc de développement économique Laval-Mayenne (PDELM), projet porté par Laval Agglo, permettra également aux entreprises de cette zone de rejoindre via l’A81, la future plateforme de transport combiné rail-route de Saint-Berthevin. Olivier Richefou, président du conseil départemental, pense que cet échangeur sera aménagé d’ici à trois ans. Le coût de l’échangeur (infrastructure et exploitation) est estimé à 9,6 millions d’euros et sera financé à hauteur de 8,16 millions d’euros par les collectivités locales (Département, Laval-Agglo) et de 1,44 million d’euros par l’Etat.
tml a écrit:Certaines opérations nécessitent une DUP, comme la Porte de Gesvres (A11), il faut le temps de faire l'enquête d'utilité publique, un début des travaux me semble compliqué avant mi-2019.
Pour les opérations où toutes les procédures administratives sont faites, comme le diffuseur de Conneré (A11) : les travaux pourront démarrer dans les prochaines semaines.
D'ailleurs le diffuseur de Conneré aurait du être mis en service il y a quelques années déjà, mais le CD72 a annulé à plusieurs reprises les crédits prévus pour l'opération ... Au final, le financement de l'opération a été rétrocédé à Cofiroute dans le cadre de ce plan d'investissement.
FDH a écrit:Dans l'avenant de Cofiroute (sous forme de pdf ici : https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000037348111), que signifie la date 31/07/2023 qui apparaît 2 fois de suite (entre les pages 8 et 9) ? C'est la date d'élargissement du contournement nord ?
Les Echos a écrit:
L'Etat entrouvre la porte à un prolongement des concessions d'autoroutes
Le 17/09 à 19:03 Mis à jour à 19:54 Lionel STEINMANN
Un rapport demandé par le gouvernement sur la gestion du réseau national non concédé doit explorer cette piste afin de financer les travaux de modernisation.
Les sociétés d'autoroutes n'ont pas perdu tout espoir d'obtenir une prolongation de leurs concessions. La ministre des Transports Elisabeth Borne et celui de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin, ont confié le 19 juin à leurs services une mission sur « l'évolution de la gestion » du réseau routier national non cédé, comme l'a révélé vendredi la lettre spécialisée « Mobilettre ». Parmi les changements potentiels, la lettre de mission évoque « un adossement de certains tronçons aux concessions autoroutières ».
Cette option, les sociétés d'autoroutes en vantent les mérites depuis des mois. Elles ont observé, comme nombre d'automobilistes, que l'Etat n'a plus les moyens d'entretenir convenablement les tronçons d'autoroutes publiques aux abords des grandes villes, avec comme conséquence une dégradation de la chaussée, et des nids-de-poule de plus en plus fréquents.
Les autoroutiers proposent donc d'intégrer ces portions dans leurs réseaux, et d'assurer l'entretien et la modernisation de ces voies. Cette solution pourrait concerner quelque 600 kilomètres de voies, assurent-elles, en particulier dans la région parisienne. En échange, les sociétés d'autoroute n'envisagent pas d'installer de nouveaux péages à l'entrée des villes mais demandent la prolongation de leurs concessions.
Evolution de la jurisprudence européenne
Jusqu'ici, l'Etat leur avait opposé une fin de non-recevoir en expliquant notamment que la jurisprudence européenne s'opposait à l'adossement (c'est le nom que portent ce type d'opérations). Mais la Commission a approuvé coup sur coup, en avril puis en juin, deux plans d'investissements en Italie et en Croatie, basés sur ce principe. L'Association des sociétés françaises d'autoroutes, l'Asfa, est donc remontée au créneau, en expliquant que l'obstacle juridique est inexistant.
Cet argument a contribué à intégrer l'adossement dans les réflexions menées sur l'évolution du réseau de routes nationales. Mais les considérations budgétaires ont sans doute pesé : le gouvernement a dévoilé la semaine dernière ses arbitrages sur les investissements dans les infrastructures dans les 10 prochaines années, et si les sommes consacrées au réseau routier national sont en nette hausse (815 millions en 2019 contre 670 millions en moyenne sur la dernière décennie), cela reste insuffisant pour enrayer la dégradation du réseau.
Une solution très rentable
La solution de l'adossement permettrait de financer des travaux sans peser les finances publiques. Et si elle est financée par des allongements de concessions plutôt que par des hausses de tarifs, elle est mieux acceptée par les automobilistes. Pour les concessionnaires, cette opération serait très favorable pour leur rentabilité.
Difficile, à ce stade, de cerner ce qu'attend le gouvernement de ce rapport. L'Asfa confirme qu'elle a été auditionnée il y a une semaine, mais sans plus de commentaires. Selon une des parties, les membres de la mission semblent « ouverts et sans parti pris » sur le sujet de l'adossement.
Mais, selon une source au fait du dossier, il ne s'agit que de faire le point sur l'évolution de la jurisprudence. L'objet principal du rapport serait de réfléchir à une plus grande efficacité des services de l'Etat dans l'entretien des routes nationales, une des options étant le regroupement des différentes directions régionales en créant un opérateur national . Selon un spécialiste du secteur, « le rapport sera remis à la fin du mois. Les arbitrages seront rendus à ce moment-là. » ■
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